Les news de France & Israël
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ActualitéAntoine de Saint-Affrique est le nouveau directeur général du groupe Danone depuis le 15 septembre 2021. Il succède à Emmanuel Faber, écarté en mars dernier après une crise de gouvernance et des résultats décevants. Qui est cet homme d’affaires français qui a fait ses armes […]
BusinessThomas Buberl est le directeur général d’AXA, l’un des plus grands groupes d’assurance au monde. Depuis qu’il a pris les rênes de l’entreprise en 2016, il a engagé une profonde transformation stratégique, visant à faire d’AXA un leader de l’innovation et de la responsabilité sociale […]
FinanceMichele Tecchia, passionné par l’univers du digital, est à la tête d’une startup de conseils en marketing digital basée à Monaco. Israël est aujourd’hui considéré au même titre que les Etats-Unis, l’Angleterre et le canada comme un pays où il fait bon d’entreprendre. Proposant un écosystème attractif favorable à l’innovation, l’Etat hébreu héberge actuellement plus de 9000 startups dont environ 70 licornes. Ces dernières opèrent dans presque tous les domaines ; les nouvelles technologies et l’énergie concentrent toutefois plus de la moitié des investissements. Ce succès tient de la combinaison de nombreux facteurs dont une politique volontariste de l’exécutif, une forte culture entrepreneuriale et une formation soutenue favorable. Venez à la découverte de ce qui fait d’Israël, une « Start up Nation ».
Innovation IsraëlMichele Tecchia, passionné par l’univers du digital, est à la tête d’une startup de conseils en marketing digital basée à Monaco.
Israël est aujourd’hui considéré au même titre que les Etats-Unis, l’Angleterre et le canada comme un pays où il fait bon d’entreprendre. Proposant un écosystème attractif favorable à l’innovation, l’Etat hébreu héberge actuellement plus de 9000 startups dont environ 70 licornes. Ces dernières opèrent dans presque tous les domaines ; les nouvelles technologies et l’énergie concentrent toutefois plus de la moitié des investissements. Ce succès tient de la combinaison de nombreux facteurs dont une politique volontariste de l’exécutif, une forte culture entrepreneuriale et une formation soutenue favorable. Venez à la découverte de ce qui fait d’Israël, une « Startup Nation ».
L’Etat Hébreu a su s’appuyer sur son système de formation et la culture du risque de sa population pour mettre une politique de l’innovation en œuvre. En moins de 50 ans, il a créé l’un des écosystèmes de l’innovation les plus attractifs de la planète. Avec plus de 9000 start-ups implantées, il possède le ratio de nombre startup par habitant le plus élevé du monde. La majorité a atteint un niveau de développement avancé, et affiche un dynamisme qui impacte positivement les nouvelles boîtes. Il est alors plus approprié de qualifier le pays de « scale up nation ». L’appétence des investisseurs sans cesse croissante soutient cette tendance.
En 2021, les start-ups Israéliennes ont réussi à lever plus de 23 milliards de dollars contre 10 milliards environ l’année précédente. 70 d’entre elles sont valorisées à plus d’un milliard de dollars. La FinTech, la cyber sécurité et la big data concentrent plus de 60% des investissements. Les progrès dans les autres domaines tels que la santé, l’agriculture et l’énergie ne sont toutefois pas moins remarquables. Les entreprises sont pour la plupart installées à Tel Aviv et Haïfa.
Israël compte plusieurs milliers de super start-ups. Il serait laborieux d’en établir une liste complète. Voici tout de même quelques-unes des plus connues dans le monde entier.
Wix
Wix est une société de création de sites web avec le langage HTML5. Créée en 2006 par A. Avishai, A.Nadav et G.Kaplan, son siège se trouve à Tel Aviv. Il obtient son premier investissement en 2007 et propose des éditeurs dans plusieurs langues du monde dont le Français, l’Italien et le Portugais entre autres à partir de 2010. En 2013, la société fait son entrée au Nasdaq et embrasse une année plus tard, les secteurs de l’hôtellerie et de la musique. Elle créé également une Marketplace au profit de ses partenaires afin de leur permettre de promouvoir leurs affaires.
Usant de la technologie de l’intelligence artificielle, elle met d’autres éditeurs de conception automatisée de sites web sur le marché. Elle emploie aujourd’hui environ 2500 personnes et possède une capitalisation de plus de 6 milliards de dollars. Son chiffre d’affaire d’annuel est estimé à 978 millions de dollars en 2020.
Mobileye
Mobileye est une start up Israélienne créée en 1999 par A. Shashua. Elle est spécialisée dans la conception de systèmes d’aide à la conduite, de véhicules autonomes et de remorques. Basé à Jérusalem, elle emploie environ 404 techniciens. Elle a signé au fil des années, de nombreux partenariats technologiques avec des marques automobiles telles que Volkswagen, Renault-Nissan, BMW qui ont favorisé son essor.
Aujourd’hui, plus d’un million de véhicules sont équipés de la technologie d’aide à la conduite conçue par Mobileye. Sa capitalisation est estimée à 11 milliards de dollars. Elle est rachetée en 2017 par Intel pour 15 milliards de dollars.
Viber
Viber est une société israélienne crée en 2010 à Tel Aviv par Talmon Marco proposant un service de messagerie instantanée par téléphone, ordinateur et tablette. Rachetée en 2014 par le géant Japonais Rakuten, sa dénomination devient Rakuten Viber. Avec plus de 400 millions d’utilisateurs, c’est l’une des plateformes de messagerie les plus utilis2es dans le monde entier.
Israël est aujourd’hui considéré comme l’une des nations les plus innovantes de la planète. Il suscite l’intérêt de nombreuses entreprises étrangères qui n’hésitent pas à financer la recherche et le développement dans le pays. Environ 53% des fonds alloués aux start-ups Israéliennes proviennent de l’étranger. Ce modèle est différent de celui d’autres écosystèmes comme celui de la France où le financement est majoritairement issu des entreprises nationales et de l’état.
Le pays apparaît donc comme un foyer de développement de projets soutenus par l’extérieur avec d’importantes ressources. Il est ainsi directement lié au marché mondial. Ses technologies sont par ailleurs vendues à des multinationales américaines, européennes, asiatiques et depuis peu avec la normalisation des relations diplomatiques, du moyen orient. Le rôle de l’état n’est toutefois pas négligeable.
Grâce au programme Yozma mis en place dans les années 90, Israël est devenu un pays avec un capital risque élevé. Il est désormais plus facile pour les entreprises high tech de s’installer et de bénéficier d’un financement pour leur développement. L’état consacre d’ailleurs environ 6% du PIB pour la recherche et le développement, ce qui constitue le taux le plus élevé au monde.
On dénombre dans le pays 350 incubateurs et accélérateurs, environ 500 multinationales promouvant l’innovation au moyen de centres R&D et 200 fonds de capital-risque. L’environnement est donc favorable pour l’essor des start-ups.
Le pays dispose de 07 universités de renommée mondiale très actives dans le transfert de technologies. L’une d’entre elles est le Technion, l’institut technologique d’Haïfa qui dispose d’un incubateur et a contribué à la création d’environ 80 entreprises high tech. C’est un vivier d’entrepreneurs d’où sont issus trois récipiendaires du prix Nobel, ce qui traduit l’excellente qualité des enseignements dispensés. Il est comparé au célèbre MIT aux États-Unis.
La culture de l’innovation caractérise l’Etat Hébreu. Plusieurs paramètres expliquent ce fait. D’un point de vue historique, la jeune nation désertique a dû travailler dur pour devenir une puissance économique. La population est constamment animée d’un esprit d’entreprise, de recherche de solutions. D’un point de vue géographique, son isolement le pousse à s’ouvrir au monde et ses ressources limitées l’amènent à innover.
En outre, le service militaire obligatoire a un fort impact sur la mentalité des citoyens. Le devoir de se surpasser pour atteindre ses objectifs et le travail d’équipe sont des valeurs inculquées qui profitent grandement aux futurs entrepreneurs. Récemment, des formations de haut niveau en technologie sont délivrées, ce qui permet aux apprenants de se lancer immédiatement après le service militaire.
Découvrez Michele Tecchia sur ses réseaux sociaux : https://www.lafrenchfab.fr/entreprise/michele-tecchia/ – https://www.linkedin.com/in/michele-tecchia-monaco/ – https://soundcloud.com/michele-tecchia – http://michele-tecchia.com/
Le statut de travailleur indépendant implique un régime qui diffère de l’activité salariale. Cette catégorie professionnelle a tendance à privilégier la santé de son entreprise à sa santé personnelle. Toutefois, la législation a récemment évolué afin de permettre aux travailleurs indépendants d’avoir accès à une meilleure prévention en lien avec la santé au travail.
France SantéLe statut de travailleur indépendant implique un régime qui diffère de l’activité salariale. Cette catégorie professionnelle a tendance à privilégier la santé de son entreprise à sa santé personnelle. Toutefois, la législation a récemment évolué afin de permettre aux travailleurs indépendants d’avoir accès à une meilleure prévention en lien avec la santé au travail.
La médecine du travail s’organise en services de santé au travail comme dans le cas du Ciamt à Paris : Centre de médecine du travail et de santé au travail. Les entreprises privées doivent solliciter ces services de santé au même titre que les Établissements publics industriels et commerciaux (Epic) ainsi que les Établissements publics à caractère administratif (Epa). Les salariés de ces structures, quel que soit leur contrat (CDI, CDD, intérim, apprentissage), sont obligés d’effectuer ce suivi médical.
Le médecin du travail, qui exerce au sein d’un service de santé au travail, a plusieurs missions, avant tout préventives. Il ne dispense pas de soins et n’est pas en mesure de délivrer d’ordonnance ni d’arrêt maladie. Il prend en compte le parcours professionnel du travailleur afin de conduire ses actions de santé. Il surveille encore l’état de santé en fonction de divers critères particuliers : l’âge, le dossier médical, la sécurité sur le lieu de travail, la pénibilité du poste, etc. Il conseille à la fois l’employé et l’employeur sur divers points essentiels :
Le médecin du travail bénéficie d’un libre accès aux lieux de travail dans les entreprises qui ont contracté un contrat avec un centre de médecine du travail. Il peut ainsi réaliser des visites de sa propre initiative ou selon une demande de l’employeur.
Il existe plusieurs types de visites médicales :
Le travailleur indépendant a de grandes responsabilités sur ses épaules. Il est le garant de la performance de son entreprise. Sans lui, elle ne se développera pas. Cela implique parfois beaucoup de fatigue physique et de devoir faire face à une charge émotionnelle qui pourrait faire basculer l’équilibre psychique de l’indépendant. Une relation étroite existe entre la santé de l’entreprise et celle du travailleur indépendant. Voici une liste non exhaustive des risques encourus :
Selon la loi, les travailleurs indépendants ne sont pas dans l’obligation de prendre rendez-vous avec un centre de médecine du travail afin de faire suivre leur état de santé. Cette absence d’obligation représente un risque pour la santé de l’indépendant.
Pour lutter contre le renoncement aux soins, les Caisses d’Assurance maladie ont mis à disposition des travailleurs indépendants un bilan de santé gratuit. Ce bilan s’effectue avec le médecin traitant de l’assuré social. Il permet d’effectuer une mesure des risques professionnels. Afin de pouvoir bénéficier de ce bilan de santé gratuit, l’indépendant doit contacter directement sa CPAM. Cette mesure présente néanmoins certaines limites. Les médecins traitants ne sont pas nécessairement spécialistes en santé au travail. Contacter un centre de médecine du travail à Paris offre la possibilité pour les travailleurs indépendants de profiter de l’expertise de médecins qui connaissent bien les problématiques liées au travail.
La loi du 2 août 2021 « pour renforcer la prévention en santé au travail » entre en vigueur à partir du 31 mars 2022. Elle permet aux indépendants de prendre contact avec un organisme comme la Santé au travail à Paris pour établir des actions de suivis et de prévention. Les indépendants ont tendance à négliger leur propre santé afin de se concentrer sur la pérennité de leur entreprise, c’est pourquoi le Législateur a décidé d’œuvrer pour améliorer la prévention.
En 2022, les travailleurs indépendants pourront s’affilier au Service de prévention et de santé au travail à Paris de leur choix comme le Ciamt. Ainsi, en se rendant dans un service de Santé au travail à Paris, un indépendant pourra bénéficier du suivi essentiel en matière de prévention des risques de santé, mais aussi de désinsertion professionnelle. Notre centre de Médecine du travail à Paris élabore des offres relatives à chaque catégorie professionnelle indépendante afin de répondre de façon optimale aux besoins de chaque travailleur en matière de santé.
Edouard d’Espalungue: “Un moyen de répression du financement du terrorisme”
Finance IsraëlIsraël a eu du mal à accepter la croissance de l’industrie de la blockchain et des crypto-monnaies estime Edouard d’Espalungue. L’Etat hébreu a déjà mis en place des réglementations strictes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et de fiscalité auxquelles les entreprises et les investisseurs en crypto-monnaies sont soumis. Désormais, le pays a introduit un nouvel ensemble de réglementations sur les crypto-monnaies pour lutter contre le financement du terrorisme.
Israël fait monter les enchères dans sa lutte contre la criminalité liée aux crypto-monnaies.
Selon des rapports locaux, l’Autorité israélienne de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent a renforcé la surveillance réglementaire non seulement des crypto-monnaies, mais aussi des sociétés fintech et des fournisseurs de crédit. La directrice de l’organisme de surveillance, Shlomit Wegman, estime que ces nouvelles règles seront utiles pour lutter systématiquement contre l’utilisation criminelle des actifs numériques tout en leur apportant davantage de soutien et de légitimité à des fins légales.
La réglementation est le résultat direct des normes imposées par le GAFI (Groupe d’action financière) en 2018. Le Groupe d’action financière est composé de 39 membres et d’un réseau mondial d’organismes régionaux de type GAFI qui englobent collectivement 200 juridictions.
“L’application de la réglementation constitue un réel progrès pour l’économie israélienne, l’industrie fintech et pour l’amélioration de la concurrence financière”, a déclaré la directrice Shlomit Wegman.
Cette dernière est optimiste et pense que la nouvelle réglementation devrait aider les sociétés de crypto-monnaies conformes en apaisant l’esprit des clients potentiels. Elle élimine également la tâche peu enviable de l’autorégulation. En raison de l’absence de surveillance réglementaire et de la vitesse à laquelle l’argent peut être transféré entre différentes entités cryptographiques, le blanchiment d’argent était auparavant florissant en Israël.
Edouard d’Espalungue : “Les sociétés de crypto sont désormais tenues de soumettre des rapports comme les banques, et des normes complètes d’identification des clients seront adoptées pour améliorer la granularité des traces écrites numériques”.
L’adoption des crypto-monnaies par Israël a été rapide, incitant les autorités fiscales à demander la divulgation des avoirs en crypto-monnaies par les citoyens en décembre 2020.
Edouard d’Espalungue: “Un moyen de répression du financement du terrorisme”
Conformément aux règles de circulation des crypto-monnaies du Groupe d’action financière, Israël a promulgué un ensemble de lois, connues sous le nom d’ordonnance d’interdiction du blanchiment d’argent. Celle-ci impose aux sociétés d’actifs numériques d’obtenir des licences auprès du gouvernement. En outre, les entités seront tenues d’effectuer une procédure de connaissance du client (KYC) et de se conformer aux exigences de déclaration concernant leur activité. Elles devront également mettre en place un système permettant de suivre et d’enregistrer tous les aspects de chaque transaction numérique.
Les banques seront également tenues de mettre en place des politiques ordonnées pour permettre les transferts de crypto-monnaies effectués par des entités agréées qui répondent aux normes réglementaires. Cela permettra au pays non seulement de lutter contre le blanchiment d’argent, mais aussi d’inspirer confiance aux investisseurs à l’égard des produits financiers numériques, selon Shlomit Wegman.
Les règles du GAFI pour l’espace des crypto-monnaies ont été mises à jour la semaine dernière pour renforcer les directives entourant l’utilisation illicite des fonds en crypto-monnaies. Le GAFI a également tiré la sonnette d’alarme en affirmant que l’absence de réglementation pourrait transformer le secteur en un marché noir pour le blanchiment d’argent.
Edouard d’Espalungue: “Un marché des crypto-monnaies non réglementé pourrait conduire au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme”.
Même si de plus en plus de pays continuent d’adopter ces normes, de nombreux gouvernements restent sceptiques à l’égard de ce secteur pour ces raisons. Tout récemment, lors d’une réunion sur la réglementation des crypto-monnaies, le Premier ministre indien Narendra Modi a averti qu’un marché des crypto-monnaies non réglementé pourrait conduire au “blanchiment d’argent et au financement du terrorisme”.
Israël s’est récemment associé au Département du Trésor américain pour lutter contre les attaques de ransomware, pour lesquelles les crypto-monnaies comme le bitcoin et le Monero sont devenues le choix privilégié des extorqueurs.
Le blanchiment d’argent dans ce secteur particulier comprend principalement trois étapes : le placement, la superposition et l’intégration. Le placement fait référence aux dépôts dans les institutions financières, la stratification au transfert de fonds entre différents comptes ou à l’achat d’articles physiques, et l’intégration à l’introduction des fonds blanchis dans l’économie par la vente d’actifs physiques achetés ou par des investissements.
Bien que l’utilisation criminelle des crypto-monnaies reste une préoccupation pour beaucoup, un rapport de Coinbase a noté que les risques pourraient être décrits comme exagérés au mieux. Le rapport a révélé que si seulement 1 % de toutes les transactions en crypto-monnaies étaient liées à des activités illicites, le financement du terrorisme représentait moins de 0,05 % de l’ensemble du volume illicite.
Cependant, le même rapport a également constaté qu’au cours des dernières années, l’organisation terroriste palestinienne Hamas a levé le plus de fonds en utilisant des crypto-monnaies parmi toutes les transactions de financement du terrorisme. L’organisation sollicite aussi ouvertement des dons en bitcoins sur son site Web et ses canaux Telegram. En outre, le rapport indique que l’intensification du conflit géopolitique avec Israël est généralement liée à l’augmentation de l’activité des crypto-monnaies du groupe.
Le gouvernement israélien a travaillé activement sur des réglementations visant à lutter contre les activités illicites liées aux crypto-monnaies cette année. En juillet, le ministère israélien des Finances a proposé une loi obligeant les résidents à déposer des déclarations fiscales pour les achats de crypto supérieurs à 61 000 dollars. Auparavant, le ministre israélien de la défense aurait autorisé les forces de sécurité à saisir des comptes de crypto supposés être liés à l’aile militante du Hamas.
Entre-temps, la banque centrale d’Israël a expérimenté sa propre monnaie numérique. Comme indiqué précédemment, la Banque d’Israël a émis une monnaie numérique de banque centrale par le biais d’un test pilote d’un shekel numérique à partir de juin 2021.
Plus d’info sur Edouard d’Espalungue.
Xavier Simon
Depuis le 20 mars dernier, une partie de la France connait connait son troisième confinement du à la crise du Covid-19. Au total, 16 départements et pas moins de 21 millions de français sont soumis à de nouvelles règles strictes, impliquant la fermeture de nombreux […]
UncategorizedDepuis le 20 mars dernier, une partie de la France connait connait son troisième confinement du à la crise du Covid-19. Au total, 16 départements et pas moins de 21 millions de français sont soumis à de nouvelles règles strictes, impliquant la fermeture de nombreux commerces et la diminution du périmètre de déplacement autorisé. Si le secrétariat d’Etat au Handicap assure que l’ensemble du gouvernement est « pleinement mobilisé pour soutenir l’ensemble des personnes en situation de handicap » et leur « garantir la continuité de l’accueil et des soins qu’elles recevaient jusqu’à présent », quel impact ont ces mesures sur les personnes porteuses de handicap ?
Pour faciliter l’accès aux soins des personnes handicapées, les Centres 15 sont particulièrement formés à leur prise en charge et travaillent main dans la main avec des médecins régulateurs spécialistes du handicap. Pour les aider durant leurs soins, la présence d’un aidant aux côtés des personnes sera dans certains cas envisageable, tout en appliquant strictement les conditions de sécurité fixées par l’établissement de santé.
Les établissements et services d’aide par le travail (ESAT) ainsi que les entreprises adaptées (EA) restent ouverts, sauf s’ils sont concernés par les règles de fermeture administrative,comme cela peut être le cas pour certaines entreprises du secteur de la restauration. Les travailleurs handicapés « vulnérables » en ESAT pourront obtenir des indemnités journalières dérogatoires avec garantie de rémunération.
Quant aux départements confinés :
L’ensemble des établissements spécialisés médico-sociaux pour enfants et adultes et les accueils de jour resteront ouverts.
Des dérogations de déplacement pour les personnes handicapées et leurs aidants seront prévues. La dérogation pour port du masque, sous présentation d’un certificat médical, reste en vigueur pour ceux qui ne sont pas en capacité de le porter.
Enfin, pour éviter toute situation de rupture de droits, les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH)restent ouvertes avec un accueil physique adapté à la situation sanitaire de chaque département. Quant aux règles de fonctionnement des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), celles-ci ont été simplifiées, permettant la continuité de service auprès des personnes et des familles.
Quels organismes solliciter dans a recherche d’emploi lorsque l’on est porteur d’un handicap ?
Si les personnes handicapées ayant intégré un emploi en milieu ordinaire, elles bénéficient donc des dispositions du code du travail et de la convention collective, au même titre que tous les employés. Mais elles disposent également d’aides spécifiques, ayant pour but de favoriser leur insertion […]
UncategorizedSi les personnes handicapées ayant intégré un emploi en milieu ordinaire, elles bénéficient donc des dispositions du code du travail et de la convention collective, au même titre que tous les employés. Mais elles disposent également d’aides spécifiques, ayant pour but de favoriser leur insertion professionnelle et leur maintien dans l’emploi.
« Toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique » est alors considérée comme travail handicapé.
Demander la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), revient à faire reconnaître officiellement son aptitude au travail, en fonction de ses propres capacités et de son handicap. Une fois cette reconnaissance acquise, la personne peut alors s’orienter vers le milieu de travail qui lui sera le plus adapté, qu’il soit ordinaire ou protégé dans certains cas, en tenant compte de ses possibilités réelles d’insertion.
De nos jours, plusieurs dispositifs sont mis en place afin de faciliter l’insertion des personnes handicapées dans la sphère professionnelle.
C’est notamment le cas du contrat unique d’insertion (CUI), contrat dans le secteur marchand (CUI-CIE) ou non marchand (CUI-CAE) qui facilite, via à une aide financière pour l’employeur, l’accès durable à l’emploi des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles d’insertion. La Garantie jeunes, quant à elle, constitue un droit visant les jeunes de 16 à 26 ans en situation de précarité qui ne sont ni employés, ni étudiants, ni en formation. Pour favoriser leur insertion dans l’emploi, ils sont accompagnés de manière intensive et bénéficient de mises en situation professionnelle. Une aide financière leur est également offerte afin de faciliter leurs démarches d’accès à l’emploi.
Les contrats en alternance s’applique lui aux travailleurs en situation de handicap dans des conditions plus favorables. Des aides supplémentaires sont alors attribuées aux entreprises employant des travailleurs handicapés. Pour le contrat d’apprentissage, il y par exemple une absence de limite d’âge ainsi qu’une adaptation possible de la durée du contrat.
Enfin, le dispositif d’emploi accompagné a pour objectif de permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder et de se maintenir dans l’emploi par la sécurisation de leur parcours professionnel en milieu ordinaire de travail.
Plusieurs organismes existent et visent à accompagner les personnes en situation de handicap dans leur démarche d’accès à l’emploi.
C’est notamment le cas de Pôle emploi. En effet, chaque agence locale de Pôle emploi dispose d’un conseiller à l’emploi spécialisé pour les personnes en situation de handicap. Le réseau Cap emploi intervient aussi dans cette démarche, au travers d’organismes de placement qui interviennent auprès des employeurs et des personnes en situation de handicap afin de promouvoir leur intégration et leur maintien dans l’emploi. Les personnes en situation de handicap peuvent également d’orienter vers les missions locales, proposant leur aide aux jeunes en situation de handicap de 16 à 25 ans à définir leur projet professionnel et les accompagner vers l’emploi. Les associations de personnes handicapées ou les établissements spécialisés ont, quant à eux, constitué des services d’accompagnement vers l’emploi pouvant accompagner les personnes en situation de handicap à accéder à l’emploi. Les personnes handicapées peuvent aussi se tourner vers l’Agefiph, qui propose un ensemble de services et d’aides financières aux entreprises ainsi qu’aux personnes en situation de handicap, tels que les aides à l’embauche en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation et l’aide à l’aménagement du poste de travail.
L’obligation d’emploi des travailleurs handicapés : c’est quoi ?
Depuis 1987 les entreprises privées de 20 salariés et plus doivent employer au moins 6% de salariés handicapés, à temps plein ou à temps partiel, c’est-à-dire des personnes qui possèdent une reconnaissance administrative de leur handicap, qu’il soit physique, mental, sensoriel ou psychique. Chaque année, […]
UncategorizedDepuis 1987 les entreprises privées de 20 salariés et plus doivent employer au moins 6% de salariés handicapés, à temps plein ou à temps partiel, c’est-à-dire des personnes qui possèdent une reconnaissance administrative de leur handicap, qu’il soit physique, mental, sensoriel ou psychique.
Chaque année, les entreprises remplissent une déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés (DOETH), dans laquelle elles indiquent comment elles répondent à cette obligation d’emploi. Elles peuvent : employer de façon directe des travailleurs handicapés, employer indirectement des salariés handicapés en sous-traitant des prestations et/ou en achetant des fournitures à des entreprises adaptées (EA), à des établissements ou services d’aide par le travail (ESAT), ou encore à des travailleurs indépendants handicapés (TIH). Mais elles peuvent aussi accueillir des stagiaires handicapés dans le cadre, par exemple, de période de mise en situation en milieu professionnel (PMS MP), c’est-à-dire durant des stages d’observation, ou encore signer un accord agréé par l’État comme un accord d’entreprises, et, dans ce cas, les entreprises n’ont pas à verser de contribution financière à l’Agefiph, mais elle s’engage à utiliser son montant pour développer leur politique handicap. Les entreprises peuvent encore verser une contribution financière à l’Agefiph, association chargée de développer l’emploi des personnes handicapées en milieu ordinaire de travail.
Les contributions versées par ces entreprises alimentent un fond, géré par l’Agefiph, qu s’élevait en 2015 à 400 millions d’euros. Ce montant est mobilisé par l’Agefiphj pour sécuriser les parcours professionnels des personnes handicapées, mais aussi pour soutenir les projets des entreprises, quelle que soit leur taille. Par exemple, l’Agefiph accompagne vers l’emploi, elle forme et maintient à l’emploi les personnes handicapées. Elle met également en place des mesures de compensation du handicap, telles que des aménagements de postes ou d’horaires de travail par exemple. Elle peut aussi accorder des aides financières à des personnes handicapées qui souhaitent monter leur entreprise. Par ailleurs, l’Agefiph conseille et accompagne les entreprises dans leur politique handicap. Elle anime aussi des réseaux de référents handicap, composés de personnes chargées de mettre en œuvre les politiques handicap au sein des entreprises.
C’est grâce à toutes ces actions que le nombres de salariés handicapés employés dans les entreprises privées assujetties à l’obligation d’emploi a augmenté de 19% entre 2010 et 2014, pour s’élever au total à 400 400 personnes. Ainsi, l’argent versé par les entreprises est totalement réinvesti par l’Agefiph au service des entreprises et des personnes handicapées, afin d’améliorer de façon durable leur emploi.
En 2020, la loi a quelque peu évolué. En effet, l’unité d’assujettissement ne sera plus l’établissement mais l’entreprise. Cela signifie que si une entreprise possède plusieurs établissements, l’obligation d’emploi ne s’appliquera plus à chaque établissement individuellement, mais à la somme des effectifs de chacun des établissements faisant partie de l’entreprise. Par ailleurs les effectifs sont décomptés en moyenne sur l’année. Aussi, dans le calcul des BOETH, toutes les formes d’emploi seront désormais valorisées, de même qu’un recours à la sous-traitance sera toujours valorisé. Les accords agréés sont redynamisés et les minorations supprimées.
Une étude révèle qu’un extrait de spiruline améliorée réduit de 70% la libération d’une protéine du système immunitaire, provoquant une dangereuse « tempête » de cytokines dans les poumons. Les avantages potentiels pour la santé de la spiruline sont bien documentés. Selon une poignée de […]
UncategorizedUne étude révèle qu’un extrait de spiruline améliorée réduit de 70% la libération d’une protéine du système immunitaire, provoquant une dangereuse « tempête » de cytokines dans les poumons. Les avantages potentiels pour la santé de la spiruline sont bien documentés. Selon une poignée de chercheurs, « Cette algue bleu-vert contient de la C-phycocyanine (C-PC), une protéine liant les
pigments, qui améliore les activités d’antioxydation, anti-inflammatoire et anti-tumorale. »
Les scientifiques ont découvert qu’un extrait de spiruline photosynthétiquement améliorée réduit de 70% la libération d’une protéine du système immunitaire qui peut provoquer une arrivée conséquente de
cytokines dans les poumons entraînant une détresse respiratoire aiguë et des dommages aux organes. Or, ces tempêtes de cytokines – forme la plus grave du syndrome de libération des cytokines (SLC) désignant une production excessive de cytokines déclenchée par un agent pathogène, se manifestant par une
violente réponse inflammatoire du système immunitaire – sont responsables des cas critiques de Covid-19. Une recherche a été menée au MIGAL Galilee Research Institute, dans le nord d’Israël, à l’aide d’algues cultivées dans un laboratoire en Islande par la société israélienne Vaxa, fiancée par l’Union européenne pour explorer les traitements naturels du Covid-19.
Cette étude « indique que l’extrait d’algues peut être utilisé pour prévenir les tempêtes de cytokines s’il est administré aux patients peu de temps après le diagnostic », a déclaré l’un des chercheurs, chercheur en biotechnologie à IDC Herzliya. De futurs essais cliniques sont prévus, dans le but de formuler des gouttes de spiruline orales.
Si beaucoup de pays s’interrogent aujourd’hui sur un potentiel troisième reconfinement, l’Israël a fait le choix de ne pas attendre plus longtemps et de prendre les mesures nécessaires pour tenter d’endiguer la pandémie au plus vite, avec des mesures radicales. En septembre dernier, le pays […]
UncategorizedSi beaucoup de pays s’interrogent aujourd’hui sur un potentiel troisième reconfinement, l’Israël a fait le choix de ne pas attendre plus longtemps et de prendre les mesures nécessaires pour tenter d’endiguer la pandémie au plus vite, avec des mesures radicales. En septembre dernier, le pays était déjà le premier au monde à re-confiner.
Les mesures entrées en vigueur sont ainsi appliquées : il est de nouveau interdit de s’éloigner à plus d’1km de son domicile, il est également interdit de rendre visite à des amis, les transports publics sont quant à eux réduits, les frontières fermées aux ressortissants étrangers et les commerces contraints de garder porte close. Un coup dur pour ces commerçants qui commençaient seulement à sortir la tête de l’eau. Mais une différence demeure tout de même face aux deux premiers confinements du pays : les écoles restent cette fois-ci ouvertes. Ces mesures de troisième confinement, entrées en vigueur fin décembre 2020 pour une durée initialement fixée à deux semaines, restent aujourd’hui d’actualité. Le pays vient en effet, pour la troisième fois, de repousser l’échéance de ce confinement.
L’objectif du pays est de redescendre sous la barre des 1 000 nouveaux cas de Covid-19 par jour, ce qui est loin d’être le cas pour le moment pour ce pays qui comptabilisait encore il y a peu plus de 3 000 nouveaux cas quotidiens. Une lueur d’espoir permet cependant aux israéliens de rester optimistes quant à l’issue de ce confinement. En effet, selon le cabinet qui gère la crise sanitaire, cela pourrait bien être le dernier confinement. Et ce, pour une seule et simple raison. Si ce n’est pas le cas pour encore de nombreux pays, en Israël, le vaccin a été extrêmement bien accueilli et la campagne de vaccination continue de battre son plein et les autorités continuent d’espérer que ces effets significatifs seront visibles d’ici un mois. Confinement total et vaccination massive constituent donc la stratégie choisie par Israël pour sortir du Covid-19.
Le pays vaccine sa population à un rythme pour le moins effréné, comme nul par ailleurs dans le monde. L’objectif du gouvernement est d’avoir vacciné un quart de la population d’ici quelques semaines. Une opération sans précédent dans le monde, selon Benjamin Netanyahou. Israël compte 9 millions d’habitants et selon les chiffres du ministère de la santé, pour le moment, 360 000 ont déjà reçu la première dose de vaccin et peuvent d’ores et déjà prendre rendez-vous pour recevoir la seconde dose de ce vaccin, d’ici deux à trois semaines. Il s’agit donc belle et bien d’une campagne de vaccination solide et massive qui traduit un objectif clair du Gouvernement. Ce dernier souhaite avoir environ 150 000 personnes vaccinées par jour. Il déclarait « J’ai dit aux dirigeants des compagnies qui nous fournissent les vaccins que notre but était de vacciner 150 000 personnes par jour (…). Dès que ce sera réalisé, nous pourrons, au bout de 30 jours, sortir du coronavirus et rouvrir l’économie (…). »
Mais au delà des attentes, la réussite de cette campagne tient avant tout dans la confiance que la population a accordé au vaccin. Il y a en Israël une véritable adhésion à cette campagne de vaccination et ce qui nous permettra probablement dans un avenir proche de déterminer si le pays sera bien le premier au monde à sortir de cette pandémie du Covid-19, comme l’affirmait le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou. Déjà fragilisée avec la dissolution du Parlement il y a quelques semaines, les israéliens accusent le coup face au virus.
Mais ce n’est pas tout. En plus des colonies, il y a aussi ce que l’on appelle les Avants Postes, colonies sauvages illégales, même au regard du droit israélien. Selon l’ONG La Paix Maintenant, 97 de ces colonies sauvages ont poussé depuis 1990. Officiellement, les […]
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Mais ce n’est pas tout. En plus des colonies, il y a aussi ce que l’on appelle les Avants Postes, colonies sauvages illégales, même au regard du droit israélien. Selon l’ONG La Paix Maintenant, 97 de ces colonies sauvages ont poussé depuis 1990. Officiellement, les autorités israéliennes n’ont jamais donné leur accord. Mais dans la réalité, l’armée à assuré la sécurité de ces colons, qui se considèrent comme des pionniers. L’eau, l’électricité, le ramassage des poubelles, les bus scolaires… Tous les services leur ont été assurés. Alors, parce qu’elles sont illégales aux yeux de la loi israélienne, certaines de ces colonies sauvages ont été évacuées. C’est le cas de celle d’Amona, en février 2017. Toutefois, la colonisation ne devrait pas pour autant s’arrêter là. D’abord, parce que l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche lui a donné un coup d’accélérateur. Le Président américain a en effet multiplié les signaux encourageants vers Israël, en désignant par exemple un ambassadeur tout acquis à la cause de la colonisation. Ensuite, parce que le Premier Ministre, Benjamin Netanyahu a besoin du soutien des colons et de la droite nationale religieuse israélienne pour se maintenir au pouvoir. À la tête de la coalition la plus à droite de l’histoire d’Israël, il essaie donc par tous les moyens de blanchir ces colonies illégales. En mars 2017, il valide même la création d’une nouvelle colonie dans la Vallée de Shilo. La première depuis 25 ans. Une décision qui suit la légalisation par les députés israéliens un mois plus tôt, de milliers de logements construits sur des terres privées palestiniennes, et l’extension régulière de colonies déjà existantes. Officiellement donc, Benjamin Netanyahu prétend toujours soutenir la solution à deux États. Mais les intérêts des colons étant placés au centre de l’action gouvernementale, cette solution semble plus éloignée que jamais. Et ce, malgré la volonté de Donald Trump, comme se fut le cas de tous ces prédécesseurs, de parvenir à un accord final entre les deux partis.
Il y a quelques mois, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nacer Bourita, saluaient un accord de normalisation qualifié d’historique, des relations entre l’Etat hébreu et le Maroc, aussitôt dénoncé par les Palestiniens. M. Netanyahu déclare alors : « J’ai toujours cru en cette paix qui se concrétise aujourd’hui devant nos yeux. Je veux remercier le président Trump d’avoir mené ces accords », dans une allocution télévisée coïncidant avec le début des fêtes juives de Hanouka. Cet accord signe une victoire pour l’ancien Président américain ayant réussi un nouveau coup diplomatique. Sous sa gouvernance, quatre pays arabes ont, en quelques mois, décidé de reconnaître l’État d’Israël. Il y avait tout d’abord eu les Émirats Arabes Unis, Barheïn, le Soudan et aujourd’hui donc le Maroc.
Comment s’est déroulée la colonisation israélienne ? Partie 1.
Pour résoudre le conflit israélo-palestinien, une solution est défendue depuis des décennies : créer deux États distincts. Ainsi, il y aurait d’un côté Israël, reconnu comme État Juif, et de l’autre, un État Palestinien démilitarisé, constitué de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie. Le problème […]
UncategorizedPour résoudre le conflit israélo-palestinien, une solution est défendue depuis des décennies : créer deux États distincts. Ainsi, il y aurait d’un côté Israël, reconnu comme État Juif, et de l’autre, un État Palestinien démilitarisé, constitué de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie. Le problème qui se pose est que la Cisjordanie est aujourd’hui totalement morcelée. Les zones d’habitations palestiniennes s’entremêlent avec les colonies israéliennes. Et cette situation ne cesse de s’aggraver, rendant de plus en plus difficile l’émergence de deux états, clairement séparés. Pour comprendre comment a pu se produire une telle fragmentation, il faut faire un bond dans le temps.
À l’époque de l’Armistice de 1949, la Ligne verte sépare l’État d’Israël des pays arabes voisins tels que la Jordanie. Ce n’est pas à proprement parlé une frontière, mais plutôt un tracé de référence établi à l’époque comme une ligne de cessé le feu, elle a ensuite servi de base de discussion en vue de l’émergence de l’État Palestinien. Mais depuis, les choses se sont grandement compliquées. Il y a de ça 53 ans, en juin 1967, l’armée israélienne défait ses ennemis arabes pendant la guerre des 6 jours, et conquiert plusieurs territoires : Sinaï et la Bande de Gaza, appartenant alors à l’Egypte, le territoire syrien du plateau du Golan, et Jerusalem-Est, alors sous administration jordanienne, tout comme la Cisjordanie. C’est justement la Cisjordanie qui se trouve aujourd’hui au cœur des tensions. Après ces conquêtes militaires, il s’agit pour Israël d’occuper humainement le territoire. Des colonies de peuplement se développent, sous la pression de mouvements nationalistes et religieux. Leur but est double. D’une part, assurer des positions géographiques clés pour la sécurité du pays, et d’autre part, organiser le retour des juifs dans un grands Israël de racines bibliques. Dans les années 1990 les accords d’Oslo marquent une étape historique. Israéliens et palestiniens sont réunis à la table des négociations par le parrain américain. Ils s’entendent alors sur un plan par étapes, en vue de l’émergence d’un état palestinien.
La Cisjordanie, occupée par Israël, est alors divisée en 3 zones. D’abord la zone A, sous contrôle exclusif de l’autorité palestinienne, à la fois civile et militaire. Elle correspond aux grandes villes palestiniennes. Ensuite, la zone B, sous contrôle palestinien, où la sécurité est essentiellement assurée par Israël. Enfin, la zone C, placée entièrement sous contrôle israélien. Elle représente plus de 60% de la Cisjordanie et comprend notamment une zone militaire le long de la Vallée du Jourdain et les implantations israéliennes en Cisjordanie. Le problème, c’est que les colonies de peuplement ont continué de se développer et de s’étendre, et la plupart est sous contrôle israélien. On en compte aujourd’hui 131, habitées par 386 000 colons, sans compter ceux installées à Jérusalem-Est. Leur nombre n’a cessé de croitre au fil des années. Ils représentent 4% de la population israélienne, et 13% des habitants de la Cisjordanie. Certaines colonies sont même réunies dans ce que l’on appelle des blocs. C’est le cas de Ariel, Ma’Aleh Adumim et le Goush Etzion par exemple. Ces groupes de colonies ont leurs propres usines, leurs routes, interdites aux palestiniens. Ariel a même sa propre université. Véritables villes israéliennes en plein territoire palestinien, ces blocs seront certainement annexés par Israël, si un accord de paix était trouvé un jour.