Les news de France & Israël
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FinanceLa dernière étude choc de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sonne l’alarme : la pollution de l’air ambiant et les modes de vie malsains entraînent près de 7 400 décès prématurés chaque jour en Europe. Face à ce lourd bilan, les projecteurs sont désormais […]
Actualité SantéÀ l’aube d’une nouvelle ère où l’intelligence artificielle s’immisce dans presque tous les aspects de nos vies, un sujet brûlant et controversé refait surface : faut-il accorder le droit de vote aux robots ? Cette question soulève de profondes interrogations philosophiques, éthiques et juridiques sur […]
Actualité InnovationLa cybersécurité est un secteur stratégique et en pleine croissance, face aux menaces de plus en plus sophistiquées et fréquentes qui visent les systèmes informatiques. Parmi les acteurs innovants de ce domaine, on trouve OX Security, une jeune entreprise de cybersécurité basée à Tel-Aviv et […]
Business TechnologieLa cybersécurité est un secteur stratégique et en pleine croissance, face aux menaces de plus en plus sophistiquées et fréquentes qui visent les systèmes informatiques. Parmi les acteurs innovants de ce domaine, on trouve OX Security, une jeune entreprise de cybersécurité basée à Tel-Aviv et fondée par d’anciens responsables de Check Point Software, le leader mondial des solutions de sécurité réseau.
OX Security a développé un système de sécurité de la chaîne d’approvisionnement des logiciels qui protège tous les processus impliqués dans le développement, le déploiement et la distribution des logiciels avant qu’ils n’atteignent les clients. Ce système permet de détecter et de prévenir les attaques qui visent à compromettre ou à altérer les logiciels à la source, en utilisant des techniques d’analyse, de vérification et de cryptographie.
La sécurité de la chaîne d’approvisionnement des logiciels est l’ensemble des mesures visant à assurer l’intégrité, la confidentialité et la disponibilité des logiciels tout au long de leur cycle de vie, depuis leur conception jusqu’à leur utilisation finale. Elle concerne aussi bien les développeurs, les fournisseurs, les distributeurs que les utilisateurs des logiciels.
La chaîne d’approvisionnement des logiciels est exposée à de nombreux risques, tels que :
La sécurité de la chaîne d’approvisionnement des logiciels est donc essentielle pour garantir la qualité, la fiabilité et la performance des logiciels, ainsi que pour protéger les intérêts et la réputation des acteurs impliqués.
Voici une vidéo en anglais présentant cet outil :
Le système d’OX Security repose sur trois piliers :
Le système d’OX Security offre plusieurs avantages aux acteurs de la chaîne d’approvisionnement des logiciels :
OX Security est une start-up qui a été fondée en 2020 par d’anciens responsables de Check Point Software, une entreprise israélienne pionnière dans le domaine de la sécurité réseau. Parmi les fondateurs, on trouve :
OX Security bénéficie du soutien de plusieurs investisseurs de renom, comme Sequoia Capital, Bessemer Venture Partners ou Lightspeed Venture Partners. Elle a levé 20 millions de dollars lors de son tour de financement initial en 2020.
OX Security compte parmi ses clients des entreprises de premier plan dans divers secteurs, comme la finance, la santé, l’éducation ou l’énergie. Elle leur fournit des solutions sur mesure adaptées à leurs besoins et à leurs exigences.
OX Security a pour ambition de devenir un leader mondial dans le domaine de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement des logiciels. Elle prévoit de :
OX Security est donc une start-up prometteuse qui apporte une valeur ajoutée aux acteurs de la chaîne d’approvisionnement des logiciels. Elle contribue à renforcer la sécurité, la qualité et la confiance des logiciels, tout en réduisant les coûts et les risques. Elle s’inscrit dans l’écosystème dynamique et innovant de la cybersécurité israélienne, qui est reconnu comme un modèle à suivre dans le monde entier.
L’hydrogène est considéré comme l’un des vecteurs énergétiques les plus prometteurs pour la transition vers une économie bas carbone. Il permet de produire de l’électricité sans émettre de gaz à effet de serre, à condition qu’il soit produit à partir de sources renouvelables. Toutefois, l’hydrogène […]
Business InnovationL’hydrogène est considéré comme l’un des vecteurs énergétiques les plus prometteurs pour la transition vers une économie bas carbone. Il permet de produire de l’électricité sans émettre de gaz à effet de serre, à condition qu’il soit produit à partir de sources renouvelables. Toutefois, l’hydrogène présente aussi des défis majeurs en termes de stockage et de transport, car il est très volatil, inflammable et nécessite des infrastructures spécifiques.
C’est là qu’intervient Electriq Global, une start-up basée à Tirat Hacarmel, en Israël, qui a mis au point une nouvelle méthode de séparation de l’hydrogène de l’eau pour créer une énergie renouvelable alternative au carburant. Son carburant zéro émission est inerte, sûr, économe en énergie, facile à transporter, recyclable et d’une densité énergétique supérieure.
Le carburant d’Electriq Global est composé d’eau et d’un catalyseur organique appelé BH4 (tétrahydroborate). Lorsque le carburant est injecté dans un réacteur, il libère de l’hydrogène qui alimente une pile à combustible pour produire de l’électricité. Le catalyseur est ensuite récupéré et régénéré à partir d’eau et d’électricité renouvelable, ce qui permet de recycler le carburant indéfiniment.
Selon Electriq Global, son carburant présente plusieurs avantages par rapport à l’hydrogène conventionnel :
Electriq Global vise principalement les marchés du transport et de la production d’électricité hors réseau. La start-up a déjà réalisé plusieurs démonstrations de son carburant dans des véhicules électriques, des générateurs portables et des grues mobiles. Elle prévoit également de développer des solutions pour les bateaux, les trains, les avions et les camions.
Electriq Global affirme que son carburant peut réduire les émissions de CO2 de 80 % par rapport aux carburants fossiles, tout en offrant une autonomie et une performance similaires. La start-up espère ainsi contribuer à accélérer la transition vers une mobilité durable et décarbonée.
Electriq Global fait face à une forte concurrence dans le domaine de l’hydrogène, qui attire de plus en plus d’acteurs innovants et d’investissements. La start-up devra donc convaincre les utilisateurs potentiels de son carburant, tant sur le plan technique qu’économique. Elle devra également surmonter les barrières réglementaires et les normes de sécurité liées à l’utilisation de l’hydrogène.
Pour relever ces défis, Electriq Global mise sur sa technologie brevetée et son modèle d’affaires basé sur le partenariat. La start-up ne vend pas son carburant directement aux consommateurs, mais le fournit aux opérateurs locaux qui assurent la distribution et la régénération. Elle compte ainsi créer un réseau mondial de partenaires qui partageront sa vision et ses valeurs.
Electriq Global a déjà noué des collaborations avec des entreprises en Australie, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Japon et en Inde. Elle prévoit de lancer son carburant sur le marché en 2024, après avoir achevé la construction de sa nouvelle usine à Tirat Hacarmel, qui lui permettra de produire 100 tonnes de carburant par jour.
La fécondation in vitro (FIV) est une technique de procréation médicalement assistée (PMA) qui consiste à féconder un ovule avec un spermatozoïde en laboratoire, puis à transférer l’embryon obtenu dans l’utérus de la femme. La FIV est une option pour les couples ou les personnes […]
Business InnovationLa fécondation in vitro (FIV) est une technique de procréation médicalement assistée (PMA) qui consiste à féconder un ovule avec un spermatozoïde en laboratoire, puis à transférer l’embryon obtenu dans l’utérus de la femme. La FIV est une option pour les couples ou les personnes qui ont des difficultés à concevoir naturellement, mais elle n’est pas sans risques ni sans coûts. En effet, la FIV implique des traitements hormonaux, des interventions chirurgicales, des examens médicaux et des procédures complexes qui peuvent avoir des effets secondaires, des complications ou des échecs. De plus, la FIV est souvent coûteuse et non remboursée par les assurances ou les systèmes de santé.
C’est pourquoi une start-up israélienne, AIVF, a développé la première plateforme logicielle commercialisée pour les cliniques de FIV qui applique la science des données et l’intelligence artificielle (IA) pour rendre le processus de FIV plus précis et plus efficace. La plateforme, nommée EMA, est utilisée dans les centres de FIV du monde entier et offre un ensemble d’outils de numérisation et d’automatisation pour aider les cliniques de fertilité à optimiser les processus de FIV et les résultats pour les personnes à la recherche d’une PMA. Les futurs parents dépensent ainsi moins d’argent et mettent moins de temps pour avoir un bébé.
AIVF a été fondée en 2018 par Daniella Gilboa et le professeur Daniel Seidman, deux experts en médecine reproductive. Daniella Gilboa est une entrepreneure en série qui a créé plusieurs entreprises dans le domaine de la santé numérique. Le professeur Daniel Seidman est un gynécologue-obstétricien spécialisé en endocrinologie de la reproduction et en infertilité. Il est le directeur du centre de FIV du centre médical Sheba à Tel Aviv, le plus grand centre de FIV d’Israël.
Les deux cofondateurs ont eu l’idée de créer AIVF après avoir constaté les limites et les défis de la FIV dans leur pratique clinique. Ils ont réalisé que la FIV reposait encore largement sur des méthodes manuelles et subjectives, notamment pour l’évaluation et la sélection des embryons. En effet, les embryologistes doivent observer les embryons au microscope et leur attribuer une note en fonction de critères visuels tels que la forme, la taille, le nombre et la symétrie des cellules. Cette méthode est imprécise, variable et sujette à des erreurs humaines.
Les cofondateurs ont alors décidé de développer une solution basée sur l’IA qui pourrait analyser les images des embryons avec plus de précision et d’objectivité que l’œil humain. Ils ont ainsi créé AIVF avec l’ambition de révolutionner la FIV grâce à l’IA.
La vision d’AIVF est de conduire la prochaine génération de FIV en utilisant l’IA pour améliorer les décisions cliniques et les résultats des patients. La start-up se donne pour mission d’aider les patients, les cliniques et les laboratoires à atteindre les meilleurs résultats possibles en développant des solutions avancées basées sur l’IA. Ses solutions pionnières visent à converger la numérisation et l’automatisation dans la clinique de FIV pour aider les patients à parcourir un chemin plus fluide, plus rapide et plus accessible vers la parentalité.
AIVF se positionne comme un leader mondial dans le domaine de la technologie reproductive assistée par l’IA. La start-up a déjà levé 25 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A mené par Pitango HealthTech en juin 2022. Elle a également été sélectionnée parmi les 10 meilleures start-ups du programme d’accélération de Google for Startups en avril 2023. Elle compte actuellement plus de 50 employés et collabore avec plus de 100 cliniques de FIV dans le monde, notamment aux États-Unis, en Europe, en Asie et en Israël.
La technologie d’AIVF repose sur une plateforme logicielle appelée EMA, qui signifie Embryo Management Application. EMA est une plateforme d’aide à la décision basée sur l’IA qui est adaptée aux besoins spécifiques de la clinique de FIV. L’espace de travail numérique relie toute l’équipe de soins à une évaluation automatisée des embryons basée sur l’IA, à des communications simplifiées et à des outils d’analyse puissants.
EMA se compose de trois modules principaux :
AIVF offre plusieurs avantages aux cliniques de FIV et aux patients qui recourent à la PMA. Parmi ces avantages, on peut citer :
Waze est une application de navigation routière qui utilise les données fournies par les utilisateurs pour optimiser les trajets en fonction du trafic, des accidents, des travaux ou des contrôles de police. Créée en 2008 par une start-up israélienne, Waze a connu un succès fulgurant […]
Innovation TechnologieWaze est une application de navigation routière qui utilise les données fournies par les utilisateurs pour optimiser les trajets en fonction du trafic, des accidents, des travaux ou des contrôles de police. Créée en 2008 par une start-up israélienne, Waze a connu un succès fulgurant et a attiré l’attention des géants du web comme Facebook et Google, qui se sont disputés son rachat. Comment Waze a-t-elle réussi à se démarquer dans un secteur concurrentiel et à séduire la Californie, le berceau de la Silicon Valley ? Voici l’itinéraire d’une start-up innovante qui a transformé l’expérience des conducteurs du monde entier.
Waze est née de l’idée de deux entrepreneurs israéliens, Ehud Shabtai et Uri Levine, qui cherchaient à améliorer leur propre expérience de conduite. Passionné d’informatique, Ehud Shabtai avait développé un logiciel de navigation basé sur les cartes libres de droits de OpenStreetMap, qu’il avait installé sur son smartphone. Il s’est rendu compte que les cartes étaient souvent obsolètes ou imprécises, et qu’il n’avait pas accès aux informations en temps réel sur le trafic. Il a alors eu l’idée de créer une application qui permettrait aux utilisateurs de partager leurs données de localisation et de signaler les incidents sur la route, afin de créer une carte dynamique et collaborative. Il s’est associé à Uri Levine, un expert en marketing, pour lancer le projet en 2008, sous le nom de FreeMap Israel.
Voici comment utiliser cette application :
Pour développer leur application, les fondateurs de Waze ont adopté une approche communautaire et ludique, qui a permis de fidéliser les utilisateurs et de créer un réseau dense et actif. En effet, Waze fonctionne sur le principe du crowdsourcing, c’est-à-dire que les utilisateurs contribuent à la création et à la mise à jour des cartes, en envoyant leurs données de localisation et en signalant les événements sur la route. En échange, ils bénéficient d’un service gratuit et personnalisé, qui leur propose le meilleur itinéraire en fonction de leur destination et des conditions de circulation. Pour encourager la participation des utilisateurs, Waze a également introduit des éléments ludiques, comme un système de points, de badges et de classements, qui récompensent les contributions les plus utiles ou originales. Par exemple, les utilisateurs peuvent gagner des points en explorant de nouvelles routes, en corrigeant des erreurs sur les cartes ou en signalant des éléments insolites sur la route.
Après avoir conquis le marché israélien, Waze a décidé de se lancer à l’international en 2009, en changeant son nom pour un terme plus facile à prononcer dans différentes langues. Pour s’adapter aux spécificités de chaque pays, Waze a misé sur la collaboration avec des partenaires locaux, comme des médias, des associations ou des institutions publiques, qui ont contribué à promouvoir l’application et à enrichir les cartes avec des données pertinentes. Par exemple, en France, Waze a noué des partenariats avec Radio France, Le Parisien ou la Préfecture de Police de Paris. Waze a également su tirer parti des opportunités offertes par les événements mondiaux, comme la Coupe du Monde de football en 2010 ou les Jeux Olympiques de Londres en 2012, pour se faire connaître et attirer de nouveaux utilisateurs.
Le succès de Waze n’est pas passé inaperçu aux yeux des géants du web, qui ont vu dans cette start-up un potentiel concurrent ou un partenaire stratégique. En 2013, Facebook a entamé des négociations pour racheter Waze pour près d’un milliard de dollars, mais les discussions ont échoué en raison de divergences sur le lieu du siège social et sur la protection des données des utilisateurs. Finalement, c’est Google qui a remporté la mise, en juin 2013, en déboursant 1,15 milliard de dollars pour acquérir Waze. Ce rachat a été une reconnaissance pour la start-up israélienne, qui a pu bénéficier de la puissance et de la notoriété de Google, tout en conservant son autonomie et son identité. Cependant, il a également représenté un défi, car Waze a dû faire face à la concurrence d’autres applications de navigation, comme Apple Maps ou Here, et à la réglementation des autorités de la concurrence, qui ont imposé des restrictions sur le partage des données entre Google et Waze.
Depuis son rachat par Google, Waze a continué à innover et à se diversifier, en proposant de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux services à ses utilisateurs. Par exemple, Waze a lancé en 2015 un service de covoiturage nommé Waze Carpool, qui permet aux conducteurs et aux passagers de partager les frais d’un trajet commun, en fonction de leur destination et de leur horaire. Ce service vise à réduire le nombre de voitures sur les routes, à favoriser les rencontres entre les utilisateurs et à diminuer l’impact environnemental du transport. Waze a également développé des partenariats avec des acteurs du secteur automobile, comme Ford, Renault ou Toyota, pour intégrer son application dans les systèmes d’infodivertissement des véhicules. Enfin, Waze a renforcé son engagement social, en soutenant des causes humanitaires ou environnementales, comme la lutte contre le réchauffement climatique ou la protection des animaux.
Waze ne se contente pas d’être une simple application de navigation routière. Elle se veut être une plateforme intelligente et connectée, qui offre aux utilisateurs une expérience de conduite optimale et personnalisée. Pour cela, Waze utilise l’intelligence artificielle et le big data pour analyser les données fournies par les utilisateurs et leur proposer des solutions adaptées à leurs besoins et à leurs préférences. Par exemple, Waze peut suggérer aux utilisateurs des lieux à visiter, des restaurants à essayer ou des événements à ne pas manquer, en fonction de leur localisation et de leur historique. Waze peut également interagir avec d’autres applications ou services, comme Spotify, Amazon Alexa ou Uber, pour enrichir l’expérience des utilisateurs et leur faciliter la vie. Waze se positionne ainsi comme un assistant personnel et un compagnon de route pour les conducteurs du monde entier.
Fiverr est une plateforme en ligne qui met en relation des prestataires de services et des clients dans plus de 150 catégories, allant du graphisme à la rédaction, en passant par le marketing, la programmation ou la musique. Fondée en 2010 par Micha Kaufman et […]
BusinessFiverr est une plateforme en ligne qui met en relation des prestataires de services et des clients dans plus de 150 catégories, allant du graphisme à la rédaction, en passant par le marketing, la programmation ou la musique. Fondée en 2010 par Micha Kaufman et Shai Wininger, deux entrepreneurs israéliens, Fiverr a connu une croissance fulgurante et est devenue l’une des start-up les plus prometteuses d’Israël.
Fiverr fonctionne sur le principe du “gig”, c’est-à-dire une prestation de service à prix fixe, généralement à partir de 5 dollars (d’où le nom de Fiverr). Les prestataires, appelés “sellers”, proposent leurs services sur la plateforme et les clients, appelés “buyers”, peuvent les commander en quelques clics. Les paiements sont sécurisés et Fiverr prélève une commission de 20 % sur chaque transaction.
Fiverr offre une grande flexibilité aux sellers, qui peuvent choisir leurs horaires, leurs tarifs et leurs conditions de travail. Ils peuvent également proposer des options supplémentaires pour augmenter leurs revenus. Les buyers, quant à eux, bénéficient d’un large choix de services de qualité à des prix compétitifs. Ils peuvent également consulter les avis et les évaluations des autres clients pour se faire une idée du niveau de satisfaction des sellers.
Voici quelques conseils pour utiliser Fiverr :
Fiverr présente de nombreux avantages pour les sellers et les buyers. Pour les sellers, Fiverr est une opportunité de gagner de l’argent en exploitant leurs talents et leurs passions. Ils peuvent également développer leurs compétences, leur portfolio et leur réseau professionnel. Pour les buyers, Fiverr est une solution pratique et économique pour externaliser des tâches ponctuelles ou récurrentes. Ils peuvent ainsi se concentrer sur leur cœur de métier et optimiser leur productivité.
Fiverr est également un vecteur d’innovation et de créativité. La plateforme permet de découvrir des services originaux et insolites, comme la création d’un logo en Lego, la rédaction d’un poème personnalisé ou la réalisation d’une vidéo humoristique. Fiverr favorise ainsi l’émergence de nouvelles tendances et de nouveaux besoins.
Fiverr doit faire face à plusieurs défis pour maintenir sa position de leader sur le marché des services en ligne. Le premier défi est la concurrence, qui s’intensifie avec l’arrivée de nouveaux acteurs comme Upwork, Freelancer ou 99designs. Fiverr doit donc se différencier par la qualité de son service, la diversité de son offre et la fidélisation de sa communauté.
Le deuxième défi est la régulation, qui peut varier selon les pays et les secteurs d’activité. Fiverr doit respecter les lois locales en matière de fiscalité, de droit du travail ou de protection des données. Fiverr doit également veiller à prévenir les fraudes, les abus ou les violations des droits d’auteur.
Le troisième défi est la rentabilité, qui n’est pas encore assurée malgré le succès de la plateforme. Fiverr a réalisé un chiffre d’affaires de 189 millions de dollars en 2019, mais a affiché une perte nette de 33 millions de dollars. Fiverr doit donc trouver un équilibre entre sa croissance et sa profitabilité.
Fiverr a pour ambition de devenir le “Amazon des services”, c’est-à-dire la référence mondiale pour l’achat et la vente de services en ligne. Pour cela, Fiverr mise sur plusieurs leviers :
Fiverr est donc une start-up israélienne qui a su se faire une place de choix sur le marché des services en ligne. En proposant une solution simple, rapide et abordable pour acheter et vendre des services, Fiverr a séduit des millions d’utilisateurs à travers le monde. Fiverr a également contribué à l’essor de l’économie collaborative et à la transformation du monde du travail. Fiverr est ainsi un exemple de réussite et d’innovation à suivre.
Le samedi 7 octobre 2023, le mouvement islamiste palestinien Hamas a lancé une attaque surprise contre Israël, tirant des milliers de roquettes depuis la bande de Gaza et infiltrant des centaines de combattants en territoire israélien. L’attaque a fait des centaines de morts et de […]
Actualité IsraëlLe samedi 7 octobre 2023, le mouvement islamiste palestinien Hamas a lancé une attaque surprise contre Israël, tirant des milliers de roquettes depuis la bande de Gaza et infiltrant des centaines de combattants en territoire israélien. L’attaque a fait des centaines de morts et de blessés, et a entraîné la capture de plusieurs civils et militaires israéliens, dont au moins deux Français. Israël a riposté par des frappes aériennes et des opérations terrestres, visant les positions du Hamas et du Hezbollah au Liban, qui a également tiré des obus d’artillerie et des missiles guidés sur Israël. La situation a provoqué une crise humanitaire et diplomatique, avec des appels à un cessez-le-feu et à la libération des otages de la part de la communauté internationale.
Le Hamas est un mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, après avoir évincé le Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas. Le Hamas ne reconnaît pas l’existence d’Israël et appelle à sa destruction. Il considère la résistance armée comme le seul moyen de libérer la Palestine et de défendre les droits des Palestiniens. Le Hamas est considéré comme une organisation terroriste par Israël, les États-Unis, l’Union européenne et d’autres pays.
Le Hamas a revendiqué l’attaque contre Israël comme une réponse aux violations israéliennes des droits des Palestiniens, notamment à Jérusalem-Est, où les tensions sont montées ces derniers mois autour du statut du mont du Temple, un lieu saint pour les musulmans et les juifs. Le Hamas a également affirmé vouloir venger les victimes des frappes israéliennes sur la bande de Gaza, qui ont fait plus de 250 morts depuis le début de l’année. En outre, le Hamas a cherché à profiter du contexte régional instable, marqué par la guerre en Syrie, la crise au Liban et l’affaiblissement de l’Autorité palestinienne.
Voici une vidéo relatant cette nouvelle :
Israël a qualifié l’attaque du Hamas de guerre totale et de menace existentielle. Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a déclaré que son pays allait frapper fort le Hamas et le Hezbollah, et qu’il n’allait pas céder au chantage des otages. Il a également accusé l’Iran d’être derrière l’attaque, affirmant que Téhéran fournissait des armes et des fonds aux groupes islamistes. Israël a mobilisé ses forces de défense et activé son système antimissile Dôme de fer pour intercepter les roquettes du Hamas. Il a également lancé des frappes aériennes sur la bande de Gaza et le sud du Liban, ciblant les infrastructures militaires et civiles du Hamas et du Hezbollah. Selon l’armée israélienne, plus de 500 cibles ont été touchées depuis le début de l’offensive.
La situation humanitaire est dramatique dans la bande de Gaza, où les habitants sont pris au piège entre les frappes israéliennes et les tirs du Hamas. Selon le ministère palestinien de la Santé, plus de 256 personnes ont été tuées, dont 66 enfants, et plus de 1 900 blessées depuis le début de l’attaque. Les infrastructures sanitaires, électriques et hydrauliques sont gravement endommagées, entraînant des pénuries d’eau, de nourriture et de médicaments. Les Nations unies ont appelé à un accès humanitaire urgent pour fournir une assistance aux civils.
En Israël, le bilan est également lourd, avec plus de 300 morts et près de 2 000 blessés, dont 345 dans un état critique. Parmi les victimes, on compte au moins deux Français, tués par des roquettes du Hamas. Plusieurs autres ressortissants français sont portés disparus ou retenus en otage par le Hamas, selon le ministère français des Affaires étrangères. Les villes israéliennes proches de la frontière avec Gaza, comme Sderot ou Ashkelon, sont les plus touchées par les tirs du Hamas. Les habitants vivent dans la peur et doivent se réfugier dans des abris à chaque alerte.
La France a condamné fermement l’attaque du Hamas contre Israël, qu’elle a qualifiée d’inacceptable et d’intolérable. Le président français Emmanuel Macron a exprimé sa solidarité avec Israël et son soutien au droit à la légitime défense. Il a également dénoncé le chantage insupportable du Hamas sur les otages, et appelé à leur libération immédiate et sans condition. Il a en outre demandé l’arrêt des hostilités et la reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens, dans le cadre d’une solution à deux États.
La position de la France a été soutenue par la majorité de la classe politique française, qui a manifesté son appui à Israël lors d’une marche de solidarité organisée à Paris par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Seul Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise, a critiqué à mots couverts la riposte israélienne, estimant que la violence ne produit et ne reproduit qu’elle-même. Il a également appelé à une solution politique au conflit israélo-palestinien.
Le voyage d’affaires est un secteur en pleine mutation, sous l’effet des technologies numériques qui bouleversent les pratiques, les attentes et les enjeux des acteurs impliqués. Dans ce contexte, comment se positionne William Edel, PDG de Wagram Voyages, une agence spécialisée dans la gestion des […]
BusinessLe voyage d’affaires est un secteur en pleine mutation, sous l’effet des technologies numériques qui bouleversent les pratiques, les attentes et les enjeux des acteurs impliqués. Dans ce contexte, comment se positionne William Edel, PDG de Wagram Voyages, une agence spécialisée dans la gestion des déplacements professionnels et l’organisation d’événements ? Quelle est sa vision du voyage d’affaires à l’ère du numérique ? Quels sont les défis et les opportunités qu’il identifie pour son activité ? Cet article propose de répondre à ces questions en s’appuyant sur l’expertise de William Edel.
Selon William Edel, les technologies numériques (TN) sont devenues un facteur clé de la performance des entreprises et des destinations touristiques, en permettant de réduire les distances, de faciliter la communication, de diversifier les usages et de co-construire les expériences. Il s’agit d’un phénomène historique, qui a connu plusieurs étapes depuis l’avènement d’Internet dans les années 1990, jusqu’à l’émergence de l’Internet 4.0, caractérisé par l’intelligence artificielle, le big data et l’internet des objets.
Voici une vidéo relatant les innovations dans le secteur du voyage d’affaires :
Le numérique a également eu un impact majeur sur le voyage d’affaires, en modifiant les comportements et les besoins des voyageurs, en redistribuant le pouvoir entre les parties prenantes et en remettant en question le modèle économique traditionnel. William Edel observe que la crise sanitaire a accéléré ces transformations, en entraînant une réduction des déplacements, une digitalisation des processus et des services, une concurrence accrue et une exigence croissante de responsabilité sociale et environnementale. Face à ces évolutions, il estime que 2022 sera une année de réajustement, tandis que 2023 sera celle de la révolution.
Pour s’adapter à ce nouveau contexte, William Edel a mis en place une stratégie basée sur l’innovation, la qualité et la RSE. Il a ainsi développé des solutions numériques adaptées aux besoins de ses clients, comme des plateformes de réservation en ligne, des applications mobiles ou des événements digitaux. Il a également renforcé son positionnement sur le segment du voyage d’affaires responsable, en proposant des prestations écoresponsables, en passant la certification ISO 20121 et en rejoignant le label positiv workplace. Enfin, il a misé sur la proximité et la personnalisation de son offre, en s’appuyant sur son expertise métier et son réseau Selectour Afat.
William Edel est conscient que le numérique représente aussi un défi pour le voyage d’affaires de demain, qui devra faire face à une concurrence accrue, à une réglementation plus stricte et à une évolution constante des technologies. Il considère que le rôle des agences de voyage d’affaires sera de plus en plus celui d’un conseil et d’un accompagnateur, capable d’apporter une valeur ajoutée à ses clients, en termes de sécurité, de qualité et de responsabilité. Il pense également que le numérique ne remplacera pas le contact humain, qui reste essentiel pour créer du lien, partager des émotions et générer de la confiance.
Le voyage d’affaires à l’ère du numérique est un secteur en pleine mutation, qui offre à la fois des opportunités et des défis pour les acteurs impliqués. William Edel, PDG de Wagram Voyages et Wagram et Vous, a su s’adapter à ces évolutions, en développant une stratégie basée sur le numérique, la qualité et la RSE. Il se positionne ainsi comme un acteur innovant et responsable, qui accompagne ses clients dans la réussite de leurs déplacements professionnels et de leurs événements.
Vous êtes à la recherche d’une agence de voyages d’affaires qui vous accompagne dans la gestion et l’optimisation de vos déplacements professionnels ? Vous souhaitez bénéficier d’un service personnalisé, d’une expertise reconnue et d’un réseau international ? Alors, découvrez Wagram Voyages, l’agence qui s’occupe de […]
BusinessVous êtes à la recherche d’une agence de voyages d’affaires qui vous accompagne dans la gestion et l’optimisation de vos déplacements professionnels ? Vous souhaitez bénéficier d’un service personnalisé, d’une expertise reconnue et d’un réseau international ? Alors, découvrez Wagram Voyages, l’agence qui s’occupe de tout pour vous faire voyager mieux.
Wagram Voyages est une agence de voyages d’affaires créée en 1979, qui compte aujourd’hui plus de 50 collaborateurs et qui réalise un chiffre d’affaires de plus de 40 millions d’euros. Spécialisée dans le secteur privé, public et ONG, elle propose des solutions sur-mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque client.
Wagram Voyages vous offre un accompagnement complet pour vos voyages d’affaires, que ce soit pour la réservation de vos billets d’avion, de vos hôtels, de vos locations de voiture, ou pour la gestion de vos visas, de vos assurances, de vos notes de frais, etc. Vous pouvez réserver en ligne via une plateforme dédiée, par téléphone ou par email, et bénéficier d’un service d’assistance 24h/24 et 7j/7 en cas d’imprévu. Selon William Edel, l’agence de voyages cherche à proposer à ses clients des services sur-mesure.
En choisissant Wagram Voyages, vous profitez de nombreux avantages :
Voici une vidéo présentant Selectour :
Wagram Voyages est membre du réseau Selectour depuis 1983. Selectour est le premier réseau d’agences de voyages indépendantes en France, avec plus de 1200 points de vente. Ce réseau permet à Wagram Voyages de bénéficier d’une puissance d’achat, d’une centrale de paiement, d’un outil technologique performant et d’une offre diversifiée. Selectour est également partenaire du réseau Radius Travel, qui regroupe plus de 100 agences dans 80 pays, offrant ainsi une couverture mondiale à Wagram Voyages.
Wagram Voyages est l’agence de voyages d’affaires qu’il vous faut si vous cherchez un service personnalisé, une expertise reconnue et un réseau international. Depuis 40 ans, elle s’engage à vous faire voyager mieux, en respectant vos contraintes budgétaires, votre politique voyages et vos valeurs.
Nicolas Sarkozy et François Hollande sont deux anciens présidents de la République française qui se sont affrontés lors de l’élection présidentielle de 2012. Depuis, leur relation est marquée par une forte animosité et des attaques réciproques sur divers sujets politiques, économiques ou personnels. Quelles sont […]
Actualité FranceNicolas Sarkozy et François Hollande sont deux anciens présidents de la République française qui se sont affrontés lors de l’élection présidentielle de 2012. Depuis, leur relation est marquée par une forte animosité et des attaques réciproques sur divers sujets politiques, économiques ou personnels. Quelles sont les origines et les manifestations de cette tension entre les deux hommes ?
Le premier signe de la tension entre Nicolas Sarkozy et François Hollande remonte à la passation de pouvoir qui a eu lieu le 15 mai 2012 au palais de l’Élysée. Selon le protocole, le président sortant doit raccompagner son successeur à la sortie du palais après leur poignée de main symbolique. Or, François Hollande n’a pas respecté cette tradition et a laissé Nicolas Sarkozy partir seul, ce qui a été perçu comme un manque de courtoisie républicaine et de reconnaissance envers son prédécesseur. Nicolas Sarkozy a exprimé son agacement à plusieurs reprises sur ce sujet, tandis que François Hollande a dit plus tard regretter ce geste.
Voici une vidéo relatant les propos de Sarkozy :
Au-delà de cet épisode, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont des visions politiques très différentes, voire opposées, sur de nombreux sujets. Par exemple, ils se sont opposés sur la question du nucléaire, l’un défendant le maintien de cette filière stratégique pour la France, l’autre prévoyant la fermeture progressive de 24 centrales en accord avec les écologistes. Ils ont également eu des désaccords sur la politique étrangère, notamment sur le dossier ukrainien, où Nicolas Sarkozy a plaidé pour la neutralité de l’Ukraine face à la Russie, tandis que François Hollande a soutenu l’intégration européenne du pays et condamné l’annexion de la Crimée par Moscou.
En plus de leurs divergences politiques, Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont livrés à des attaques personnelles récurrentes, témoignant d’un profond mépris mutuel. Ainsi, Nicolas Sarkozy aurait déclaré à propos de François Hollande : « Ce n’est pas que je le hais, mais je le méprise ». Il se serait également moqué régulièrement de son physique, notamment de son embonpoint, en lui demandant : « T’as pas pris un kilo ? ». De son côté, François Hollande n’a pas hésité à critiquer le bilan et le comportement de Nicolas Sarkozy, en le qualifiant d’irresponsable, d’gité ou d’imprudent.
La tension entre Nicolas Sarkozy et François Hollande ne semble pas s’apaiser avec le temps. Les deux anciens présidents continuent de s’écharper sur les plateaux télévisés, dans les livres ou dans les coulisses politiques. Ils se disputent également l’héritage et l’influence au sein de leurs partis respectifs, Les Républicains et le Parti socialiste. Certains observateurs estiment même qu’ils pourraient se retrouver face à face lors de la prochaine élection présidentielle de 2027, si Emmanuel Macron ne se représente pas ou n’est pas réélu. Dans ce cas, la tension entre les deux rivaux pourrait atteindre des sommets inédits.
Le Haut Karabakh est une région montagneuse du Caucase du Sud, peuplée majoritairement d’Arméniens, mais reconnue internationalement comme faisant partie de l’Azerbaïdjan. Depuis des décennies, ce territoire est au cœur d’un conflit sanglant entre les deux pays voisins, qui se sont affrontés à plusieurs reprises […]
ActualitéLe Haut Karabakh est une région montagneuse du Caucase du Sud, peuplée majoritairement d’Arméniens, mais reconnue internationalement comme faisant partie de l’Azerbaïdjan. Depuis des décennies, ce territoire est au cœur d’un conflit sanglant entre les deux pays voisins, qui se sont affrontés à plusieurs reprises pour le contrôler. Le 19 septembre 2023, l’Azerbaïdjan a lancé une opération militaire d’envergure contre les forces arméniennes au Haut Karabakh, provoquant la mort de nombreux civils et la réaction de la communauté internationale. Quelles sont les origines de ce conflit ? Quels sont les enjeux actuels ? Quelles sont les perspectives de paix ?
Le Haut Karabakh, ou Artsakh en arménien, est une région historiquement peuplée d’Arméniens, qui ont été victimes d’un génocide perpétré par l’Empire ottoman entre 1915 et 1923. Après la Première Guerre mondiale, le Haut Karabakh fait partie de la République démocratique d’Azerbaïdjan, qui est ensuite intégrée à l’Union soviétique en 1922. Sous le régime communiste, le Haut Karabakh est rattaché à la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan, malgré les revendications des Arméniens qui demandent son rattachement à la République socialiste soviétique d’Arménie.
Voici une vidéo relatant cette nouvelle :
En 1988, les tensions s’exacerbent entre les deux communautés, et des affrontements éclatent entre les forces azerbaïdjanaises et les séparatistes arméniens, soutenus par l’Arménie. En 1991, après la chute de l’URSS, le Haut Karabakh proclame son indépendance, non reconnue par la communauté internationale. Une guerre éclate alors entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, qui fait plus de 30 000 morts et des centaines de milliers de déplacés. En 1994, un cessez-le-feu est signé sous l’égide du Groupe de Minsk, coprésidé par la France, la Russie et les États-Unis. Le Haut Karabakh reste sous le contrôle des forces arméniennes, ainsi que sept districts adjacents appartenant à l’Azerbaïdjan.
Malgré le cessez-le-feu, la situation reste instable au Haut Karabakh, où des incidents armés se produisent régulièrement le long de la ligne de contact. Les négociations de paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie sont au point mort, chacun campant sur ses positions. L’Azerbaïdjan exige le retrait des forces arméniennes du Haut Karabakh et des territoires occupés, qu’il considère comme faisant partie intégrante de sa souveraineté territoriale. L’Arménie soutient le droit à l’autodétermination du peuple du Haut Karabakh, qui se considère comme une république indépendante. Le statut final du Haut Karabakh reste donc un sujet de discorde majeur entre les deux parties.
Le 19 septembre 2023, l’Azerbaïdjan a lancé une opération militaire d’envergure contre les forces arméniennes au Haut Karabakh, qu’il qualifie d'”antiterroriste”. Selon Bakou, cette opération fait suite à la mort de quatre policiers et de deux civils azerbaïdjanais dans l’explosion de mines sur une route vers Choucha, ville du Karabakh sous contrôle azerbaïdjanais. L’armée azerbaïdjanaise affirme avoir pris le contrôle de plus de 60 positions des séparatistes arméniens, et avoir ciblé des infrastructures civiles et militaires à Stepanakert, la capitale du Haut Karabakh, et dans d’autres villes de la région.
Les autorités séparatistes arméniennes dénoncent une agression injustifiée et disproportionnée, et affirment résister aux assauts de l’ennemi. Elles font état de la mort d’au moins huit civils et de 80 blessés, dont des femmes, des personnes âgées et des enfants.
L’opération militaire de l’Azerbaïdjan a suscité la réaction de la communauté internationale, qui appelle à la cessation immédiate des hostilités et au respect du cessez-le-feu. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit “profondément préoccupé” par la situation au Haut Karabakh, et a exhorté les parties à “s’engager sans délai dans un dialogue constructif”. Le président français, Emmanuel Macron, a condamné “l’attaque” de l’Azerbaïdjan, et a appelé à “la reprise des négociations” sous l’égide du Groupe de Minsk.
Le président russe, Vladimir Poutine, a exprimé sa “sérieuse inquiétude” face à l’escalade militaire, et a appelé à “la restauration du statu quo”. Le président américain, Joe Biden, a déclaré que “les États-Unis sont prêts à aider à trouver une solution pacifique et durable au conflit”. La Turquie, alliée de l’Azerbaïdjan, a en revanche apporté son soutien à l’opération militaire de Bakou, et a accusé l’Arménie d’être “l’agresseur” dans le conflit.
Le conflit au Haut Karabakh revêt des enjeux stratégiques importants pour les acteurs régionaux et internationaux. Le Caucase du Sud est une région située à la croisée de l’Europe, de l’Asie et du Moyen-Orient, où transitent des oléoducs et des gazoducs reliant la mer Caspienne aux marchés européens. L’Azerbaïdjan est un pays riche en hydrocarbures, qui cherche à renforcer sa souveraineté territoriale et à diversifier ses partenariats économiques. L’Arménie est un pays enclavé et pauvre, qui dépend largement de la Russie pour sa sécurité et son énergie.
La Turquie est un acteur régional influent, qui cherche à étendre son influence dans son voisinage proche et à soutenir ses frères turcophones d’Azerbaïdjan. La Russie est un acteur historique dans le Caucase du Sud, qui cherche à préserver son rôle de médiateur dans le conflit et à maintenir son influence sur les deux parties. L’Union européenne est un acteur économique majeur dans la région, qui cherche à promouvoir la stabilité, la démocratie et les droits de l’homme.
Les perspectives de paix au Haut Karabakh sont incertaines, tant les positions des parties sont éloignées et les tensions sont vives. Le processus de négociation mené par le Groupe de Minsk n’a pas abouti à une solution politique durable au conflit. Les principes de base proposés par les médiateurs prévoient le retrait progressif des forces arméniennes des territoires occupés autour du Haut Karabakh, le retour des personnes déplacées, le déploiement d’une force de maintien de la paix internationale, le statut provisoire du Haut Karabakh garantissant sa sécurité et son autonomie, ainsi qu’un référendum sur son statut final. Ces principes n’ont pas été acceptés par les parties, qui restent attachées à leurs revendications territoriales et identitaires.