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Business IsraëlLa transat Jacques Vabre, aussi appelée la Route du Café, est une course à la voile en double qui relie Le Havre à Salvador de Bahia au Brésil tous les deux ans. Créée en 1993, elle célèbre le lien historique entre ces deux villes, qui […]
Actualité FranceShark Robotics est une entreprise française spécialisée dans la conception et la fabrication de robots utilitaires capables d’intervenir dans des situations dangereuses pour l’homme. Fondée en 2016 par Cyrille Kabbara, un expert en stratégie et intelligence économique, Shark Robotics s’est imposée comme un leader mondial […]
Business InnovationAmazon.com Inc. (AMZN) est l’une des entreprises les plus puissantes et les plus innovantes du monde, avec une domination dans le commerce électronique, le cloud computing, l’intelligence artificielle et le divertissement numérique. Fondée par Jeff Bezos en 1994 comme une simple librairie en ligne, Amazon […]
FinanceAmazon.com Inc. (AMZN) est l’une des entreprises les plus puissantes et les plus innovantes du monde, avec une domination dans le commerce électronique, le cloud computing, l’intelligence artificielle et le divertissement numérique. Fondée par Jeff Bezos en 1994 comme une simple librairie en ligne, Amazon est devenue un géant de la technologie qui emploie plus de 1,5 million de personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 500 milliards de dollars.
Investir dans les actions Amazon peut être une opportunité intéressante pour les investisseurs qui cherchent à profiter de la croissance continue de l’entreprise et de sa diversification dans de nouveaux marchés.
Amazon est une société cotée au NASDAQ, le principal marché boursier américain pour les entreprises technologiques. Le symbole boursier d’Amazon est AMZN. Amazon fait partie de l’indice S&P 500, qui regroupe les 500 plus grandes entreprises américaines par capitalisation boursière, ainsi que du NASDAQ 100, qui regroupe les 100 plus grandes entreprises technologiques américaines.
Amazon est principalement connue pour son activité de commerce électronique, qui représente environ la moitié de son chiffre d’affaires. Amazon vend des produits et des services à travers ses sites web et ses applications mobiles, ainsi que par le biais de sa plateforme Marketplace, qui permet à des vendeurs tiers de proposer leurs produits aux clients d’Amazon. Amazon offre également à ses clients des avantages tels que la livraison rapide et gratuite, le streaming vidéo et musical, les livres électroniques et les jeux avec son service d’abonnement Prime.
Voici des conseils utiles en vidéo :
Mais Amazon n’est pas seulement une entreprise de commerce électronique. Amazon est aussi le leader mondial du cloud computing avec sa division Amazon Web Services (AWS), qui fournit des services d’infrastructure informatique à la demande à des entreprises de tous secteurs et de toutes tailles. AWS représente environ 12% du chiffre d’affaires d’Amazon, mais plus de la moitié de son bénéfice opérationnel.
Amazon est également présente dans d’autres domaines tels que l’intelligence artificielle avec son assistant vocal Alexa, le divertissement numérique avec ses studios de production et sa plateforme de streaming Twitch, la santé avec sa pharmacie en ligne et son service de télémédecine, ou encore la logistique avec sa flotte de véhicules autonomes et ses drones de livraison.
Investir dans les actions Amazon présente plusieurs avantages potentiels pour les investisseurs :
Meta, l’entreprise autrefois connue sous le nom de Facebook, a publié mercredi ses résultats financiers pour le premier trimestre de 2023. Et ils sont plutôt encourageants : pour la première fois depuis près d’un an, le géant des réseaux sociaux a enregistré une croissance de […]
FinanceMeta, l’entreprise autrefois connue sous le nom de Facebook, a publié mercredi ses résultats financiers pour le premier trimestre de 2023. Et ils sont plutôt encourageants : pour la première fois depuis près d’un an, le géant des réseaux sociaux a enregistré une croissance de son chiffre d’affaires, qui a atteint 29,1 milliards de dollars, en hausse de 17% sur un an. Le bénéfice net a également augmenté de 12%, à 9,5 milliards de dollars.
Ces chiffres ont fait bondir l’action de Meta de 12% dans les échanges après la clôture de la Bourse, confirmant la bonne dynamique de l’entreprise depuis que son fondateur et PDG Mark Zuckerberg a annoncé que 2023 serait une “année de transition” vers la métaverse, un univers virtuel où les utilisateurs peuvent interagir entre eux et avec des contenus numériques.
Mais qu’est-ce qui explique cette performance ? Et comment Meta compte-t-il poursuivre sur cette lancée ? Voici quelques éléments de réponse.
Voici une vidéo en anglais relatant cette nouvelle :
Malgré les changements de nom et de stratégie, Meta reste avant tout une entreprise qui tire l’essentiel de ses revenus de la publicité en ligne. Et ce secteur a connu une forte reprise après la crise sanitaire qui avait affecté les dépenses des annonceurs en 2022.
Selon Meta, la croissance du chiffre d’affaires publicitaire, qui représente 97% du total, est due à une augmentation du nombre d’utilisateurs et du prix moyen des annonces. Le groupe revendique 3,58 milliards d’utilisateurs actifs mensuels sur l’ensemble de ses plateformes (Meta, Instagram, WhatsApp et Messenger), soit une hausse de 12% sur un an. Le prix moyen des annonces a quant à lui augmenté de 47%, tandis que le nombre d’annonces diffusées a diminué de 20%.
Meta a également bénéficié de la comparaison avec le premier trimestre de 2022, qui avait été marqué par un impact négatif des nouvelles règles de confidentialité imposées par Apple sur les appareils iOS. Ces règles limitent la capacité des applications comme Meta à collecter et à utiliser les données des utilisateurs pour cibler les publicités. Meta avait alors prévenu que cela pourrait affecter sa croissance à long terme.
Si la publicité reste le pilier de Meta, l’entreprise mise désormais sur le métaverse pour se diversifier et se renouveler. Il s’agit d’un projet ambitieux qui vise à créer un univers virtuel où les utilisateurs pourront se connecter entre eux et avec des contenus numériques grâce à des technologies comme la réalité augmentée et la réalité virtuelle.
Meta a déjà investi massivement dans ce domaine, en rachetant notamment des entreprises spécialisées comme Oculus (casques VR), BigBox VR (jeux VR) ou Unit 2 Games (plateforme de création de jeux). Il a également annoncé la création d’une division dédiée à la métaverse, dirigée par Andrew Bosworth, un proche collaborateur de Zuckerberg.
Mais ce pari n’est pas sans risques. D’une part, il implique des coûts importants en recherche et développement, qui ont atteint 6,9 milliards de dollars au premier trimestre, soit 24% du chiffre d’affaires. D’autre part, il suppose que les utilisateurs adhèrent à cette vision et adoptent massivement les technologies nécessaires pour accéder à la métaverse.
Or, pour l’instant, ces technologies restent encore peu répandues et peu accessibles. Selon les estimations du cabinet IDC, il s’est vendu environ 14 millions de casques VR dans le monde en 2022, soit moins de 1% du nombre d’utilisateurs de Meta.
Nostradamus est un nom qui évoque à la fois mystère et fascination. Ce médecin, astrologue et écrivain français du XVIe siècle est connu pour ses prédictions sur l’avenir de l’humanité, qu’il a consignées dans un recueil intitulé Les Prophéties. Mais qui était vraiment cet homme […]
ActualitéNostradamus est un nom qui évoque à la fois mystère et fascination. Ce médecin, astrologue et écrivain français du XVIe siècle est connu pour ses prédictions sur l’avenir de l’humanité, qu’il a consignées dans un recueil intitulé Les Prophéties. Mais qui était vraiment cet homme qui a marqué l’histoire et la culture populaire ? Quels sont les secrets de sa méthode divinatoire ? Et quelles sont les principales prophéties qu’on lui attribue ?
Nostradamus, de son vrai nom Michel de Nostredame, est né le 14 décembre 1503 à Saint-Rémy-de-Provence, dans une famille juive convertie au catholicisme. Il fait des études de médecine à Montpellier et devient docteur en 1529. Il se fait remarquer par son succès dans la lutte contre la peste, qui ravage l’Europe à cette époque. Il utilise des remèdes à base de plantes et des méthodes d’hygiène innovantes.
Voici une vidéo relatant les prophéties de Nostradamus :
Nostradamus s’intéresse aussi à l’astrologie, qu’il considère comme une science complémentaire à la médecine. Il rédige des almanachs annuels où il donne des prévisions météorologiques, agricoles et politiques. Il acquiert une certaine notoriété et reçoit des commandes de personnalités importantes, comme le roi Henri II ou la reine Catherine de Médicis.
Nostradamus affirme avoir reçu un don de prophétie dès son enfance. Il dit avoir eu des visions nocturnes où il voyait des événements futurs. Pour les interpréter, il se base sur l’observation des astres et sur l’étude de la Bible, notamment du livre de l’Apocalypse. Il utilise aussi la technique de la quadrature, qui consiste à diviser le ciel en quatre parties égales et à y associer des symboles.
Nostradamus rédige ses prophéties sous forme de quatrains (des poèmes de quatre vers) en français mélangé à du latin, du grec et de l’hébreu. Il les regroupe en centurie (des chapitres de cent quatrains) et les publie en 1555 sous le titre Les Prophéties. Il en rédige dix au total, mais seules sept sont parvenues jusqu’à nous. Il dit avoir voulu rendre ses textes obscurs pour éviter la censure de l’Inquisition.
Les prophéties de Nostradamus ont suscité de nombreuses controverses et interprétations au fil des siècles. Certains y voient des prédictions précises et vérifiées, d’autres des coïncidences ou des falsifications. Parmi les événements que Nostradamus aurait annoncés, on peut citer :
Le groupe LVMH, leader mondial du luxe, a franchi un nouveau cap historique en intégrant le top 10 des plus grandes capitalisations boursières au monde, selon un classement établi par Bloomberg jeudi 13 avril. Avec une valeur de marché de 486 milliards de dollars, LVMH […]
Actualité FinanceLe groupe LVMH, leader mondial du luxe, a franchi un nouveau cap historique en intégrant le top 10 des plus grandes capitalisations boursières au monde, selon un classement établi par Bloomberg jeudi 13 avril. Avec une valeur de marché de 486 milliards de dollars, LVMH devance désormais des géants comme Exxon Mobil, Walmart ou Coca-Cola.
Comment expliquer cette performance exceptionnelle du groupe dirigé par Bernard Arnault ? Quels sont les atouts et les défis de LVMH dans un secteur du luxe en pleine mutation ? Voici quelques éléments de réponse.
LVMH a su tirer son épingle du jeu face à la crise sanitaire qui a frappé de plein fouet le secteur du luxe en 2020. Après avoir enregistré une baisse de 16% de son chiffre d’affaires et de 28% de son résultat opérationnel l’an dernier, le groupe a rebondi avec force au premier trimestre 2021, affichant une croissance organique de 30% par rapport à la même période en 2019, avant la pandémie.
Voici une vidéo présentant tout le potentiel de ce groupe français :
Ce redressement s’explique notamment par la forte demande des consommateurs chinois, qui représentent près de 40% du marché mondial du luxe. LVMH a également bénéficié de la reprise des ventes en ligne, qui ont bondi de 62% en 2020 et qui continuent de progresser. Enfin, le groupe a profité de l’acquisition du joaillier américain Tiffany, finalisée en janvier 2021 après plusieurs mois de négociations.
LVMH dispose d’un portefeuille de marques prestigieuses et diversifiées dans tous les segments du luxe : mode et maroquinerie (Louis Vuitton, Dior, Fendi…), parfums et cosmétiques (Guerlain, Givenchy, Sephora…), montres et joaillerie (Bulgari, Tag Heuer, Tiffany…), vins et spiritueux (Moët & Chandon, Hennessy, Dom Pérignon…), distribution sélective (Le Bon Marché, La Samaritaine…) et autres activités (Belmond, Cheval Blanc…).
Cette diversification permet au groupe de réduire sa dépendance à un seul métier ou à une seule zone géographique. Elle lui offre également des opportunités de synergies et de croissance externe. LVMH n’hésite pas à investir dans des marques émergentes ou à se renforcer dans des secteurs stratégiques. Par exemple, le groupe a récemment pris une participation minoritaire dans la marque de streetwear Madhappy et a racheté la maison italienne Emilio Pucci.
LVMH se distingue également par sa capacité à innover et à s’adapter aux nouvelles tendances du marché du luxe. Le groupe mise sur la créativité et le savoir-faire de ses équipes pour proposer des produits et des services qui répondent aux attentes des consommateurs, notamment les plus jeunes. LVMH investit aussi dans la recherche et le développement pour améliorer la qualité et la durabilité de ses offres.
Par ailleurs, LVMH s’efforce de renforcer son engagement social et environnemental, face à une demande croissante de transparence et de responsabilité de la part des clients. Le groupe a ainsi lancé en 2019 le programme Life 360, qui vise à réduire son empreinte carbone, à préserver les ressources naturelles et à soutenir les communautés locales. LVMH s’implique également dans des initiatives culturelles et philanthropiques, comme la Fondation Louis Vuitton ou le LVMH Prize for Young Fashion Designers.
L’application de la banque en ligne Fortuneo connaît depuis plusieurs jours des dysfonctionnements qui empêchent certains clients d’accéder à leurs comptes. Quelles sont les causes de ce bug ? Quelles sont les solutions alternatives pour consulter ses opérations bancaires ? Quelles sont les conséquences pour […]
FinanceL’application de la banque en ligne Fortuneo connaît depuis plusieurs jours des dysfonctionnements qui empêchent certains clients d’accéder à leurs comptes. Quelles sont les causes de ce bug ? Quelles sont les solutions alternatives pour consulter ses opérations bancaires ? Quelles sont les conséquences pour les utilisateurs de Fortuneo ?
L’origine de ce bug pourrait être lié à la mise à jour de l’application. En effet, les utilisateurs peuvent toujours accéder à l’ancienne version. L’application Fortuneo est toujours disponible sur le Google Play, mais elle affiche un message d’erreur lorsqu’on essaie de se connecter. Le site officiel de la banque en ligne ne mentionne pas ce problème, mais renvoie vers une page d’aide pour contacter le service client.
Voici une vidéo présentant cette application :
Le bug affecte principalement les clients qui utilisent un smartphone Android, mais certains utilisateurs d’iOS ont également signalé des difficultés. Le site Totalbug.com, qui recense les pannes et les bugs des services en ligne, indique que le problème dure depuis le 8 avril 2023 et qu’il n’est pas encore résolu.
En attendant que le bug soit corrigé, les clients de Fortuneo disposent de plusieurs solutions alternatives pour accéder à leurs comptes et réaliser leurs opérations bancaires. La première est d’utiliser le site web de Fortuneo depuis un ordinateur ou un navigateur mobile. Le site web est fonctionnel et permet de consulter son solde, ses transactions, ses virements, ses placements…
La deuxième solution est de contacter le service client de Fortuneo par téléphone, par e-mail ou par chat. Le service client est joignable du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h. Il peut aider les clients à accéder à leurs comptes, à effectuer des opérations ou à répondre à leurs questions.
La troisième solution est de passer par une autre application bancaire qui agrège les comptes de différentes banques. Il existe plusieurs applications de ce type, comme Bankin’, Linxo ou Max. Elles permettent de synchroniser ses comptes Fortuneo avec ceux d’autres établissements bancaires et de visualiser l’ensemble de sa situation financière sur une seule interface.
Le bug de l’application Fortuneo est une source d’inconvénient et de frustration pour les clients qui utilisent ce canal pour gérer leurs finances au quotidien. Certains clients se plaignent sur les réseaux sociaux ou sur les forums de ne pas pouvoir consulter leur solde, de rater des opportunités d’investissement ou de ne pas pouvoir payer avec leur carte bancaire.
Le bug peut également avoir un impact sur la confiance et la fidélité des clients envers Fortuneo. La banque en ligne, qui revendique plus de 800 000 clients, mise sur la simplicité, la rapidité et la sécurité de son service pour se différencier des banques traditionnelles. Si le bug persiste ou se reproduit, elle risque de perdre des clients au profit d’autres acteurs du secteur.
Le bug de l’application Fortuneo est un incident technique qui perturbe l’accès aux comptes bancaires de certains clients depuis plusieurs jours. Il existe des solutions alternatives pour consulter ses opérations bancaires, mais elles ne sont pas aussi pratiques que l’application mobile. Le bug peut avoir des conséquences négatives sur la satisfaction et la fidélité des clients de Fortuneo, qui attendent un service fiable et performant.
L’économie américaine a affiché une remarquable résistance ces derniers mois, portée par un marché du travail solide et une consommation dynamique. Mais tout semble se tasser. Les dernières données à haute fréquence montrent que le consommateur pourrait s’essouffler, que l’activité d’embauche se modère, que l’activité […]
FinanceL’économie américaine a affiché une remarquable résistance ces derniers mois, portée par un marché du travail solide et une consommation dynamique. Mais tout semble se tasser. Les dernières données à haute fréquence montrent que le consommateur pourrait s’essouffler, que l’activité d’embauche se modère, que l’activité des entreprises se ralentit, que les secteurs sensibles aux taux d’intérêt se replient et que le logement souffre. La question est de savoir si le rapport mensuel sur l’emploi de vendredi, facilement la pièce de données la plus attendue de la semaine, confirmera la tendance.
La résilience inébranlable du marché du travail américain est l’une des plus grandes sources de tension dans l’économie actuelle. Les responsables de la Réserve fédérale ont déclaré que les chiffres de l’emploi et le rythme des augmentations de salaires devaient baisser avant que l’inflation persistante puisse être surmontée. Au cours de l’année écoulée, la Fed a relevé ses taux d’intérêt de près de zéro à une fourchette de 4,75 % à 5 % pour refroidir l’économie. Mais les chiffres de l’emploi ont dépassé les attentes pendant 11 mois consécutifs. Le taux de chômage se situe actuellement à un niveau historiquement bas de 3,6 %. Un ralentissement du rapport officiel sur l’emploi américain vendredi pourrait signaler un changement de cap économique.
Voici une vidéo relatant ces faits :
Les dernières preuves sur le marché du travail, ainsi que nos conversations avec les dirigeants d’entreprises, indiquent que les efforts d’embauche ont été nettement réduits dans de nombreux secteurs, a écrit Gregory Daco, économiste en chef chez EY, dans une note mercredi. Cela pourrait signifier que les créations d’emplois en mars seront bien inférieures à l’estimation consensuelle de 240 000, a-t-il ajouté.
D’autres données sur l’emploi publiées cette semaine montrent que l’embauche pourrait ralentir. ADP a estimé que l’emploi dans le secteur privé a augmenté de 145 000 emplois en mars, en dessous du consensus de 200 000 ; et la mesure d’ADP de la croissance salariale annuelle a ralenti à 6,9 % contre 7,2 %. Le rapport JOLTS de février a montré quant à lui que les offres d’emploi ont chuté de 632 000 à 9,93 millions en février, contre 10,56 millions en janvier. Il s’agit du niveau le plus bas d’offres d’emploi depuis mai 2021.
La force du consommateur américain, que le PDG de Bank of America Brian Moynihan a déjà dit qu’il soutenait à lui seul l’économie américaine, semble également faiblir. L’élan des dépenses s’est refroidi en février et les analystes s’attendent à plus de faiblesse en mars.
Le Trésor américain publie quotidiennement des données sur les remboursements d’impôts et « le niveau des remboursements d’impôts aux ménages nous dit quelque chose sur le soutien qu’il y a aux dépenses des consommateurs », a déclaré Torsten Slok, économiste en chef chez Apollo Global Management. Les remboursements d’impôts au cours des dernières semaines ont été inférieurs à ceux des deux années précédentes.
La Banque centrale européenne (BCE) se trouve dans une situation délicate. D’un côté, elle doit faire face à une crise bancaire qui menace la stabilité financière de la zone euro. De l’autre, elle doit lutter contre une inflation galopante qui érode le pouvoir d’achat des […]
FinanceLa Banque centrale européenne (BCE) se trouve dans une situation délicate. D’un côté, elle doit faire face à une crise bancaire qui menace la stabilité financière de la zone euro. De l’autre, elle doit lutter contre une inflation galopante qui érode le pouvoir d’achat des citoyens. Comment la BCE peut-elle concilier ces deux objectifs ? Quelle est sa stratégie pour les prochaines années ?
La première priorité de la BCE est de soutenir le secteur bancaire européen, qui traverse une période de turbulences. Plusieurs établissements financiers ont été touchés par des scandales de fraude, des pertes liées à la faillite d’autres banques ou des difficultés à se refinancer sur les marchés. La BCE a donc mis en place des mesures exceptionnelles pour leur fournir des liquidités et les inciter à prêter à l’économie réelle. Elle a notamment baissé son taux de dépôt à -0,5 %, ce qui signifie que les banques doivent payer pour laisser leur argent à la BCE. Elle a également lancé des opérations de refinancement à long terme ciblées (TLTRO), qui permettent aux banques d’emprunter à des conditions avantageuses si elles accordent des crédits aux entreprises et aux ménages.
Voici une vidéo relatant cette nouvelle :
Selon l’économiste en chef de la BCE, Philip Lane, ces mesures ont permis d’éviter une crise systémique et de préserver la solidité des banques européennes. Il a affirmé que le système bancaire dispose de beaucoup de capitaux et que les banques ont été prudentes dans leurs décisions de prêt. Il a également assuré que la crise bancaire devrait être rapidement endiguée et que la BCE resterait vigilante pour intervenir en cas de besoin.
La deuxième priorité de la BCE est de maintenir la stabilité des prix dans la zone euro, conformément à son mandat. Or, depuis plus d’un an, l’inflation dépasse largement son objectif de 2 % par an. En janvier 2023, elle a atteint 8,5 % sur un an, selon Eurostat. Cette hausse s’explique par plusieurs facteurs : la reprise économique qui a suivi la crise sanitaire, le grippage des chaînes logistiques mondiales, la guerre en Ukraine qui a provoqué une flambée des prix du gaz et du pétrole, ou encore les effets de base liés à la baisse des prix en 2022.
Face à ce phénomène, la BCE a décidé d’augmenter ses taux d’intérêt, qui sont les principaux outils dont elle dispose pour influencer l’inflation. En effet, en renchérissant le coût du crédit, elle vise à freiner la demande, la consommation et donc la pression sur les prix. Depuis juillet 2022, elle a relevé cinq fois son taux principal, le taux de refinancement, qui est passé de 0 % à 1 %. Elle a également augmenté son taux de prêt marginal, qui sert aux prêts quotidiens aux banques, et son taux de dépôt.
Le 3 avril 2023, les utilisateurs de Twitter ont eu une surprise de taille : le logo du réseau social a été remplacé par un emoji chien de la race shiba inu. Il s’agit du symbole du Dogecoin, une cryptomonnaie créée en 2013 sur la […]
FinanceLe 3 avril 2023, les utilisateurs de Twitter ont eu une surprise de taille : le logo du réseau social a été remplacé par un emoji chien de la race shiba inu. Il s’agit du symbole du Dogecoin, une cryptomonnaie créée en 2013 sur la base d’un mème internet.
Derrière ce changement de logo, il y a un homme : Elon Musk, le patron de Twitter, qui est aussi un fervent défenseur du Dogecoin. Quelles sont les raisons de ce coup de maître ? Quelles sont les conséquences pour la cryptomonnaie et pour Twitter ? Voici un article de 1000 mots qui vous explique tout.
Le Dogecoin est une cryptomonnaie qui a été lancée en 2013 par deux développeurs, Billy Markus et Jackson Palmer. Ils ont voulu créer une monnaie numérique qui soit à la fois fun, décalée et accessible à tous. Pour cela, ils ont choisi comme symbole le shiba inu, un chien japonais qui est devenu célèbre sur internet grâce à un mème humoristique. Le nom du Dogecoin vient de la contraction de « doge », le surnom du chien, et de « coin », le terme anglais pour pièce.
Voici une vidéo en anglais relatant cette nouvelle :
Depuis sa création, le Dogecoin a connu un succès croissant auprès des internautes, qui l’utilisent pour faire des dons, des achats ou des paris en ligne. Le Dogecoin est aussi soutenu par des personnalités influentes, comme l’acteur Ashton Kutcher, le rappeur Snoop Dogg ou encore le milliardaire Elon Musk. Ce dernier est particulièrement fan du Dogecoin, qu’il qualifie de « cryptomonnaie du peuple ». Il n’hésite pas à en faire la promotion sur son compte Twitter, qui compte plus de 100 millions d’abonnés.
En remplaçant le logo de Twitter par le chien du Dogecoin, Elon Musk a voulu rendre hommage à cette cryptomonnaie qui incarne selon lui l’esprit d’internet : la créativité, l’humour et la générosité. Il a aussi voulu faire passer un message : Twitter est un réseau social ouvert à tous, qui permet de partager des idées et des opinions sans se prendre au sérieux.
Le changement de logo de Twitter n’est pas seulement un geste symbolique. C’est aussi une stratégie marketing audacieuse pour booster le cours du Dogecoin. En effet, Elon Musk sait que son influence sur les réseaux sociaux peut avoir un impact réel sur le marché des cryptomonnaies. Ses tweets en faveur du Dogecoin ont souvent provoqué des hausses spectaculaires du prix de la monnaie numérique.
En affichant le chien du Dogecoin sur le site de Twitter, Elon Musk a voulu attirer l’attention des millions d’utilisateurs du réseau social sur cette cryptomonnaie. Il a ainsi créé un buzz médiatique qui a suscité la curiosité et l’intérêt des internautes. Certains ont même décidé d’acheter du Dogecoin pour profiter de son potentiel de croissance.
Le résultat ne s’est pas fait attendre : le cours du Dogecoin a bondi de plus de 50% en quelques heures, passant de 0,05 à 0,08 dollar. Le Dogecoin a ainsi atteint son plus haut niveau depuis février 2021, quand il avait frôlé les 0,09 dollar. La capitalisation boursière du Dogecoin a également augmenté, dépassant les 10 milliards de dollars.
La cybersécurité est l’ensemble des mesures visant à protéger les systèmes informatiques et les données personnelles contre les attaques malveillantes. Elle concerne aussi bien les adultes que les enfants, qui sont de plus en plus exposés aux risques du numérique. En effet, les enfants utilisent […]
UncategorizedLa cybersécurité est l’ensemble des mesures visant à protéger les systèmes informatiques et les données personnelles contre les attaques malveillantes. Elle concerne aussi bien les adultes que les enfants, qui sont de plus en plus exposés aux risques du numérique. En effet, les enfants utilisent de nombreux appareils connectés à Internet, comme les smartphones, les tablettes, les ordinateurs ou les consoles de jeux, explique Imad Lahoud. Ils accèdent ainsi à une multitude de contenus en ligne, qui ne sont pas toujours adaptés à leur âge ou à leur bien-être.
La cybersécurité pour les enfants a donc un impact sur leur santé mentale, car elle peut les aider à se protéger des dangers du web, tels que le cyberharcèlement, l’hameçonnage, le surpartage d’informations personnelles ou la consultation de contenus choquants ou inappropriés. Ces situations peuvent en effet entraîner du stress, de l’anxiété, de la dépression ou des troubles du comportement chez les enfants. Il est donc important d’éduquer les enfants à la cybersécurité dès le plus jeune âge, en leur apprenant à utiliser Internet de manière responsable et sécurisée.
Voici une vidéo relatant ces faits :
L’hameçonnage est une technique utilisée par les cybercriminels pour tromper les internautes et leur soutirer des informations personnelles ou financières, ou leur faire télécharger des logiciels malveillants. Selon Imad Lahoud, l’hameçonnage peut se manifester sous différentes formes sur les différents supports en ligne, comme les courriels, les messages texte, les jeux vidéo, les médias sociaux, etc. Voici quelques conseils pour aider les enfants à se protéger de cette menace.
Premièrement, il faut apprendre aux enfants à reconnaître les signes d’un message d’hameçonnage. Par exemple, un message qui demande de confirmer des données sensibles, qui contient des fautes d’orthographe ou de grammaire, qui utilise un ton urgent ou menaçant, ou qui provient d’une adresse suspecte. Il faut aussi leur expliquer qu’ils ne doivent jamais cliquer sur un lien ou une pièce jointe sans vérifier la source et la destination.
Deuxièmement, il faut sensibiliser les enfants aux risques associés à l’hameçonnage. Si les cybercriminels réussissent à obtenir des informations personnelles ou financières, ils peuvent les utiliser pour usurper l’identité de l’enfant ou de ses parents, pour accéder à leurs comptes bancaires ou à leurs réseaux sociaux, ou pour commettre des fraudes. Si les cybercriminels réussissent à faire télécharger des logiciels malveillants, ils peuvent endommager l’appareil de l’enfant, voler ses données, espionner ses activités ou prendre le contrôle de son système, note Imad Lahoud.
Troisièmement, il faut équiper les enfants de moyens de défense contre l’hameçonnage. Il faut leur conseiller de créer un compte de messagerie sécurisé et de le surveiller régulièrement. Il faut aussi leur recommander d’utiliser un navigateur adapté aux enfants, qui filtre les sites web malveillants et qui bloque les publicités indésirables. Il faut enfin leur rappeler de ne jamais partager leurs mots de passe, leurs coordonnées ou leurs informations bancaires avec des inconnus en ligne, indique Imad Lahoud.
Les enfants sont de plus en plus connectés sur internet, que ce soit pour jouer, apprendre, s’informer ou communiquer. Mais ils sont aussi exposés à des risques liés à la collecte et au traitement de leurs données personnelles, qui peuvent porter atteinte à leur vie privée et à leur sécurité. Il est donc essentiel de les sensibiliser à la notion de vie privée et de données personnelles, de leur apprendre à distinguer ce qui peut être partagé sans danger et ce qui ne le peut pas (date de naissance, nom de famille, adresse, etc.) et de leur donner des conseils pour créer des mots de passe forts et sécurisés, affirme Imad Lahoud.
La protection des données personnelles des enfants est un enjeu d’envergure, qui concerne aussi bien les parents, les éducateurs, les autorités publiques que les acteurs du numérique. En mai 2018, le Règlement européen de protection des données (RGPD) est entré en vigueur, avec pour objectif d’harmoniser les pratiques de protection des données personnelles au sein de l’Union européenne et de responsabiliser tous les acteurs impliqués dans le traitement des données. Selon Imad Lahoud, le RGPD prévoit notamment que les enfants de moins de seize ans doivent obtenir le consentement de leurs parents pour toute collecte de données les concernant, et qu’ils ont le droit de demander l’effacement des données qui portent atteinte à leur vie privée.
Plusieurs ressources et initiatives existent pour sensibiliser les enfants et les adolescents à la protection et à la sécurité des données sur internet. Par exemple, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) propose le site Educnum, qui offre des outils pédagogiques adaptés aux différents âges et niveaux scolaires. Le site « Je décide » du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada propose également des jeux, des vidéos et des fiches pratiques pour apprendre aux jeunes à gérer leur identité numérique. Enfin, le MOOC « SecNumAcademie » de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) permet aux internautes de tous âges de se former aux bonnes pratiques en matière de cybersécurité, indique Imad Lahoud.
Internet est un outil formidable pour apprendre, communiquer et se divertir, mais il comporte aussi des risques pour les enfants qui ne sont pas toujours conscients des dangers qu’ils peuvent rencontrer en ligne. Voici quelques recommandations pour les aider à se protéger des cyberattaques et à utiliser Internet de manière responsable.
– Tenez à jour votre navigateur et votre système d’exploitation, ainsi que les logiciels que vous utilisez. Les mises à jour corrigent souvent des failles de sécurité qui peuvent être exploitées par des personnes malveillantes pour infecter votre ordinateur ou accéder à vos données personnelles.
– Naviguez en mode “privé” ou “incognito” lorsque vous le pouvez. Ce mode empêche l’enregistrement de votre historique de navigation et limite l’envoi d’informations aux sites que vous visitez. Cela vous évite aussi d’être suivi par des publicités ciblées en fonction de vos recherches ou de vos centres d’intérêt.
– Refusez d’être pisté par les sites que vous visitez. Certains sites utilisent des fichiers appelés “cookies” pour collecter des informations sur votre comportement en ligne, comme les pages que vous consultez, le temps que vous y passez, ou les produits que vous achetez. Ces informations peuvent être utilisées pour vous proposer des offres personnalisées, mais aussi pour vous envoyer des messages frauduleux ou vous inciter à cliquer sur des liens malveillants. Vous pouvez paramétrer votre navigateur pour refuser les cookies ou les supprimer régulièrement.
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– Faites attention aux extensions que vous installez sur votre navigateur. Les extensions sont des programmes qui ajoutent des fonctionnalités à votre navigateur, comme la traduction automatique, le contrôle parental, ou la gestion des mots de passe. Mais certaines extensions peuvent être malveillantes et accéder à vos données personnelles, modifier le contenu des pages que vous visitez, ou afficher des publicités indésirables. Avant d’installer une extension, vérifiez sa source, sa réputation, et les permissions qu’elle demande.
– Faites preuve de vigilance lorsque vous naviguez sur Internet. Ne cliquez pas sur des liens ou des offres suspectes, qui peuvent être des tentatives d’hameçonnage (phishing) pour voler vos identifiants, vos mots de passe, ou vos coordonnées bancaires. Vérifiez l’adresse du site que vous visitez, et assurez-vous qu’il est sécurisé (il doit commencer par https et afficher un cadenas fermé). Ne téléchargez pas de fichiers provenant de sources inconnues ou non fiables, qui peuvent contenir des virus ou des logiciels espions (spyware).
– Ne parlez pas à des inconnus en ligne. Internet peut être un lieu d’échange et de partage, mais aussi de manipulation et de harcèlement. Ne communiquez pas vos informations personnelles (nom, âge, adresse, numéro de téléphone, photos…) à des personnes que vous ne connaissez pas ou qui vous semblent suspectes. Ne répondez pas aux messages insultants, menaçants, ou provocateurs, qui peuvent être le signe d’un cyberharcèlement. Bloquez ou signalez les personnes qui vous importunent ou qui vous demandent des choses inappropriées.
– Demandez l’avis d’un adulte en cas de doute. Si vous avez un problème ou une question sur Internet, n’hésitez pas à en parler à un parent, un professeur, ou une personne de confiance. Ils pourront vous conseiller, vous rassurer, ou vous aider à résoudre la situation. Vous pouvez aussi consulter des sites spécialisés qui vous donnent des informations et des conseils sur la sécurité et la citoyenneté numériques.
Le digital a bouleversé le monde de la finance, en offrant de nouvelles opportunités mais aussi de nouveaux défis aux acteurs du secteur, affirme Stéphane Soh Fonhoué, expert en digital. Face à la concurrence des Fintechs, à l’évolution des réglementations et aux exigences des clients, […]
FinanceLe digital a bouleversé le monde de la finance, en offrant de nouvelles opportunités mais aussi de nouveaux défis aux acteurs du secteur, affirme Stéphane Soh Fonhoué, expert en digital. Face à la concurrence des Fintechs, à l’évolution des réglementations et aux exigences des clients, les institutions financières doivent se transformer pour rester compétitives et pertinentes.
La transformation digitale est un enjeu majeur pour le secteur financier, qui doit s’adapter aux nouvelles attentes des clients, aux évolutions réglementaires et aux innovations technologiques. Dans ce contexte, quels sont les leviers de la transformation digitale dans la finance ? Voici quelques éléments de réponse.
La digitalisation permet de simplifier, d’accélérer et de sécuriser les processus financiers, tels que la comptabilité, le contrôle de gestion, le reporting ou encore le paiement, note Stéphane Soh Fonhoué. En dématérialisant les documents, en automatisant les tâches répétitives et en utilisant des outils d’analyse et de visualisation des données, les acteurs financiers gagnent en efficacité, en fiabilité et en productivité.
Voici une vidéo relatant ces faits :
La digitalisation permet de proposer des services financiers plus personnalisés, plus accessibles et plus interactifs aux clients. Selon Stéphane Soh Fonhoué, en utilisant des canaux digitaux, tels que les applications mobiles, les chatbots ou les réseaux sociaux, les acteurs financiers peuvent offrir une relation client plus fluide, plus transparente et plus proche. En exploitant les données clients, ils peuvent également proposer des offres adaptées à leurs besoins et à leurs préférences.
La digitalisation permet de créer de nouveaux produits et services financiers, qui répondent aux nouveaux usages et aux nouvelles opportunités du marché. En s’appuyant sur des technologies innovantes, telles que l’intelligence artificielle, la blockchain ou le cloud computing, les acteurs financiers peuvent développer des solutions plus performantes, plus sécurisées et plus compétitives, indique Stéphane Soh Fonhoué. Ils peuvent également se diversifier vers de nouveaux segments ou de nouveaux partenaires.
La digitalisation permet de renforcer la conformité aux normes et aux réglementations du secteur financier, qui sont de plus en plus complexes et évolutives. En utilisant des outils de surveillance, de contrôle et d’audit, les acteurs financiers peuvent assurer le respect des obligations légales et déontologiques, ainsi que la protection des données personnelles. Ils peuvent également mieux anticiper et gérer les risques financiers, opérationnels ou cybernétiques.
La digitalisation implique une transformation profonde de la culture et de la compétence des acteurs financiers, qui doivent acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles pratiques, note Stéphane Soh Fonhoué. En formant leurs collaborateurs aux outils et aux méthodes digitaux, en favorisant le partage d’expériences et la collaboration transversale, en stimulant la créativité et l’agilité, les acteurs financiers peuvent développer une culture digitale forte et une compétence digitale différenciante.
La transformation digitale est un processus qui vise à intégrer les technologies numériques dans les activités d’une entreprise afin d’améliorer sa performance, sa compétitivité et sa relation avec ses clients. Dans le secteur de la finance, la transformation digitale représente un enjeu majeur, mais aussi un défi de taille, tant les opportunités et les risques sont importants.
La finance est au cœur de la stratégie de développement des entreprises. Elle doit fournir des informations fiables, pertinentes et rapides pour aider à la prise de décision, piloter la performance et optimiser les processus, indique Stéphane Soh Fonhoué. Pour cela, elle doit s’appuyer sur des outils digitaux qui lui permettent de collecter, traiter, analyser et diffuser les données financières. Les solutions de dématérialisation, d’automatisation, d’intelligence artificielle ou de blockchain sont autant de leviers pour accroître l’efficacité et la valeur ajoutée de la fonction finance.
La transformation digitale implique également une évolution des compétences et des métiers de la finance. Les professionnels du secteur doivent se former aux nouvelles technologies, mais aussi aux nouvelles réglementations, aux nouveaux modèles économiques et aux nouvelles attentes des clients. Ils doivent également développer des capacités d’adaptation, d’innovation et de collaboration pour accompagner le changement et créer de la confiance. Le rôle du directeur financier est particulièrement stratégique, car il doit être le moteur et le garant de la transformation digitale au sein de son organisation.
La transformation digitale offre des perspectives prometteuses pour la finance, mais elle comporte aussi des défis à relever, explique Stéphane Soh Fonhoué. Elle nécessite un investissement financier, humain et organisationnel conséquent, ainsi qu’une vision claire et partagée des objectifs à atteindre. Elle suppose également une gestion rigoureuse des risques liés à la sécurité, à la conformité, à la qualité ou à l’éthique des données. Elle implique enfin une ouverture et une coopération avec les autres acteurs du secteur, qu’il s’agisse des partenaires internes ou externes, des concurrents ou des régulateurs.
La transformation digitale est donc un enjeu essentiel pour la finance, qui doit se saisir des opportunités offertes par le numérique pour se réinventer et se renforcer. Elle représente une source de croissance, de compétitivité et de satisfaction pour les entreprises et leurs clients. D’après Stéphane Soh Fonhoué, elle constitue également un facteur de différenciation et d’attractivité pour les professionnels du secteur, qui peuvent valoriser leurs compétences et leur expertise dans un environnement dynamique et stimulant.