Les news de France & Israël
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Business InnovationCette semaine, un accord majeur a été signé entre deux nations qui étaient historiquement éloignées l’une de l’autre : Israël et les Émirats arabes unis. L’accord entre le Sheba Medical Center, le plus grand hôpital d’Israël, et G42 Healthcare d’Abu Dhabi établit une coopération stratégique […]
Israël SantéCette semaine, un accord majeur a été signé entre deux nations qui étaient historiquement éloignées l’une de l’autre : Israël et les Émirats arabes unis. L’accord entre le Sheba Medical Center, le plus grand hôpital d’Israël, et G42 Healthcare d’Abu Dhabi établit une coopération stratégique pour développer de nouvelles technologies de santé utilisant l’intelligence artificielle.
Cet accord monumental marque le premier développement majeur dans le domaine des technologies de la santé depuis les accords d’Abraham normalisant les liens diplomatiques entre Israël et les EAU en 2020.
Lundi de cette semaine, des responsables du Sheba Medical Center ont ratifié un protocole d’accord avec le G42 Healthcare d’Abu Dhabi pour construire conjointement une technologie de santé.
Voici une vidéo en anglais relatant cette nouvelle :
La cérémonie de signature a eu lieu à Abu Dhabi et a été suivie par le Dr Yoel Har Even, directeur du département international de Sheba, qui s’est exprimé lors de l’événement en déclarant qu’il s’agissait « de l’une des plus grandes étapes pour faire progresser la médecine depuis qu’Israël et les EAU ont normalisé leurs relations par le biais des accords d’Abraham de 2020. »
G42 Healthcare est une grande entreprise de technologie de la santé basée à Abu Dhabi, spécialisée dans le développement de la technologie de l’intelligence artificielle pour les solutions de soins de santé.
Fondée en 2017, G42 a beaucoup investi dans la recherche liée aux technologies de l’IA pour les applications de soins de santé telles que les diagnostics et la technologie de télésanté. Ce protocole d’accord avec le Sheba Medical Center leur fournira un partenaire précieux pour les aider à développer davantage ces innovations.
Le partenariat entre le Sheba Medical Center et G42 Healthcare promet d’apporter des avantages non seulement à leurs nations respectives, mais a également des implications internationales.
Non seulement il peut fournir un accès mutuel à des ressources qui pourraient autrement être difficiles ou coûteuses à obtenir, mais il peut également ouvrir des canaux pour le partage des connaissances, l’échange d’idées et la collaboration sur des projets qui peuvent aboutir à des avancées dans les soins médicaux à travers le monde.
Les opportunités potentielles créées par cet accord ne s’arrêtent pas là ; les deux parties souhaitent étendre leur coopération au-delà du simple développement des technologies de la santé.
Il est prévu de lancer des initiatives de recherche conjointes sur la médecine préventive ainsi que des collaborations sur des sujets tels que la formulation de politiques de santé publique, des programmes de formation conjoints pour les médecins et les infirmières et des échanges cliniques plus directs entre les hôpitaux des deux pays.
Cet accord n’est qu’une partie d’une tendance que nous avons observée ces dernières années, où les accords commerciaux ont pris le pas sur la politique lorsqu’il s’agit d’établir des relations entre des États qui étaient autrefois hostiles l’un envers l’autre.
L’histoire nous montre à quel point la coopération économique peut être puissante, permettant à des pays aux différences apparemment irréconciliables de partager des intérêts économiques communs, et cet accord est un autre exemple de ce pouvoir utilisé pour de bonnes causes, comme l’innovation dans la technologie des soins de santé ; le partage d’informations entre des professionnels qui, autrement, n’auraient peut-être jamais eu une telle opportunité.
Les accords d’Abraham ont permis la création de plus grandes opportunités de collaboration entre Israël et ses voisins du Moyen-Orient. Le partenariat entre le Sheba Medical Center et l’AITC illustre ce nouveau paradigme en fournissant un cadre pour la collaboration transfrontalière dans le domaine des soins de santé. Cet accord marque une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre Israël et les EAU, puisque les deux pays sont désormais en mesure de profiter de l’expertise et des ressources de chacun pour développer des solutions visant à améliorer les résultats en matière de santé publique.
Har Even, PDG du Sheba Medical Center, a noté que « Israël a beaucoup à offrir à la région, notamment notre esprit d’entreprise et notre approche innovante, et nous pouvons apprendre et bénéficier des EAU, qui sont des leaders en matière d’IA et de production technologique. » Il a ajouté que cet accord est « une collaboration à double sens », les deux parties cherchant à partager leurs connaissances et leurs compétences l’une avec l’autre afin d’améliorer l’accès aux soins de santé dans leurs pays respectifs.
La coentreprise entre le Sheba Medical Center et l’AITC promet d’apporter de nombreuses avancées dans le domaine des technologies de la santé. La plateforme développée par ce partenariat permettra aux médecins d’accéder à des données en temps réel concernant les antécédents des patients ainsi qu’à des analyses prédictives qui pourraient les aider à prendre de meilleures décisions concernant les options de traitement pour chaque patient. Elle permettra également des consultations virtuelles entre spécialistes, ce qui pourrait potentiellement aider les personnes vivant dans des zones rurales ou sous-développées qui n’ont pas facilement accès à des services de santé de qualité.
En outre, il est prévu que le développement d’une telle plateforme pourrait conduire à une amélioration des capacités d’essais cliniques ainsi qu’à un meilleur accès aux opportunités de recherche clinique des deux côtés de la frontière. Elle pourrait même ouvrir la voie à des collaborations avec d’autres nations dans différentes régions, conduisant ainsi à des systèmes de soins de santé mondialisés plus robustes qui se concentrent sur la fourniture de soins équitables indépendamment des frontières géographiques ou des contextes socio-économiques.
Parfois, l’innovation se produit du jour au lendemain. Le lundi après le Big Bang de 1986, lorsque le marché a été déréglementé et est entré dans l’ère électronique, le bruit et l’agitation de la salle des marchés de la Bourse de Londres ont soudainement disparu et […]
FinanceParfois, l’innovation se produit du jour au lendemain. Le lundi après le Big Bang de 1986, lorsque le marché a été déréglementé et est entré dans l’ère électronique, le bruit et l’agitation de la salle des marchés de la Bourse de Londres ont soudainement disparu et tout était étrangement calme.
Parfois, il avance inaperçu avant de sembler omniprésent. Les crypto-monnaies comme le Bitcoin existent depuis plus d’une décennie, mais leur extrême volatilité a occulté la véritable révolution : la technologie blockchain qui les sous-tend. Bitcoin a prouvé que la blockchain fonctionne. Cette crypto-monnaie est aujourd’hui utilisée dans de nombreuses industries, même l’immobilier.
La technologie des registres distribués (DLT), dont la blockchain est une forme, est actuellement développée pour de nombreuses applications à travers le monde, notamment dans le domaine de la finance. Tout comme le passage au commerce électronique a fondamentalement changé le système financier il y a 35 ans, le DLT est sur le point de le révolutionner une fois de plus, avec de profondes implications pour les investisseurs.
DLT fournit un moyen sécurisé d’échanger des actifs et d’enregistrer ces transactions à plusieurs endroits en même temps, à l’aide d’un grand livre distribué. Ce registre est rendu pratiquement inviolable grâce à l’empreinte digitale cryptographique que les utilisateurs laissent, ainsi qu’aux protocoles de consensus qui décident de la légitimité de la transaction, tandis que les contrats intelligents, des codes exécutables par machine, sont automatiquement déclenchés pour s’exécuter pré- obligations contractuelles convenues. Ces facteurs peuvent éliminer le besoin d’intermédiaires, peuvent réduire le risque de contrepartie et, en fin de compte, devraient réduire les frais de transaction et les coûts d’exploitation.
Voici comment la blockchain est utilisée dans la finance :
Nous nous attendons donc à ce que le DLT perturbe de nombreuses parties du monde financier. Les banques modifient déjà leur infrastructure de négociation et le type d’actifs qu’elles négocient. Les fournisseurs de services de garde et les bourses développent de nouveaux processus de compensation et de règlement pour s’adapter aux « nouveaux » actifs numériques créés sur le DLT et pour faire face à certains des risques potentiels, ce qui signifie que les investisseurs peuvent accéder plus facilement à un plus large éventail de diversificateurs potentiels et de sources de rendement.
De nombreux actifs numériques ne seront en fait pas nouveaux. Ce seront simplement des moyens alternatifs de faire ce que le trading et l’investissement ont toujours fait : transférer le capital là où il génère les meilleurs rendements financiers et non financiers avec le moins de friction possible.
L’un des aspects les plus excitants des actifs numériques est qu’ils offriront aux investisseurs un degré de personnalisation beaucoup plus élevé du type de fonds, de la taille de l’investissement, de la géographie et du thème, que les fonds communs de placement traditionnels ne le font actuellement. C’est grâce à leur conception et à la conception de l’infrastructure qui se trouve en dessous, qui pourrait un jour créer une plateforme d’investissement mondiale. Les investisseurs pourront sélectionner et choisir les composants qui leur conviennent à une échelle qu’ils peuvent se permettre.
Disposer d’une infrastructure mutualisée, telle qu’un registre commun entre un gestionnaire d’actifs et une banque ou entre un assureur et une entité non financière, pourrait également supprimer de nombreuses frictions technologiques et administratives, en particulier lors de l’exécution de transactions transfrontalières sur plusieurs types de titres. . De plus, cette infrastructure partagée accélérerait et simplifierait les rapports aux parties prenantes et fournirait aux régulateurs une piste d’audit facilement accessible.
Par exemple, un client intégré en toute sécurité par une entité serait automatiquement autorisé à opérer avec d’autres sur le grand livre, peu importe où ils se trouvaient. Les appétits individuels pour le risque pourraient être évalués à l’aide de données réelles, par exemple en examinant le type de transactions qu’un client effectue, la complexité de ses investissements existants ou la façon dont il dépense réellement de l’argent, au lieu de se fier aux questionnaires typiques utilisés pour évaluer le niveau de risque. Cela pourrait ouvrir l’investissement à de nouveaux participants ou offrir de nouvelles opportunités d’investissement aux participants existants.
Des crypto-monnaies aux actifs privés tokenisés, les actifs numériques peuvent profiter aux portefeuilles des investisseurs grâce à une corrélation potentiellement plus faible avec les instruments cotés en bourse. Cette corrélation plus faible est importante, car à une époque où les taux d’intérêt sont encore bas, le niveau de diversification offert par les actifs publics traditionnellement « sûrs » tels que les obligations d’État ont été réduits.
Après une évolution historique des valorisations, de nombreux investisseurs cherchent désormais à recycler les bénéfices dans des domaines qui peuvent encore bien performer au cours de la prochaine décennie ou qui sont moins corrélés aux marchés publics, sinon nécessairement moins volatils. Les actifs numériques sont souvent moins corrélés et pourraient aider à cet égard, tandis que leur infrastructure peut offrir de nouvelles sources de revenus pour renforcer les rendements inférieurs des investissements traditionnels.
Israël est célèbre en tant que nation start-up, un endroit à la pointe de l’invention et de l’innovation technologiques. De nombreuses inventions israéliennes ont changé le monde et de nouvelles technologies sortent tout le temps du pays. Voici un aperçu de certaines des plus grandes innovations d’Israël. […]
Innovation IsraëlIsraël est célèbre en tant que nation start-up, un endroit à la pointe de l’invention et de l’innovation technologiques. De nombreuses inventions israéliennes ont changé le monde et de nouvelles technologies sortent tout le temps du pays. Voici un aperçu de certaines des plus grandes innovations d’Israël.
L’intercepteur de missiles et de roquettes Iron Dome a été développé en 2007 et est le seul système de ce type. Il a été élu innovation la plus influente d’Israël dans une enquête spéciale réalisée pour célébrer le 70e anniversaire d’Israël. L’Iron Dome a été développé par un certain nombre d’entreprises différentes et le ministère de la Défense travaillant ensemble.
Voici une vidéo relatant ces innovations technologiques :
Jusqu’à présent, il a intercepté et abattu plus de 1 700 roquettes et missiles tirés sur Israël depuis diverses régions. Son premier déploiement majeur a eu lieu lors de l’opération Bordure protectrice en 2014, avec un taux de réussite incroyable de 90 %. Il est impossible de dire combien de vies Iron Dome a sauvées, et c’est vraiment une technologie remarquable.
La clé Disk-On originale a été créée par M-Systems, une société fondée par trois Israéliens. Dov Moran a conçu l’appareil en 1989, mais il n’a été lancé qu’en 2000. Depuis lors, il est devenu un outil quotidien pour des millions de personnes à travers le monde.
En 2005, PC World a désigné la clé USB comme l’un des 10 meilleurs gadgets au monde au cours des cinquante dernières années ; il a également reçu le prix le plus innovant d’EDN en 1995. Finalement, M-Systems a été racheté par la société américaine SanDisk en 2006 pour la somme colossale de 1,6 milliard de dollars.
En 1993, Checkpoint Software Technologies a été fondée dans un petit appartement à Ramat Gan par Gil Shwed, 25 ans, et deux de ses amis. Il souhaitait développer des moyens de protéger les informations, ce qui a finalement conduit au premier produit de l’entreprise, Firewall-1. Il a eu l’idée du produit lors de son service militaire dans l’unité 8200 de Tsahal où il a travaillé à la sécurisation des réseaux d’informations classifiées.
Aujourd’hui, la société est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions de sécurité informatique, avec plus de 100 000 clients et 2 300 employés à travers le monde.
La société Given Imaging a été fondée en 1998 par le Dr Gabriel Meron et a rapidement révolutionné le monde du diagnostic gastro-intestinal. La société a développé une caméra miniature, de la taille d’une petite pilule, pour visualiser et détecter les troubles.
Les patients n’ont qu’à avaler la pilule et la caméra envoie des données à un ordinateur et des images de l’intérieur du patient. Bien sûr, l’appareil photo est conçu de manière à ce que le corps ne le décompose pas. Des millions de personnes ont bénéficié de PillCam et elle a été vendue à Covidien pour 860 millions de dollars en 2013.
Waze est une application de navigation pour smartphone qui est maintenant utilisée par plus de 50 millions de personnes à travers le monde. La société a été fondée en 2007, puis rachetée par Google pour la somme impressionnante de 1,1 milliard de dollars en 2013.
L’application utilise les données des utilisateurs et de leurs téléphones pour fournir des mises à jour du trafic en temps réel et aider les gens à éviter les embouteillages.
Les semi-conducteurs se trouvent dans chaque pièce de matériel que nous utilisons, des ordinateurs personnels, des voitures, des bases de données, des grille-pains aux fusées, et plus encore.
Israël est connu mondialement pour son innovation matérielle. Avec un besoin sans cesse croissant de puissance de traitement, grâce aux mégadonnées et à l’IA, il n’est pas surprenant que ce pays ait continué à régner en tant que puissance mondiale dans la R&D des semi-conducteurs et des puces informatiques.
Intel a annoncé en mai qu’il investirait 10 milliards de dollars dans un nouveau centre de traitement à Kiryat Gat en plus d’investir 600 millions de dollars dans ses centres de Haïfa et de Jérusalem.
Google a annoncé qu’il doublerait la conception et la production de puces informatiques israéliennes. Ils ont embauché l’ancien cadre supérieur d’Intel, Uri Frank, en tant que vice-président de l’ingénierie de la conception de puces de serveur pour construire une équipe de classe mondiale en Israël.
La technologie ne peut évoluer qu’à la vitesse des puces informatiques sur lesquelles elle est construite. Alors, comment Israël les rend-ils plus rapides ?
La réponse est l’informatique quantique.
L’informatique quantique est un type d’informatique qui exploite les propriétés des états quantiques pour créer des calculs. Naturellement, les ordinateurs ne peuvent calculer les informations qu’à la vitesse à laquelle la physique permet aux particules de se déplacer. Mais, en utilisant les propriétés quantiques, l’information peut se déplacer beaucoup, beaucoup plus rapidement qu’il n’est actuellement possible.
Qui aurait pensé il y a deux ans que le marché deviendrait fou et que les horlogers de luxe seraient obligés de refuser des clients ? Parce que c’est la situation. Rolex ne prend plus de commandes, et les magasins n’ont plus de montres en stock et la liste d’attente de certains modèles dépasse les 10 ans. Le marché est-il devenu fou ? Certains des modèles actuels sont tellement demandés qu’ils sont plus chers sur le marché de seconde main.
FinanceEn temps de crise, seuls deux produits conservent leur valeur : une Rolex et l’or. Ce célèbre adage s’est illustré ces derniers mois par l’explosion du prix des montres de luxe. C’est assez simple : il n’y a plus rien à vendre pour certaines marques. Pour Jean-Pierre Valentini, le marché des montres de luxe de seconde main offre de belles opportunités. Il l’a d’ailleurs déjà constaté depuis 2018, lorsqu’il a investi dans Tradee.
Chez certaines marques, il n’y a plus de produits disponibles, et le délai d’attente peut aller jusqu’à 10 ans pour certains modèles de Rolex. En conséquence, le marché des montres de luxe d’occasion s’est enflammé et certains modèles se négocient à 10 fois le prix catalogue. Une bulle spéculative s’est formée sur certains modèles, et même les caisses vides atteignent des sommets. Dans cet article, nous allons voir l’évolution du marché des montres de luxe selon l’expert Jean-Pierre Valentini.
“Qui aurait pensé il y a deux ans que le marché deviendrait fou et que les horlogers de luxe seraient obligés de refuser des clients ? Parce que c’est la situation” explique Jean-Pierre Valentni. Rolex ne prend plus de commandes, et les magasins n’ont plus de montres en stock et la liste d’attente de certains modèles dépasse les 10 ans. Le marché est-il devenu fou ? Certains des modèles actuels sont tellement demandés qu’ils sont plus chers sur le marché de seconde main.
Pour la plupart des gens, il s’agit d’un marché spéculatif. Pour en être sûr, Jean-Pierre Valentini a analysé le marché. Ces résultats, jamais vus auparavant, montrent une réalité beaucoup plus contrastée. Le premier constat est que les prix de certaines marques de montres de luxe ne font qu’augmenter. Si l’on exclut certains modèles spéculatifs, Rolex a grimpé de 147 % en 10 ans.
La conclusion la plus évidente est que ce marché est essentiel pour les marques de montre de luxe. Ils l’avaient auparavant négligé, voire snobé. Ce marché ne méritait pas leur attention, et les clients n’y achetaient pas non plus. Les montres d’occasion étaient rachetées, réparées puis revendues. Un excellent moyen de contrôler à qui ces pièces d’exception ont été vendues et ainsi d’élargir le portefeuille clients.
C’est un fait aujourd’hui que la clientèle de ces manufactures horlogères évolue. Nous assistons actuellement un rajeunissement dans tous les sens du terme. Il y a notamment l’essor des clients ayant gagné une fortune avec les crypto-monnaies, et qui veulent exhiber leur fortune. D’autre part, un rajeunissement des méthodes de vente et du marketing horloger. Les entreprises suisses centenaires voient leurs stratégies bouleversées par les réseaux sociaux.
La crise du Covid a marqué le début de la flambée des prix. Ce mouvement haussier a commencé dès le mois d’août 2020, c’est-à-dire bien avant que l’inflation galopante ne s’enracine. Nous pouvons spéculer sur cette frénésie, mais la peur était sans aucun doute un moteur puissant. Après la stupéfaction des premières semaines, la crainte d’un effondrement économique a poussé certaines valeurs vers de nouveaux sommets. L’or, valeur refuge par nature, a dépassé les 2 000 dollars le gramme en août 2020.
Ce climat anxieux, cette peur de tout perdre, a probablement inciter les gens à investir dans des actifs tangibles. Les montres de luxe en font partie. Depuis 2021, nous sommes entrés dans une autre phase inflationniste. Elle pousse les horlogers à augmenter leurs prix de vente. L’inflation érode progressivement le pouvoir d’achat, et certains sont sans doute tentés d’acheter aujourd’hui. L’inflation va s’ajouter à la croissance organique du prix des montres de luxe et les rendre encore plus élitistes.
L’horlogerie n’est plus une passion pour les amateurs du luxe. C’est désormais un secteur où la spéculation et le marketing ont pris le dessus. On voit émerger des produits financiers autour des montres de luxe, qui proposent par exemple d’acheter des actions de montres. Est-ce dire qu’il s’agit d’une bulle spéculative ? Pour certains modèles, en effet. Pour les autres, pas du tout. S’il y a éclatement de la bulle, seuls certains modèles seront impactés. Les autres ne subiraient qu’une correction indirecte. Si vous avez de l’argent à investir, le mieux serait de privilégier les modèles qui n’ont pas été touchés par la folie spéculative, notamment les Rolex.
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Le nom du journaliste Gabriel Combris est souvent associé à sa lutte contre Big Pharma. Mais il l’est aussi à d’autres scandales sanitaires comme le Médiator, le Dépakine et les implants mammaires PIP où l’argent prend le pas sur la santé publique. Pour mieux comprendre ses idées, retour sur le parcours de ce lanceur d’alertes.
Actualité France SantéLe grand public associe le nom du journaliste Gabriel Combris à la santé naturelle. Comme l’opinion publique, ce journaliste a en effet tiré toutes les leçons de certains fiascos tels que le Médiator, le Dépakine et les implants mammaires PIP. Partout où l’argent prend le pas sur la santé publique. Pour mieux comprendre ses idées, retour sur le parcours du lanceur d’alerte Gabriel Combris.
Journaliste depuis 1998, Gabriel Combris oriente en 2013 sa carrière vers le thème de la santé en suivant les grands scandales sanitaires contemporains retracés dans les médias. À commencer par le procès du Médiator dont le verdict intervient en Mars 2021 après plus d’une décennie de batailles juridiques. En 2015, c’est la Dépakine qui est largement montré du doigt pour ses effets secondaires. Ce médicament prescrit contre les convulsions dues à la fièvre a coûté quelques milliers d’euros en dommages et intérêts à son créateur, le laboratoire Sanofi. Cette affaire détient le record de lenteur car on connaît ses premiers effets secondaires dès les années 1980. La Dépakine est pourtant prescrite jusqu’en 2010 : 3 décennies de trop selon le journaliste d’investigation et l’avocat de la famille qui a porté plainte en 2015 contre Sanofi et l’Agence Nationale du médicament. La troisième affaire est celle des implants mammaires fabriqués par la société Poly Implant Prothèse. Cette entreprise française a été très lourdement condamnée pour avoir fourni à 500000 femmes dans le monde des prothèses dont le gel silicone était non conforme à la réglementation. Cela a touché près de 30000 femmes en France. Ce scandale sanitaire à l’échelle internationale a duré près de 11 ans. Le fondateur de cette société, Jean-Claude (mort en 2019) n’a purgé que 8 mois de prison sur les 4 ans auxquels il était condamné.
En suivant toutes ces affaires, Gabriel Combris souhaite souligner les manquements de la justice quand il s’agit des affaires concernant les groupes pharmaceutiques. Le journaliste note particulièrement la lenteur du système judiciaire et des peines prononcées à l’encontre des dirigeants.
En parallèle, le journaliste publie des articles pour Alternatif bien-être, Plantes et santé et Puresanté. Il fonde également les Editions Viva Santé et dirige également Révolution Santé, du Neuf pour ma santé ainsi que Plantissime. Son combat contre le géant pharmaceutique Big Pharma l’amène aussi à participer à ses conférences prônant d’autres façons de se soigner. Pour ceux qui ne connaissent pas Big Pharma, ce terme réunit sous une même entité tous les magnas pharmaceutiques. Enfin, Gabriel Combris est auteur du best-seller, les 65 fantastiques (plus de 100000 livres vendus) et 100 remèdes naturels totalement révolutionnaires.
Dans ses articles et ses lettres, le lanceur d’alertes fait part des avancées de la médecine naturelle. Il aborde la maladie d’Alzheimer soignée sans médicaments ou encore la vitamine C et le régime cétogène utilisés dans la guérison du cancer. Il illustre ces affirmations avec des cas précis et cite les travaux de certains Prix Nobel de médecine.
Diplômé en 1998 de l’IEP de Paris, Gabriel Combris a débuté sa carrière dès la sortie de l’école. Il s’est avéré être un journaliste polyvalent, écrivant aussi bien dans les journaux que dans les magazines. Le public a ainsi pu le découvrir toutes les semaines.
Parmi ces employeurs, on retrouve notamment Le Figaro, le Nouveau Détective, les Echos et le messager de St Antoine. Il a bâti une expérience solide de 20 ans. A l’image des héros de sa jeunesse Tintin et Rouletabille. Ces derniers ont accompagné ses séjours à l’hôpital où le lanceur d’alertes devait rester allongé.
On peut dire que le journalisme a épanoui notre lanceur d’alertes pour qui le parcours scolaire n’a pas été toujours facile au vu de son état de santé.
En effet, il a fallu attendre le lycée pour que Gabriel Combris se révèle avec son goût pour la lecture et l’écriture journalistique. Il décrocha ainsi son bac pourvu d’une “mention bien” en 1994. Tiraillé par la fac de médecine d’un côté et sciences po de l’autre, il finit par suivre son 2e choix et il quitta son Auvergne natale pour Paris.
Gabriel Combris ne devient pas lanceur d’alertes du jour au lendemain. D’autres événements antérieurs à Big Pharma et aux scandales sanitaires cités précédemment sont survenus dans sa jeunesse. Ils ont ainsi aiguisé son aptitude à enquêter et expliquent l’homme qu’il est aujourd’hui.
Avant Big Pharma, le journaliste s’intéresse dès l’adolescence à l’industrie du tabac et à ses méfaits. En effet, le cancer de la gorge de son oncle l’affecte beaucoup et lui a permis de mettre en lumière la nocivité du tabac.
Enfin, le lanceur d’alertes, né le 13 septembre 1977 à Moulins (Auvergne) a hérité d’une bonne plume de son père instituteur et de ses connaissances de sa mère infirmière qu’il accompagnait enfant lors de ses tournées.
Plus d’infos sur Gabriel Combris : https://www.linkedin.com/in/gabriel-combris-966625246/
Michele Tecchia, passionné par l’univers du digital, est à la tête d’une startup de conseils en marketing digital basée à Monaco. Israël est aujourd’hui considéré au même titre que les Etats-Unis, l’Angleterre et le canada comme un pays où il fait bon d’entreprendre. Proposant un écosystème attractif favorable à l’innovation, l’Etat hébreu héberge actuellement plus de 9000 startups dont environ 70 licornes. Ces dernières opèrent dans presque tous les domaines ; les nouvelles technologies et l’énergie concentrent toutefois plus de la moitié des investissements. Ce succès tient de la combinaison de nombreux facteurs dont une politique volontariste de l’exécutif, une forte culture entrepreneuriale et une formation soutenue favorable. Venez à la découverte de ce qui fait d’Israël, une « Start up Nation ».
Innovation IsraëlMichele Tecchia, passionné par l’univers du digital, est à la tête d’une startup de conseils en marketing digital basée à Monaco.
Israël est aujourd’hui considéré au même titre que les Etats-Unis, l’Angleterre et le canada comme un pays où il fait bon d’entreprendre. Proposant un écosystème attractif favorable à l’innovation, l’Etat hébreu héberge actuellement plus de 9000 startups dont environ 70 licornes. Ces dernières opèrent dans presque tous les domaines ; les nouvelles technologies et l’énergie concentrent toutefois plus de la moitié des investissements. Ce succès tient de la combinaison de nombreux facteurs dont une politique volontariste de l’exécutif, une forte culture entrepreneuriale et une formation soutenue favorable. Venez à la découverte de ce qui fait d’Israël, une « Startup Nation ».
L’Etat Hébreu a su s’appuyer sur son système de formation et la culture du risque de sa population pour mettre une politique de l’innovation en œuvre. En moins de 50 ans, il a créé l’un des écosystèmes de l’innovation les plus attractifs de la planète. Avec plus de 9000 start-ups implantées, il possède le ratio de nombre startup par habitant le plus élevé du monde. La majorité a atteint un niveau de développement avancé, et affiche un dynamisme qui impacte positivement les nouvelles boîtes. Il est alors plus approprié de qualifier le pays de « scale up nation ». L’appétence des investisseurs sans cesse croissante soutient cette tendance.
En 2021, les start-ups Israéliennes ont réussi à lever plus de 23 milliards de dollars contre 10 milliards environ l’année précédente. 70 d’entre elles sont valorisées à plus d’un milliard de dollars. La FinTech, la cyber sécurité et la big data concentrent plus de 60% des investissements. Les progrès dans les autres domaines tels que la santé, l’agriculture et l’énergie ne sont toutefois pas moins remarquables. Les entreprises sont pour la plupart installées à Tel Aviv et Haïfa.
Israël compte plusieurs milliers de super start-ups. Il serait laborieux d’en établir une liste complète. Voici tout de même quelques-unes des plus connues dans le monde entier.
Wix
Wix est une société de création de sites web avec le langage HTML5. Créée en 2006 par A. Avishai, A.Nadav et G.Kaplan, son siège se trouve à Tel Aviv. Il obtient son premier investissement en 2007 et propose des éditeurs dans plusieurs langues du monde dont le Français, l’Italien et le Portugais entre autres à partir de 2010. En 2013, la société fait son entrée au Nasdaq et embrasse une année plus tard, les secteurs de l’hôtellerie et de la musique. Elle créé également une Marketplace au profit de ses partenaires afin de leur permettre de promouvoir leurs affaires.
Usant de la technologie de l’intelligence artificielle, elle met d’autres éditeurs de conception automatisée de sites web sur le marché. Elle emploie aujourd’hui environ 2500 personnes et possède une capitalisation de plus de 6 milliards de dollars. Son chiffre d’affaire d’annuel est estimé à 978 millions de dollars en 2020.
Mobileye
Mobileye est une start up Israélienne créée en 1999 par A. Shashua. Elle est spécialisée dans la conception de systèmes d’aide à la conduite, de véhicules autonomes et de remorques. Basé à Jérusalem, elle emploie environ 404 techniciens. Elle a signé au fil des années, de nombreux partenariats technologiques avec des marques automobiles telles que Volkswagen, Renault-Nissan, BMW qui ont favorisé son essor.
Aujourd’hui, plus d’un million de véhicules sont équipés de la technologie d’aide à la conduite conçue par Mobileye. Sa capitalisation est estimée à 11 milliards de dollars. Elle est rachetée en 2017 par Intel pour 15 milliards de dollars.
Viber
Viber est une société israélienne crée en 2010 à Tel Aviv par Talmon Marco proposant un service de messagerie instantanée par téléphone, ordinateur et tablette. Rachetée en 2014 par le géant Japonais Rakuten, sa dénomination devient Rakuten Viber. Avec plus de 400 millions d’utilisateurs, c’est l’une des plateformes de messagerie les plus utilis2es dans le monde entier.
Israël est aujourd’hui considéré comme l’une des nations les plus innovantes de la planète. Il suscite l’intérêt de nombreuses entreprises étrangères qui n’hésitent pas à financer la recherche et le développement dans le pays. Environ 53% des fonds alloués aux start-ups Israéliennes proviennent de l’étranger. Ce modèle est différent de celui d’autres écosystèmes comme celui de la France où le financement est majoritairement issu des entreprises nationales et de l’état.
Le pays apparaît donc comme un foyer de développement de projets soutenus par l’extérieur avec d’importantes ressources. Il est ainsi directement lié au marché mondial. Ses technologies sont par ailleurs vendues à des multinationales américaines, européennes, asiatiques et depuis peu avec la normalisation des relations diplomatiques, du moyen orient. Le rôle de l’état n’est toutefois pas négligeable.
Grâce au programme Yozma mis en place dans les années 90, Israël est devenu un pays avec un capital risque élevé. Il est désormais plus facile pour les entreprises high tech de s’installer et de bénéficier d’un financement pour leur développement. L’état consacre d’ailleurs environ 6% du PIB pour la recherche et le développement, ce qui constitue le taux le plus élevé au monde.
On dénombre dans le pays 350 incubateurs et accélérateurs, environ 500 multinationales promouvant l’innovation au moyen de centres R&D et 200 fonds de capital-risque. L’environnement est donc favorable pour l’essor des start-ups.
Le pays dispose de 07 universités de renommée mondiale très actives dans le transfert de technologies. L’une d’entre elles est le Technion, l’institut technologique d’Haïfa qui dispose d’un incubateur et a contribué à la création d’environ 80 entreprises high tech. C’est un vivier d’entrepreneurs d’où sont issus trois récipiendaires du prix Nobel, ce qui traduit l’excellente qualité des enseignements dispensés. Il est comparé au célèbre MIT aux États-Unis.
La culture de l’innovation caractérise l’Etat Hébreu. Plusieurs paramètres expliquent ce fait. D’un point de vue historique, la jeune nation désertique a dû travailler dur pour devenir une puissance économique. La population est constamment animée d’un esprit d’entreprise, de recherche de solutions. D’un point de vue géographique, son isolement le pousse à s’ouvrir au monde et ses ressources limitées l’amènent à innover.
En outre, le service militaire obligatoire a un fort impact sur la mentalité des citoyens. Le devoir de se surpasser pour atteindre ses objectifs et le travail d’équipe sont des valeurs inculquées qui profitent grandement aux futurs entrepreneurs. Récemment, des formations de haut niveau en technologie sont délivrées, ce qui permet aux apprenants de se lancer immédiatement après le service militaire.
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Le statut de travailleur indépendant implique un régime qui diffère de l’activité salariale. Cette catégorie professionnelle a tendance à privilégier la santé de son entreprise à sa santé personnelle. Toutefois, la législation a récemment évolué afin de permettre aux travailleurs indépendants d’avoir accès à une meilleure prévention en lien avec la santé au travail.
France SantéLe statut de travailleur indépendant implique un régime qui diffère de l’activité salariale. Cette catégorie professionnelle a tendance à privilégier la santé de son entreprise à sa santé personnelle. Toutefois, la législation a récemment évolué afin de permettre aux travailleurs indépendants d’avoir accès à une meilleure prévention en lien avec la santé au travail.
La médecine du travail s’organise en services de santé au travail comme dans le cas du Ciamt à Paris : Centre de médecine du travail et de santé au travail. Les entreprises privées doivent solliciter ces services de santé au même titre que les Établissements publics industriels et commerciaux (Epic) ainsi que les Établissements publics à caractère administratif (Epa). Les salariés de ces structures, quel que soit leur contrat (CDI, CDD, intérim, apprentissage), sont obligés d’effectuer ce suivi médical.
Le médecin du travail, qui exerce au sein d’un service de santé au travail, a plusieurs missions, avant tout préventives. Il ne dispense pas de soins et n’est pas en mesure de délivrer d’ordonnance ni d’arrêt maladie. Il prend en compte le parcours professionnel du travailleur afin de conduire ses actions de santé. Il surveille encore l’état de santé en fonction de divers critères particuliers : l’âge, le dossier médical, la sécurité sur le lieu de travail, la pénibilité du poste, etc. Il conseille à la fois l’employé et l’employeur sur divers points essentiels :
Le médecin du travail bénéficie d’un libre accès aux lieux de travail dans les entreprises qui ont contracté un contrat avec un centre de médecine du travail. Il peut ainsi réaliser des visites de sa propre initiative ou selon une demande de l’employeur.
Il existe plusieurs types de visites médicales :
Le travailleur indépendant a de grandes responsabilités sur ses épaules. Il est le garant de la performance de son entreprise. Sans lui, elle ne se développera pas. Cela implique parfois beaucoup de fatigue physique et de devoir faire face à une charge émotionnelle qui pourrait faire basculer l’équilibre psychique de l’indépendant. Une relation étroite existe entre la santé de l’entreprise et celle du travailleur indépendant. Voici une liste non exhaustive des risques encourus :
Selon la loi, les travailleurs indépendants ne sont pas dans l’obligation de prendre rendez-vous avec un centre de médecine du travail afin de faire suivre leur état de santé. Cette absence d’obligation représente un risque pour la santé de l’indépendant.
Pour lutter contre le renoncement aux soins, les Caisses d’Assurance maladie ont mis à disposition des travailleurs indépendants un bilan de santé gratuit. Ce bilan s’effectue avec le médecin traitant de l’assuré social. Il permet d’effectuer une mesure des risques professionnels. Afin de pouvoir bénéficier de ce bilan de santé gratuit, l’indépendant doit contacter directement sa CPAM. Cette mesure présente néanmoins certaines limites. Les médecins traitants ne sont pas nécessairement spécialistes en santé au travail. Contacter un centre de médecine du travail à Paris offre la possibilité pour les travailleurs indépendants de profiter de l’expertise de médecins qui connaissent bien les problématiques liées au travail.
La loi du 2 août 2021 « pour renforcer la prévention en santé au travail » entre en vigueur à partir du 31 mars 2022. Elle permet aux indépendants de prendre contact avec un organisme comme la Santé au travail à Paris pour établir des actions de suivis et de prévention. Les indépendants ont tendance à négliger leur propre santé afin de se concentrer sur la pérennité de leur entreprise, c’est pourquoi le Législateur a décidé d’œuvrer pour améliorer la prévention.
En 2022, les travailleurs indépendants pourront s’affilier au Service de prévention et de santé au travail à Paris de leur choix comme le Ciamt. Ainsi, en se rendant dans un service de Santé au travail à Paris, un indépendant pourra bénéficier du suivi essentiel en matière de prévention des risques de santé, mais aussi de désinsertion professionnelle. Notre centre de Médecine du travail à Paris élabore des offres relatives à chaque catégorie professionnelle indépendante afin de répondre de façon optimale aux besoins de chaque travailleur en matière de santé.
Edouard d’Espalungue: “Un moyen de répression du financement du terrorisme”
Finance IsraëlIsraël a eu du mal à accepter la croissance de l’industrie de la blockchain et des crypto-monnaies estime Edouard d’Espalungue. L’Etat hébreu a déjà mis en place des réglementations strictes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et de fiscalité auxquelles les entreprises et les investisseurs en crypto-monnaies sont soumis. Désormais, le pays a introduit un nouvel ensemble de réglementations sur les crypto-monnaies pour lutter contre le financement du terrorisme.
Israël fait monter les enchères dans sa lutte contre la criminalité liée aux crypto-monnaies.
Selon des rapports locaux, l’Autorité israélienne de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent a renforcé la surveillance réglementaire non seulement des crypto-monnaies, mais aussi des sociétés fintech et des fournisseurs de crédit. La directrice de l’organisme de surveillance, Shlomit Wegman, estime que ces nouvelles règles seront utiles pour lutter systématiquement contre l’utilisation criminelle des actifs numériques tout en leur apportant davantage de soutien et de légitimité à des fins légales.
La réglementation est le résultat direct des normes imposées par le GAFI (Groupe d’action financière) en 2018. Le Groupe d’action financière est composé de 39 membres et d’un réseau mondial d’organismes régionaux de type GAFI qui englobent collectivement 200 juridictions.
“L’application de la réglementation constitue un réel progrès pour l’économie israélienne, l’industrie fintech et pour l’amélioration de la concurrence financière”, a déclaré la directrice Shlomit Wegman.
Cette dernière est optimiste et pense que la nouvelle réglementation devrait aider les sociétés de crypto-monnaies conformes en apaisant l’esprit des clients potentiels. Elle élimine également la tâche peu enviable de l’autorégulation. En raison de l’absence de surveillance réglementaire et de la vitesse à laquelle l’argent peut être transféré entre différentes entités cryptographiques, le blanchiment d’argent était auparavant florissant en Israël.
Edouard d’Espalungue : “Les sociétés de crypto sont désormais tenues de soumettre des rapports comme les banques, et des normes complètes d’identification des clients seront adoptées pour améliorer la granularité des traces écrites numériques”.
L’adoption des crypto-monnaies par Israël a été rapide, incitant les autorités fiscales à demander la divulgation des avoirs en crypto-monnaies par les citoyens en décembre 2020.
Edouard d’Espalungue: “Un moyen de répression du financement du terrorisme”
Conformément aux règles de circulation des crypto-monnaies du Groupe d’action financière, Israël a promulgué un ensemble de lois, connues sous le nom d’ordonnance d’interdiction du blanchiment d’argent. Celle-ci impose aux sociétés d’actifs numériques d’obtenir des licences auprès du gouvernement. En outre, les entités seront tenues d’effectuer une procédure de connaissance du client (KYC) et de se conformer aux exigences de déclaration concernant leur activité. Elles devront également mettre en place un système permettant de suivre et d’enregistrer tous les aspects de chaque transaction numérique.
Les banques seront également tenues de mettre en place des politiques ordonnées pour permettre les transferts de crypto-monnaies effectués par des entités agréées qui répondent aux normes réglementaires. Cela permettra au pays non seulement de lutter contre le blanchiment d’argent, mais aussi d’inspirer confiance aux investisseurs à l’égard des produits financiers numériques, selon Shlomit Wegman.
Les règles du GAFI pour l’espace des crypto-monnaies ont été mises à jour la semaine dernière pour renforcer les directives entourant l’utilisation illicite des fonds en crypto-monnaies. Le GAFI a également tiré la sonnette d’alarme en affirmant que l’absence de réglementation pourrait transformer le secteur en un marché noir pour le blanchiment d’argent.
Edouard d’Espalungue: “Un marché des crypto-monnaies non réglementé pourrait conduire au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme”.
Même si de plus en plus de pays continuent d’adopter ces normes, de nombreux gouvernements restent sceptiques à l’égard de ce secteur pour ces raisons. Tout récemment, lors d’une réunion sur la réglementation des crypto-monnaies, le Premier ministre indien Narendra Modi a averti qu’un marché des crypto-monnaies non réglementé pourrait conduire au “blanchiment d’argent et au financement du terrorisme”.
Israël s’est récemment associé au Département du Trésor américain pour lutter contre les attaques de ransomware, pour lesquelles les crypto-monnaies comme le bitcoin et le Monero sont devenues le choix privilégié des extorqueurs.
Le blanchiment d’argent dans ce secteur particulier comprend principalement trois étapes : le placement, la superposition et l’intégration. Le placement fait référence aux dépôts dans les institutions financières, la stratification au transfert de fonds entre différents comptes ou à l’achat d’articles physiques, et l’intégration à l’introduction des fonds blanchis dans l’économie par la vente d’actifs physiques achetés ou par des investissements.
Bien que l’utilisation criminelle des crypto-monnaies reste une préoccupation pour beaucoup, un rapport de Coinbase a noté que les risques pourraient être décrits comme exagérés au mieux. Le rapport a révélé que si seulement 1 % de toutes les transactions en crypto-monnaies étaient liées à des activités illicites, le financement du terrorisme représentait moins de 0,05 % de l’ensemble du volume illicite.
Cependant, le même rapport a également constaté qu’au cours des dernières années, l’organisation terroriste palestinienne Hamas a levé le plus de fonds en utilisant des crypto-monnaies parmi toutes les transactions de financement du terrorisme. L’organisation sollicite aussi ouvertement des dons en bitcoins sur son site Web et ses canaux Telegram. En outre, le rapport indique que l’intensification du conflit géopolitique avec Israël est généralement liée à l’augmentation de l’activité des crypto-monnaies du groupe.
Le gouvernement israélien a travaillé activement sur des réglementations visant à lutter contre les activités illicites liées aux crypto-monnaies cette année. En juillet, le ministère israélien des Finances a proposé une loi obligeant les résidents à déposer des déclarations fiscales pour les achats de crypto supérieurs à 61 000 dollars. Auparavant, le ministre israélien de la défense aurait autorisé les forces de sécurité à saisir des comptes de crypto supposés être liés à l’aile militante du Hamas.
Entre-temps, la banque centrale d’Israël a expérimenté sa propre monnaie numérique. Comme indiqué précédemment, la Banque d’Israël a émis une monnaie numérique de banque centrale par le biais d’un test pilote d’un shekel numérique à partir de juin 2021.
Plus d’info sur Edouard d’Espalungue.
Xavier Simon
Depuis le 20 mars dernier, une partie de la France connait connait son troisième confinement du à la crise du Covid-19. Au total, 16 départements et pas moins de 21 millions de français sont soumis à de nouvelles règles strictes, impliquant la fermeture de nombreux […]
UncategorizedDepuis le 20 mars dernier, une partie de la France connait connait son troisième confinement du à la crise du Covid-19. Au total, 16 départements et pas moins de 21 millions de français sont soumis à de nouvelles règles strictes, impliquant la fermeture de nombreux commerces et la diminution du périmètre de déplacement autorisé. Si le secrétariat d’Etat au Handicap assure que l’ensemble du gouvernement est « pleinement mobilisé pour soutenir l’ensemble des personnes en situation de handicap » et leur « garantir la continuité de l’accueil et des soins qu’elles recevaient jusqu’à présent », quel impact ont ces mesures sur les personnes porteuses de handicap ?
Pour faciliter l’accès aux soins des personnes handicapées, les Centres 15 sont particulièrement formés à leur prise en charge et travaillent main dans la main avec des médecins régulateurs spécialistes du handicap. Pour les aider durant leurs soins, la présence d’un aidant aux côtés des personnes sera dans certains cas envisageable, tout en appliquant strictement les conditions de sécurité fixées par l’établissement de santé.
Les établissements et services d’aide par le travail (ESAT) ainsi que les entreprises adaptées (EA) restent ouverts, sauf s’ils sont concernés par les règles de fermeture administrative,comme cela peut être le cas pour certaines entreprises du secteur de la restauration. Les travailleurs handicapés « vulnérables » en ESAT pourront obtenir des indemnités journalières dérogatoires avec garantie de rémunération.
Quant aux départements confinés :
L’ensemble des établissements spécialisés médico-sociaux pour enfants et adultes et les accueils de jour resteront ouverts.
Des dérogations de déplacement pour les personnes handicapées et leurs aidants seront prévues. La dérogation pour port du masque, sous présentation d’un certificat médical, reste en vigueur pour ceux qui ne sont pas en capacité de le porter.
Enfin, pour éviter toute situation de rupture de droits, les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH)restent ouvertes avec un accueil physique adapté à la situation sanitaire de chaque département. Quant aux règles de fonctionnement des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), celles-ci ont été simplifiées, permettant la continuité de service auprès des personnes et des familles.
Quels organismes solliciter dans a recherche d’emploi lorsque l’on est porteur d’un handicap ?
Si les personnes handicapées ayant intégré un emploi en milieu ordinaire, elles bénéficient donc des dispositions du code du travail et de la convention collective, au même titre que tous les employés. Mais elles disposent également d’aides spécifiques, ayant pour but de favoriser leur insertion […]
UncategorizedSi les personnes handicapées ayant intégré un emploi en milieu ordinaire, elles bénéficient donc des dispositions du code du travail et de la convention collective, au même titre que tous les employés. Mais elles disposent également d’aides spécifiques, ayant pour but de favoriser leur insertion professionnelle et leur maintien dans l’emploi.
« Toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique » est alors considérée comme travail handicapé.
Demander la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), revient à faire reconnaître officiellement son aptitude au travail, en fonction de ses propres capacités et de son handicap. Une fois cette reconnaissance acquise, la personne peut alors s’orienter vers le milieu de travail qui lui sera le plus adapté, qu’il soit ordinaire ou protégé dans certains cas, en tenant compte de ses possibilités réelles d’insertion.
De nos jours, plusieurs dispositifs sont mis en place afin de faciliter l’insertion des personnes handicapées dans la sphère professionnelle.
C’est notamment le cas du contrat unique d’insertion (CUI), contrat dans le secteur marchand (CUI-CIE) ou non marchand (CUI-CAE) qui facilite, via à une aide financière pour l’employeur, l’accès durable à l’emploi des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles d’insertion. La Garantie jeunes, quant à elle, constitue un droit visant les jeunes de 16 à 26 ans en situation de précarité qui ne sont ni employés, ni étudiants, ni en formation. Pour favoriser leur insertion dans l’emploi, ils sont accompagnés de manière intensive et bénéficient de mises en situation professionnelle. Une aide financière leur est également offerte afin de faciliter leurs démarches d’accès à l’emploi.
Les contrats en alternance s’applique lui aux travailleurs en situation de handicap dans des conditions plus favorables. Des aides supplémentaires sont alors attribuées aux entreprises employant des travailleurs handicapés. Pour le contrat d’apprentissage, il y par exemple une absence de limite d’âge ainsi qu’une adaptation possible de la durée du contrat.
Enfin, le dispositif d’emploi accompagné a pour objectif de permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder et de se maintenir dans l’emploi par la sécurisation de leur parcours professionnel en milieu ordinaire de travail.
Plusieurs organismes existent et visent à accompagner les personnes en situation de handicap dans leur démarche d’accès à l’emploi.
C’est notamment le cas de Pôle emploi. En effet, chaque agence locale de Pôle emploi dispose d’un conseiller à l’emploi spécialisé pour les personnes en situation de handicap. Le réseau Cap emploi intervient aussi dans cette démarche, au travers d’organismes de placement qui interviennent auprès des employeurs et des personnes en situation de handicap afin de promouvoir leur intégration et leur maintien dans l’emploi. Les personnes en situation de handicap peuvent également d’orienter vers les missions locales, proposant leur aide aux jeunes en situation de handicap de 16 à 25 ans à définir leur projet professionnel et les accompagner vers l’emploi. Les associations de personnes handicapées ou les établissements spécialisés ont, quant à eux, constitué des services d’accompagnement vers l’emploi pouvant accompagner les personnes en situation de handicap à accéder à l’emploi. Les personnes handicapées peuvent aussi se tourner vers l’Agefiph, qui propose un ensemble de services et d’aides financières aux entreprises ainsi qu’aux personnes en situation de handicap, tels que les aides à l’embauche en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation et l’aide à l’aménagement du poste de travail.
L’obligation d’emploi des travailleurs handicapés : c’est quoi ?