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Le nom du journaliste Gabriel Combris est souvent associé à sa lutte contre Big Pharma. Mais il l’est aussi à d’autres scandales sanitaires comme le Médiator, le Dépakine et les implants mammaires PIP où l’argent prend le pas sur la santé publique. Pour mieux comprendre ses idées, retour sur le parcours de ce lanceur d’alertes.
Actualité France SantéMichele Tecchia, passionné par l’univers du digital, est à la tête d’une startup de conseils en marketing digital basée à Monaco. Israël est aujourd’hui considéré au même titre que les Etats-Unis, l’Angleterre et le canada comme un pays où il fait bon d’entreprendre. Proposant un écosystème attractif favorable à l’innovation, l’Etat hébreu héberge actuellement plus de 9000 startups dont environ 70 licornes. Ces dernières opèrent dans presque tous les domaines ; les nouvelles technologies et l’énergie concentrent toutefois plus de la moitié des investissements. Ce succès tient de la combinaison de nombreux facteurs dont une politique volontariste de l’exécutif, une forte culture entrepreneuriale et une formation soutenue favorable. Venez à la découverte de ce qui fait d’Israël, une « Start up Nation ».
Innovation IsraëlLe statut de travailleur indépendant implique un régime qui diffère de l’activité salariale. Cette catégorie professionnelle a tendance à privilégier la santé de son entreprise à sa santé personnelle. Toutefois, la législation a récemment évolué afin de permettre aux travailleurs indépendants d’avoir accès à une meilleure prévention en lien avec la santé au travail.
France SantéLe nom du journaliste Gabriel Combris est souvent associé à sa lutte contre Big Pharma. Mais il l’est aussi à d’autres scandales sanitaires comme le Médiator, le Dépakine et les implants mammaires PIP où l’argent prend le pas sur la santé publique. Pour mieux comprendre ses idées, retour sur le parcours de ce lanceur d’alertes.
Actualité France SantéLe grand public associe le nom du journaliste Gabriel Combris à la lutte lutte contre Big Pharma, le Médiator, le Dépakine et les implants mammaires PIP. Partout où l’argent prend le pas sur la santé publique. Pour mieux comprendre ses idées, retour sur le parcours du lanceur d’alerte Gabriel Combris.
Journaliste depuis 1998, Gabriel Combris oriente en 2013 sa carrière vers le thème de la santé en suivant les grands scandales sanitaires contemporains retracés dans les médias. À commencer par le procès du Médiator dont le verdict intervient en Mars 2021 après plus d’une décennie de batailles juridiques. En 2015, c’est la Dépakine qui est largement montré du doigt pour ses effets secondaires. Ce médicament prescrit contre les convulsions dues à la fièvre a coûté quelques milliers d’euros en dommages et intérêts à son créateur, le laboratoire Sanofi. Cette affaire détient le record de lenteur car on connaît ses premiers effets secondaires dès les années 1980. La Dépakine est pourtant prescrite jusqu’en 2010 : 3 décennies de trop selon le journaliste d’investigation et l’avocat de la famille qui a porté plainte en 2015 contre Sanofi et l’Agence Nationale du médicament. La troisième affaire est celle des implants mammaires fabriqués par la société Poly Implant Prothèse. Cette entreprise française a été très lourdement condamnée pour avoir fourni à 500000 femmes dans le monde des prothèses dont le gel silicone était non conforme à la réglementation. Cela a touché près de 30000 femmes en France. Ce scandale sanitaire à l’échelle internationale a duré près de 11 ans. Le fondateur de cette société, Jean-Claude (mort en 2019) n’a purgé que 8 mois de prison sur les 4 ans auxquels il était condamné.
En suivant toutes ces affaires, Gabriel Combris souhaite souligner les manquements de la justice quand il s’agit des affaires concernant les groupes pharmaceutiques. Le journaliste note particulièrement la lenteur du système judiciaire et des peines prononcées à l’encontre des dirigeants.
En parallèle, le journaliste publie des articles pour Alternatif bien-être, Plantes et santé et Puresanté. Il fonde également les Editions Viva Santé et dirige également Révolution Santé, du Neuf pour ma santé ainsi que Plantissime. Son combat contre le géant pharmaceutique Big Pharma l’amène aussi à participer à ses conférences prônant d’autres façons de se soigner. Pour ceux qui ne connaissent pas Big Pharma, ce terme réunit sous une même entité tous les magnas pharmaceutiques. Enfin, Gabriel Combris est auteur du best-seller, les 65 fantastiques (plus de 100000 livres vendus) et 100 remèdes naturels totalement révolutionnaires.
Dans ses articles et ses lettres, le lanceur d’alertes fait part des avancées de la médecine naturelle. Il aborde la maladie d’Alzheimer soignée sans médicaments ou encore la vitamine C et le régime cétogène utilisés dans la guérison du cancer. Il illustre ces affirmations avec des cas précis et cite les travaux de certains Prix Nobel de médecine.
Diplômé en 1998 de l’IEP de Paris, Gabriel Combris a débuté sa carrière dès la sortie de l’école. Il s’est avéré être un journaliste polyvalent, écrivant aussi bien dans les journaux que dans les magazines. Le public a ainsi pu le découvrir toutes les semaines.
Parmi ces employeurs, on retrouve notamment Le Figaro, le Nouveau Détective, les Echos et le messager de St Antoine. Il a bâti une expérience solide de 20 ans. A l’image des héros de sa jeunesse Tintin et Rouletabille. Ces derniers ont accompagné ses séjours à l’hôpital où le lanceur d’alertes devait rester allongé.
On peut dire que le journalisme a épanoui notre lanceur d’alertes pour qui le parcours scolaire n’a pas été toujours facile au vu de son état de santé.
En effet, il a fallu attendre le lycée pour que Gabriel Combris se révèle avec son goût pour la lecture et l’écriture journalistique. Il décrocha ainsi son bac pourvu d’une “mention bien” en 1994. Tiraillé par la fac de médecine d’un côté et sciences po de l’autre, il finit par suivre son 2e choix et il quitta son Auvergne natale pour Paris.
Gabriel Combris ne devient pas lanceur d’alertes du jour au lendemain. D’autres événements antérieurs à Big Pharma et aux scandales sanitaires cités précédemment sont survenus dans sa jeunesse. Ils ont ainsi aiguisé son aptitude à enquêter et expliquent l’homme qu’il est aujourd’hui.
Avant Big Pharma, le journaliste s’intéresse dès l’adolescence à l’industrie du tabac et à ses méfaits. En effet, le cancer de la gorge de son oncle l’affecte beaucoup et lui a permis de mettre en lumière la nocivité du tabac.
Il faut noter également que le monde de la santé n’est pas étranger au journaliste atteint d’ostéomalacie. Cette minéralisation osseuse défectueuse entraîne une dégradation des os. On attribue les origines de l’ostéomalacie à une carence de vitamine D (faute d’exposition au soleil) et à un trouble venant des reins ou des intestins. Pour rappel, cette vitamine est le ciment qui vient fixer le calcium sur les os. Cela a occasionné chez le lanceur d’alertes alors âgé de 9 ans une gêne pour marcher et diverses douleurs osseuses. Son enfance a donc été ponctuée par de nombreuses hospitalisations. Enfin, le lanceur d’alertes, né le 13 septembre 1977 à Moulins (Auvergne) a hérité d’une bonne plume de son père instituteur et de ses connaissances de sa mère infirmière qu’il accompagnait beaucoup lors de ses tournées.
Plus d’infos sur Gabriel Combris : https://www.linkedin.com/in/gabriel-combris-966625246/
Michele Tecchia, passionné par l’univers du digital, est à la tête d’une startup de conseils en marketing digital basée à Monaco. Israël est aujourd’hui considéré au même titre que les Etats-Unis, l’Angleterre et le canada comme un pays où il fait bon d’entreprendre. Proposant un écosystème attractif favorable à l’innovation, l’Etat hébreu héberge actuellement plus de 9000 startups dont environ 70 licornes. Ces dernières opèrent dans presque tous les domaines ; les nouvelles technologies et l’énergie concentrent toutefois plus de la moitié des investissements. Ce succès tient de la combinaison de nombreux facteurs dont une politique volontariste de l’exécutif, une forte culture entrepreneuriale et une formation soutenue favorable. Venez à la découverte de ce qui fait d’Israël, une « Start up Nation ».
Innovation IsraëlMichele Tecchia, passionné par l’univers du digital, est à la tête d’une startup de conseils en marketing digital basée à Monaco.
Israël est aujourd’hui considéré au même titre que les Etats-Unis, l’Angleterre et le canada comme un pays où il fait bon d’entreprendre. Proposant un écosystème attractif favorable à l’innovation, l’Etat hébreu héberge actuellement plus de 9000 startups dont environ 70 licornes. Ces dernières opèrent dans presque tous les domaines ; les nouvelles technologies et l’énergie concentrent toutefois plus de la moitié des investissements. Ce succès tient de la combinaison de nombreux facteurs dont une politique volontariste de l’exécutif, une forte culture entrepreneuriale et une formation soutenue favorable. Venez à la découverte de ce qui fait d’Israël, une « Startup Nation ».
L’Etat Hébreu a su s’appuyer sur son système de formation et la culture du risque de sa population pour mettre une politique de l’innovation en œuvre. En moins de 50 ans, il a créé l’un des écosystèmes de l’innovation les plus attractifs de la planète. Avec plus de 9000 start-ups implantées, il possède le ratio de nombre startup par habitant le plus élevé du monde. La majorité a atteint un niveau de développement avancé, et affiche un dynamisme qui impacte positivement les nouvelles boîtes. Il est alors plus approprié de qualifier le pays de « scale up nation ». L’appétence des investisseurs sans cesse croissante soutient cette tendance.
En 2021, les start-ups Israéliennes ont réussi à lever plus de 23 milliards de dollars contre 10 milliards environ l’année précédente. 70 d’entre elles sont valorisées à plus d’un milliard de dollars. La FinTech, la cyber sécurité et la big data concentrent plus de 60% des investissements. Les progrès dans les autres domaines tels que la santé, l’agriculture et l’énergie ne sont toutefois pas moins remarquables. Les entreprises sont pour la plupart installées à Tel Aviv et Haïfa.
Israël compte plusieurs milliers de super start-ups. Il serait laborieux d’en établir une liste complète. Voici tout de même quelques-unes des plus connues dans le monde entier.
Wix
Wix est une société de création de sites web avec le langage HTML5. Créée en 2006 par A. Avishai, A.Nadav et G.Kaplan, son siège se trouve à Tel Aviv. Il obtient son premier investissement en 2007 et propose des éditeurs dans plusieurs langues du monde dont le Français, l’Italien et le Portugais entre autres à partir de 2010. En 2013, la société fait son entrée au Nasdaq et embrasse une année plus tard, les secteurs de l’hôtellerie et de la musique. Elle créé également une Marketplace au profit de ses partenaires afin de leur permettre de promouvoir leurs affaires.
Usant de la technologie de l’intelligence artificielle, elle met d’autres éditeurs de conception automatisée de sites web sur le marché. Elle emploie aujourd’hui environ 2500 personnes et possède une capitalisation de plus de 6 milliards de dollars. Son chiffre d’affaire d’annuel est estimé à 978 millions de dollars en 2020.
Mobileye
Mobileye est une start up Israélienne créée en 1999 par A. Shashua. Elle est spécialisée dans la conception de systèmes d’aide à la conduite, de véhicules autonomes et de remorques. Basé à Jérusalem, elle emploie environ 404 techniciens. Elle a signé au fil des années, de nombreux partenariats technologiques avec des marques automobiles telles que Volkswagen, Renault-Nissan, BMW qui ont favorisé son essor.
Aujourd’hui, plus d’un million de véhicules sont équipés de la technologie d’aide à la conduite conçue par Mobileye. Sa capitalisation est estimée à 11 milliards de dollars. Elle est rachetée en 2017 par Intel pour 15 milliards de dollars.
Viber
Viber est une société israélienne crée en 2010 à Tel Aviv par Talmon Marco proposant un service de messagerie instantanée par téléphone, ordinateur et tablette. Rachetée en 2014 par le géant Japonais Rakuten, sa dénomination devient Rakuten Viber. Avec plus de 400 millions d’utilisateurs, c’est l’une des plateformes de messagerie les plus utilis2es dans le monde entier.
Israël est aujourd’hui considéré comme l’une des nations les plus innovantes de la planète. Il suscite l’intérêt de nombreuses entreprises étrangères qui n’hésitent pas à financer la recherche et le développement dans le pays. Environ 53% des fonds alloués aux start-ups Israéliennes proviennent de l’étranger. Ce modèle est différent de celui d’autres écosystèmes comme celui de la France où le financement est majoritairement issu des entreprises nationales et de l’état.
Le pays apparaît donc comme un foyer de développement de projets soutenus par l’extérieur avec d’importantes ressources. Il est ainsi directement lié au marché mondial. Ses technologies sont par ailleurs vendues à des multinationales américaines, européennes, asiatiques et depuis peu avec la normalisation des relations diplomatiques, du moyen orient. Le rôle de l’état n’est toutefois pas négligeable.
Grâce au programme Yozma mis en place dans les années 90, Israël est devenu un pays avec un capital risque élevé. Il est désormais plus facile pour les entreprises high tech de s’installer et de bénéficier d’un financement pour leur développement. L’état consacre d’ailleurs environ 6% du PIB pour la recherche et le développement, ce qui constitue le taux le plus élevé au monde.
On dénombre dans le pays 350 incubateurs et accélérateurs, environ 500 multinationales promouvant l’innovation au moyen de centres R&D et 200 fonds de capital-risque. L’environnement est donc favorable pour l’essor des start-ups.
Le pays dispose de 07 universités de renommée mondiale très actives dans le transfert de technologies. L’une d’entre elles est le Technion, l’institut technologique d’Haïfa qui dispose d’un incubateur et a contribué à la création d’environ 80 entreprises high tech. C’est un vivier d’entrepreneurs d’où sont issus trois récipiendaires du prix Nobel, ce qui traduit l’excellente qualité des enseignements dispensés. Il est comparé au célèbre MIT aux États-Unis.
La culture de l’innovation caractérise l’Etat Hébreu. Plusieurs paramètres expliquent ce fait. D’un point de vue historique, la jeune nation désertique a dû travailler dur pour devenir une puissance économique. La population est constamment animée d’un esprit d’entreprise, de recherche de solutions. D’un point de vue géographique, son isolement le pousse à s’ouvrir au monde et ses ressources limitées l’amènent à innover.
En outre, le service militaire obligatoire a un fort impact sur la mentalité des citoyens. Le devoir de se surpasser pour atteindre ses objectifs et le travail d’équipe sont des valeurs inculquées qui profitent grandement aux futurs entrepreneurs. Récemment, des formations de haut niveau en technologie sont délivrées, ce qui permet aux apprenants de se lancer immédiatement après le service militaire.
Découvrez Michele Tecchia sur ses réseaux sociaux : https://www.lafrenchfab.fr/entreprise/michele-tecchia/ – https://www.linkedin.com/in/michele-tecchia-monaco/ – https://soundcloud.com/michele-tecchia – http://michele-tecchia.com/
Le statut de travailleur indépendant implique un régime qui diffère de l’activité salariale. Cette catégorie professionnelle a tendance à privilégier la santé de son entreprise à sa santé personnelle. Toutefois, la législation a récemment évolué afin de permettre aux travailleurs indépendants d’avoir accès à une meilleure prévention en lien avec la santé au travail.
France SantéLe statut de travailleur indépendant implique un régime qui diffère de l’activité salariale. Cette catégorie professionnelle a tendance à privilégier la santé de son entreprise à sa santé personnelle. Toutefois, la législation a récemment évolué afin de permettre aux travailleurs indépendants d’avoir accès à une meilleure prévention en lien avec la santé au travail.
La médecine du travail s’organise en services de santé au travail comme dans le cas du Ciamt à Paris : Centre de médecine du travail et de santé au travail. Les entreprises privées doivent solliciter ces services de santé au même titre que les Établissements publics industriels et commerciaux (Epic) ainsi que les Établissements publics à caractère administratif (Epa). Les salariés de ces structures, quel que soit leur contrat (CDI, CDD, intérim, apprentissage), sont obligés d’effectuer ce suivi médical.
Le médecin du travail, qui exerce au sein d’un service de santé au travail, a plusieurs missions, avant tout préventives. Il ne dispense pas de soins et n’est pas en mesure de délivrer d’ordonnance ni d’arrêt maladie. Il prend en compte le parcours professionnel du travailleur afin de conduire ses actions de santé. Il surveille encore l’état de santé en fonction de divers critères particuliers : l’âge, le dossier médical, la sécurité sur le lieu de travail, la pénibilité du poste, etc. Il conseille à la fois l’employé et l’employeur sur divers points essentiels :
Le médecin du travail bénéficie d’un libre accès aux lieux de travail dans les entreprises qui ont contracté un contrat avec un centre de médecine du travail. Il peut ainsi réaliser des visites de sa propre initiative ou selon une demande de l’employeur.
Il existe plusieurs types de visites médicales :
Le travailleur indépendant a de grandes responsabilités sur ses épaules. Il est le garant de la performance de son entreprise. Sans lui, elle ne se développera pas. Cela implique parfois beaucoup de fatigue physique et de devoir faire face à une charge émotionnelle qui pourrait faire basculer l’équilibre psychique de l’indépendant. Une relation étroite existe entre la santé de l’entreprise et celle du travailleur indépendant. Voici une liste non exhaustive des risques encourus :
Selon la loi, les travailleurs indépendants ne sont pas dans l’obligation de prendre rendez-vous avec un centre de médecine du travail afin de faire suivre leur état de santé. Cette absence d’obligation représente un risque pour la santé de l’indépendant.
Pour lutter contre le renoncement aux soins, les Caisses d’Assurance maladie ont mis à disposition des travailleurs indépendants un bilan de santé gratuit. Ce bilan s’effectue avec le médecin traitant de l’assuré social. Il permet d’effectuer une mesure des risques professionnels. Afin de pouvoir bénéficier de ce bilan de santé gratuit, l’indépendant doit contacter directement sa CPAM. Cette mesure présente néanmoins certaines limites. Les médecins traitants ne sont pas nécessairement spécialistes en santé au travail. Contacter un centre de médecine du travail à Paris offre la possibilité pour les travailleurs indépendants de profiter de l’expertise de médecins qui connaissent bien les problématiques liées au travail.
La loi du 2 août 2021 « pour renforcer la prévention en santé au travail » entre en vigueur à partir du 31 mars 2022. Elle permet aux indépendants de prendre contact avec un organisme comme la Santé au travail à Paris pour établir des actions de suivis et de prévention. Les indépendants ont tendance à négliger leur propre santé afin de se concentrer sur la pérennité de leur entreprise, c’est pourquoi le Législateur a décidé d’œuvrer pour améliorer la prévention.
En 2022, les travailleurs indépendants pourront s’affilier au Service de prévention et de santé au travail à Paris de leur choix comme le Ciamt. Ainsi, en se rendant dans un service de Santé au travail à Paris, un indépendant pourra bénéficier du suivi essentiel en matière de prévention des risques de santé, mais aussi de désinsertion professionnelle. Notre centre de Médecine du travail à Paris élabore des offres relatives à chaque catégorie professionnelle indépendante afin de répondre de façon optimale aux besoins de chaque travailleur en matière de santé.
Edouard d’Espalungue: “Un moyen de répression du financement du terrorisme”
Finance IsraëlIsraël a eu du mal à accepter la croissance de l’industrie de la blockchain et des crypto-monnaies estime Edouard d’Espalungue. L’Etat hébreu a déjà mis en place des réglementations strictes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et de fiscalité auxquelles les entreprises et les investisseurs en crypto-monnaies sont soumis. Désormais, le pays a introduit un nouvel ensemble de réglementations sur les crypto-monnaies pour lutter contre le financement du terrorisme.
Israël fait monter les enchères dans sa lutte contre la criminalité liée aux crypto-monnaies.
Selon des rapports locaux, l’Autorité israélienne de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent a renforcé la surveillance réglementaire non seulement des crypto-monnaies, mais aussi des sociétés fintech et des fournisseurs de crédit. La directrice de l’organisme de surveillance, Shlomit Wegman, estime que ces nouvelles règles seront utiles pour lutter systématiquement contre l’utilisation criminelle des actifs numériques tout en leur apportant davantage de soutien et de légitimité à des fins légales.
La réglementation est le résultat direct des normes imposées par le GAFI (Groupe d’action financière) en 2018. Le Groupe d’action financière est composé de 39 membres et d’un réseau mondial d’organismes régionaux de type GAFI qui englobent collectivement 200 juridictions.
“L’application de la réglementation constitue un réel progrès pour l’économie israélienne, l’industrie fintech et pour l’amélioration de la concurrence financière”, a déclaré la directrice Shlomit Wegman.
Cette dernière est optimiste et pense que la nouvelle réglementation devrait aider les sociétés de crypto-monnaies conformes en apaisant l’esprit des clients potentiels. Elle élimine également la tâche peu enviable de l’autorégulation. En raison de l’absence de surveillance réglementaire et de la vitesse à laquelle l’argent peut être transféré entre différentes entités cryptographiques, le blanchiment d’argent était auparavant florissant en Israël.
Edouard d’Espalungue : “Les sociétés de crypto sont désormais tenues de soumettre des rapports comme les banques, et des normes complètes d’identification des clients seront adoptées pour améliorer la granularité des traces écrites numériques”.
L’adoption des crypto-monnaies par Israël a été rapide, incitant les autorités fiscales à demander la divulgation des avoirs en crypto-monnaies par les citoyens en décembre 2020.
Edouard d’Espalungue: “Un moyen de répression du financement du terrorisme”
Conformément aux règles de circulation des crypto-monnaies du Groupe d’action financière, Israël a promulgué un ensemble de lois, connues sous le nom d’ordonnance d’interdiction du blanchiment d’argent. Celle-ci impose aux sociétés d’actifs numériques d’obtenir des licences auprès du gouvernement. En outre, les entités seront tenues d’effectuer une procédure de connaissance du client (KYC) et de se conformer aux exigences de déclaration concernant leur activité. Elles devront également mettre en place un système permettant de suivre et d’enregistrer tous les aspects de chaque transaction numérique.
Les banques seront également tenues de mettre en place des politiques ordonnées pour permettre les transferts de crypto-monnaies effectués par des entités agréées qui répondent aux normes réglementaires. Cela permettra au pays non seulement de lutter contre le blanchiment d’argent, mais aussi d’inspirer confiance aux investisseurs à l’égard des produits financiers numériques, selon Shlomit Wegman.
Les règles du GAFI pour l’espace des crypto-monnaies ont été mises à jour la semaine dernière pour renforcer les directives entourant l’utilisation illicite des fonds en crypto-monnaies. Le GAFI a également tiré la sonnette d’alarme en affirmant que l’absence de réglementation pourrait transformer le secteur en un marché noir pour le blanchiment d’argent.
Edouard d’Espalungue: “Un marché des crypto-monnaies non réglementé pourrait conduire au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme”.
Même si de plus en plus de pays continuent d’adopter ces normes, de nombreux gouvernements restent sceptiques à l’égard de ce secteur pour ces raisons. Tout récemment, lors d’une réunion sur la réglementation des crypto-monnaies, le Premier ministre indien Narendra Modi a averti qu’un marché des crypto-monnaies non réglementé pourrait conduire au “blanchiment d’argent et au financement du terrorisme”.
Israël s’est récemment associé au Département du Trésor américain pour lutter contre les attaques de ransomware, pour lesquelles les crypto-monnaies comme le bitcoin et le Monero sont devenues le choix privilégié des extorqueurs.
Le blanchiment d’argent dans ce secteur particulier comprend principalement trois étapes : le placement, la superposition et l’intégration. Le placement fait référence aux dépôts dans les institutions financières, la stratification au transfert de fonds entre différents comptes ou à l’achat d’articles physiques, et l’intégration à l’introduction des fonds blanchis dans l’économie par la vente d’actifs physiques achetés ou par des investissements.
Bien que l’utilisation criminelle des crypto-monnaies reste une préoccupation pour beaucoup, un rapport de Coinbase a noté que les risques pourraient être décrits comme exagérés au mieux. Le rapport a révélé que si seulement 1 % de toutes les transactions en crypto-monnaies étaient liées à des activités illicites, le financement du terrorisme représentait moins de 0,05 % de l’ensemble du volume illicite.
Cependant, le même rapport a également constaté qu’au cours des dernières années, l’organisation terroriste palestinienne Hamas a levé le plus de fonds en utilisant des crypto-monnaies parmi toutes les transactions de financement du terrorisme. L’organisation sollicite aussi ouvertement des dons en bitcoins sur son site Web et ses canaux Telegram. En outre, le rapport indique que l’intensification du conflit géopolitique avec Israël est généralement liée à l’augmentation de l’activité des crypto-monnaies du groupe.
Le gouvernement israélien a travaillé activement sur des réglementations visant à lutter contre les activités illicites liées aux crypto-monnaies cette année. En juillet, le ministère israélien des Finances a proposé une loi obligeant les résidents à déposer des déclarations fiscales pour les achats de crypto supérieurs à 61 000 dollars. Auparavant, le ministre israélien de la défense aurait autorisé les forces de sécurité à saisir des comptes de crypto supposés être liés à l’aile militante du Hamas.
Entre-temps, la banque centrale d’Israël a expérimenté sa propre monnaie numérique. Comme indiqué précédemment, la Banque d’Israël a émis une monnaie numérique de banque centrale par le biais d’un test pilote d’un shekel numérique à partir de juin 2021.
Plus d’info sur Edouard d’Espalungue.
Xavier Simon
Une étude révèle qu’un extrait de spiruline améliorée réduit de 70% la libération d’une protéine du système immunitaire, provoquant une dangereuse « tempête » de cytokines dans les poumons. Les avantages potentiels pour la santé de la spiruline sont bien documentés. Selon une poignée de […]
UncategorizedUne étude révèle qu’un extrait de spiruline améliorée réduit de 70% la libération d’une protéine du système immunitaire, provoquant une dangereuse « tempête » de cytokines dans les poumons. Les avantages potentiels pour la santé de la spiruline sont bien documentés. Selon une poignée de chercheurs, « Cette algue bleu-vert contient de la C-phycocyanine (C-PC), une protéine liant les
pigments, qui améliore les activités d’antioxydation, anti-inflammatoire et anti-tumorale. »
Les scientifiques ont découvert qu’un extrait de spiruline photosynthétiquement améliorée réduit de 70% la libération d’une protéine du système immunitaire qui peut provoquer une arrivée conséquente de
cytokines dans les poumons entraînant une détresse respiratoire aiguë et des dommages aux organes. Or, ces tempêtes de cytokines – forme la plus grave du syndrome de libération des cytokines (SLC) désignant une production excessive de cytokines déclenchée par un agent pathogène, se manifestant par une
violente réponse inflammatoire du système immunitaire – sont responsables des cas critiques de Covid-19. Une recherche a été menée au MIGAL Galilee Research Institute, dans le nord d’Israël, à l’aide d’algues cultivées dans un laboratoire en Islande par la société israélienne Vaxa, fiancée par l’Union européenne pour explorer les traitements naturels du Covid-19.
Cette étude « indique que l’extrait d’algues peut être utilisé pour prévenir les tempêtes de cytokines s’il est administré aux patients peu de temps après le diagnostic », a déclaré l’un des chercheurs, chercheur en biotechnologie à IDC Herzliya. De futurs essais cliniques sont prévus, dans le but de formuler des gouttes de spiruline orales.
Si beaucoup de pays s’interrogent aujourd’hui sur un potentiel troisième reconfinement, l’Israël a fait le choix de ne pas attendre plus longtemps et de prendre les mesures nécessaires pour tenter d’endiguer la pandémie au plus vite, avec des mesures radicales. En septembre dernier, le pays […]
UncategorizedSi beaucoup de pays s’interrogent aujourd’hui sur un potentiel troisième reconfinement, l’Israël a fait le choix de ne pas attendre plus longtemps et de prendre les mesures nécessaires pour tenter d’endiguer la pandémie au plus vite, avec des mesures radicales. En septembre dernier, le pays était déjà le premier au monde à re-confiner.
Les mesures entrées en vigueur sont ainsi appliquées : il est de nouveau interdit de s’éloigner à plus d’1km de son domicile, il est également interdit de rendre visite à des amis, les transports publics sont quant à eux réduits, les frontières fermées aux ressortissants étrangers et les commerces contraints de garder porte close. Un coup dur pour ces commerçants qui commençaient seulement à sortir la tête de l’eau. Mais une différence demeure tout de même face aux deux premiers confinements du pays : les écoles restent cette fois-ci ouvertes. Ces mesures de troisième confinement, entrées en vigueur fin décembre 2020 pour une durée initialement fixée à deux semaines, restent aujourd’hui d’actualité. Le pays vient en effet, pour la troisième fois, de repousser l’échéance de ce confinement.
L’objectif du pays est de redescendre sous la barre des 1 000 nouveaux cas de Covid-19 par jour, ce qui est loin d’être le cas pour le moment pour ce pays qui comptabilisait encore il y a peu plus de 3 000 nouveaux cas quotidiens. Une lueur d’espoir permet cependant aux israéliens de rester optimistes quant à l’issue de ce confinement. En effet, selon le cabinet qui gère la crise sanitaire, cela pourrait bien être le dernier confinement. Et ce, pour une seule et simple raison. Si ce n’est pas le cas pour encore de nombreux pays, en Israël, le vaccin a été extrêmement bien accueilli et la campagne de vaccination continue de battre son plein et les autorités continuent d’espérer que ces effets significatifs seront visibles d’ici un mois. Confinement total et vaccination massive constituent donc la stratégie choisie par Israël pour sortir du Covid-19.
Le pays vaccine sa population à un rythme pour le moins effréné, comme nul par ailleurs dans le monde. L’objectif du gouvernement est d’avoir vacciné un quart de la population d’ici quelques semaines. Une opération sans précédent dans le monde, selon Benjamin Netanyahou. Israël compte 9 millions d’habitants et selon les chiffres du ministère de la santé, pour le moment, 360 000 ont déjà reçu la première dose de vaccin et peuvent d’ores et déjà prendre rendez-vous pour recevoir la seconde dose de ce vaccin, d’ici deux à trois semaines. Il s’agit donc belle et bien d’une campagne de vaccination solide et massive qui traduit un objectif clair du Gouvernement. Ce dernier souhaite avoir environ 150 000 personnes vaccinées par jour. Il déclarait « J’ai dit aux dirigeants des compagnies qui nous fournissent les vaccins que notre but était de vacciner 150 000 personnes par jour (…). Dès que ce sera réalisé, nous pourrons, au bout de 30 jours, sortir du coronavirus et rouvrir l’économie (…). »
Mais au delà des attentes, la réussite de cette campagne tient avant tout dans la confiance que la population a accordé au vaccin. Il y a en Israël une véritable adhésion à cette campagne de vaccination et ce qui nous permettra probablement dans un avenir proche de déterminer si le pays sera bien le premier au monde à sortir de cette pandémie du Covid-19, comme l’affirmait le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou. Déjà fragilisée avec la dissolution du Parlement il y a quelques semaines, les israéliens accusent le coup face au virus.
Mais ce n’est pas tout. En plus des colonies, il y a aussi ce que l’on appelle les Avants Postes, colonies sauvages illégales, même au regard du droit israélien. Selon l’ONG La Paix Maintenant, 97 de ces colonies sauvages ont poussé depuis 1990. Officiellement, les […]
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Mais ce n’est pas tout. En plus des colonies, il y a aussi ce que l’on appelle les Avants Postes, colonies sauvages illégales, même au regard du droit israélien. Selon l’ONG La Paix Maintenant, 97 de ces colonies sauvages ont poussé depuis 1990. Officiellement, les autorités israéliennes n’ont jamais donné leur accord. Mais dans la réalité, l’armée à assuré la sécurité de ces colons, qui se considèrent comme des pionniers. L’eau, l’électricité, le ramassage des poubelles, les bus scolaires… Tous les services leur ont été assurés. Alors, parce qu’elles sont illégales aux yeux de la loi israélienne, certaines de ces colonies sauvages ont été évacuées. C’est le cas de celle d’Amona, en février 2017. Toutefois, la colonisation ne devrait pas pour autant s’arrêter là. D’abord, parce que l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche lui a donné un coup d’accélérateur. Le Président américain a en effet multiplié les signaux encourageants vers Israël, en désignant par exemple un ambassadeur tout acquis à la cause de la colonisation. Ensuite, parce que le Premier Ministre, Benjamin Netanyahu a besoin du soutien des colons et de la droite nationale religieuse israélienne pour se maintenir au pouvoir. À la tête de la coalition la plus à droite de l’histoire d’Israël, il essaie donc par tous les moyens de blanchir ces colonies illégales. En mars 2017, il valide même la création d’une nouvelle colonie dans la Vallée de Shilo. La première depuis 25 ans. Une décision qui suit la légalisation par les députés israéliens un mois plus tôt, de milliers de logements construits sur des terres privées palestiniennes, et l’extension régulière de colonies déjà existantes. Officiellement donc, Benjamin Netanyahu prétend toujours soutenir la solution à deux États. Mais les intérêts des colons étant placés au centre de l’action gouvernementale, cette solution semble plus éloignée que jamais. Et ce, malgré la volonté de Donald Trump, comme se fut le cas de tous ces prédécesseurs, de parvenir à un accord final entre les deux partis.
Il y a quelques mois, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nacer Bourita, saluaient un accord de normalisation qualifié d’historique, des relations entre l’Etat hébreu et le Maroc, aussitôt dénoncé par les Palestiniens. M. Netanyahu déclare alors : « J’ai toujours cru en cette paix qui se concrétise aujourd’hui devant nos yeux. Je veux remercier le président Trump d’avoir mené ces accords », dans une allocution télévisée coïncidant avec le début des fêtes juives de Hanouka. Cet accord signe une victoire pour l’ancien Président américain ayant réussi un nouveau coup diplomatique. Sous sa gouvernance, quatre pays arabes ont, en quelques mois, décidé de reconnaître l’État d’Israël. Il y avait tout d’abord eu les Émirats Arabes Unis, Barheïn, le Soudan et aujourd’hui donc le Maroc.
Comment s’est déroulée la colonisation israélienne ? Partie 1.
Pour résoudre le conflit israélo-palestinien, une solution est défendue depuis des décennies : créer deux États distincts. Ainsi, il y aurait d’un côté Israël, reconnu comme État Juif, et de l’autre, un État Palestinien démilitarisé, constitué de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie. Le problème […]
UncategorizedPour résoudre le conflit israélo-palestinien, une solution est défendue depuis des décennies : créer deux États distincts. Ainsi, il y aurait d’un côté Israël, reconnu comme État Juif, et de l’autre, un État Palestinien démilitarisé, constitué de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie. Le problème qui se pose est que la Cisjordanie est aujourd’hui totalement morcelée. Les zones d’habitations palestiniennes s’entremêlent avec les colonies israéliennes. Et cette situation ne cesse de s’aggraver, rendant de plus en plus difficile l’émergence de deux états, clairement séparés. Pour comprendre comment a pu se produire une telle fragmentation, il faut faire un bond dans le temps.
À l’époque de l’Armistice de 1949, la Ligne verte sépare l’État d’Israël des pays arabes voisins tels que la Jordanie. Ce n’est pas à proprement parlé une frontière, mais plutôt un tracé de référence établi à l’époque comme une ligne de cessé le feu, elle a ensuite servi de base de discussion en vue de l’émergence de l’État Palestinien. Mais depuis, les choses se sont grandement compliquées. Il y a de ça 53 ans, en juin 1967, l’armée israélienne défait ses ennemis arabes pendant la guerre des 6 jours, et conquiert plusieurs territoires : Sinaï et la Bande de Gaza, appartenant alors à l’Egypte, le territoire syrien du plateau du Golan, et Jerusalem-Est, alors sous administration jordanienne, tout comme la Cisjordanie. C’est justement la Cisjordanie qui se trouve aujourd’hui au cœur des tensions. Après ces conquêtes militaires, il s’agit pour Israël d’occuper humainement le territoire. Des colonies de peuplement se développent, sous la pression de mouvements nationalistes et religieux. Leur but est double. D’une part, assurer des positions géographiques clés pour la sécurité du pays, et d’autre part, organiser le retour des juifs dans un grands Israël de racines bibliques. Dans les années 1990 les accords d’Oslo marquent une étape historique. Israéliens et palestiniens sont réunis à la table des négociations par le parrain américain. Ils s’entendent alors sur un plan par étapes, en vue de l’émergence d’un état palestinien.
La Cisjordanie, occupée par Israël, est alors divisée en 3 zones. D’abord la zone A, sous contrôle exclusif de l’autorité palestinienne, à la fois civile et militaire. Elle correspond aux grandes villes palestiniennes. Ensuite, la zone B, sous contrôle palestinien, où la sécurité est essentiellement assurée par Israël. Enfin, la zone C, placée entièrement sous contrôle israélien. Elle représente plus de 60% de la Cisjordanie et comprend notamment une zone militaire le long de la Vallée du Jourdain et les implantations israéliennes en Cisjordanie. Le problème, c’est que les colonies de peuplement ont continué de se développer et de s’étendre, et la plupart est sous contrôle israélien. On en compte aujourd’hui 131, habitées par 386 000 colons, sans compter ceux installées à Jérusalem-Est. Leur nombre n’a cessé de croitre au fil des années. Ils représentent 4% de la population israélienne, et 13% des habitants de la Cisjordanie. Certaines colonies sont même réunies dans ce que l’on appelle des blocs. C’est le cas de Ariel, Ma’Aleh Adumim et le Goush Etzion par exemple. Ces groupes de colonies ont leurs propres usines, leurs routes, interdites aux palestiniens. Ariel a même sa propre université. Véritables villes israéliennes en plein territoire palestinien, ces blocs seront certainement annexés par Israël, si un accord de paix était trouvé un jour.
Le judaïsme est archéologiquement vieux de plus de 3000 ans. Ses débuts sont racontés dans les cinq livres que Dieu aurait révélé à Moïse. On appelle ces cinq livres la Torah. Le premier livre, la Genèse, relate l’histoire de la création du monde, et des pères fondateurs […]
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Le judaïsme est archéologiquement vieux de plus de 3000 ans. Ses débuts sont racontés dans les cinq livres que Dieu aurait révélé à Moïse. On appelle ces cinq livres la Torah. Le premier livre, la Genèse, relate l’histoire de la création du monde, et des pères fondateurs du peuple hébreu. Ses patriarches sont Abraham, son fils Isaac, et son petit fils Jacob. Ce dernier recevra le nom d’Israël, et ses descendants formeront les douze tribus d’Israël. Les quatre autres livres de la Torah relatent les évènements survenus au peuple d’Israël, dans le désert, au cours de la vie de Moïse, ainsi que les enseignements divins qu’il a transmis. Moïse serait né au sein du peuple hébreu, alors réduit en esclavage par le pharaon d’Egypte, ce dernier ayant ordonné le massacre des garçons hébreux, afin d’éviter qu’ils ne deviennent trop nombreux. L’enfant est alors déposé par sa sœur, dans un panier d’osier, sur le Nil, pour y échapper. La fille du pharaon le trouve, et lui donne alors ce nom de Moïse, signifiant « sauvé des eaux », en hébreu. D’après le livre de l’exode, c’est Moïse qui fait sortir les hébreux d’Egypte et les guide à travers la mer et le désert, vers le lieu que lui a indiqué la terre promise. Durant cette exode, Moïse reçoit sur le Mont Sinaï, la Torah, dont les tables de la loi donnent l’instruction morale appelée le décalogue. S’étant installées en terre promise, les douze tribus d’Israël se rassemble,t, jusqu’à être unis par le roi David, vers -1000, puis sont fils Salomon, dès -970. Celui-ci construit un temple à Jérusalem, pour centraliser le culte. Mais ce temple sera définitivement détruit, en l’an 70 de notre ère, après des siècles de domination grecque puis romaine sur la région. Cela ouvre alors une nouvelle ère, non plus centrée sur le temps, mais sur l’étude et la prière collective. Pour préserver leur héritage spirituel malgré leur dispersion dans le monde, les juifs s’attachent à compiler les livres, dont la Torah, qui forment la Bible juive. La loi orale, ainsi qu’un ensemble d’interprétations de la Torah sont mis par écrit dans ce que l’on appelle le Talmud.
Comme toute religion, le judaïsme s’appuie sur des croyances, des codes, un culte et une communauté. Les juifs sont monothéistes. Ainsi, ils croient en un seul être suprême, qui a créé le monde et qui est infini pour être limité par un nom. Par le don de Torah, il aurait renouvelé son alliance avec le peuple issu de la descendance d’Abraham, pour que celui puisse marcher dans ses pas. Pour se faire, le peuple juif dispose de règles basées, basées sur l’interprétation des 613 commandements contenus dans la Torah. Ces commandements abordent tous les domaines de la vie. Ils précisent notamment les règles alimentaires qui forment la Cacherout. Le culte juif se manifeste principalement par les trois prières quotidiennes. De nombreux juifs observent chaque semaine le repos du jour de Shabbat, du vendredi soir au samedi soir. L’occasion pour les juifs de se laisser du temps pour être notamment auprès de Dieu. Beaucoup de fêtes ponctuent l’année. La fête de Pessah fait par exemple mémoire de la sortie d’Egypte. Rosh Hashana ouvre le nouvel an juif. Aussi, pour rappeler l’alliance de Dieu avec Abraham, les jeunes nouveaux nés, dès leur 8ème jour de vie, sont circoncis. La passage de l’adolescence à la vie adulte est célébré par la Bar Mitsva.
Répandue à travers le monde en diaspora, la communauté juive est très diverse. Deux grandes traditions culturelles ont été héritées des siècles passés. Les juifs Ashkénazes, originaires d’Europe du Nord et le l’Est, et les juifs Séfarades, originaires du bassin méditerranéen. On estime aujourd’hui qu’il y a en France environ 500 000 juifs, soit moins de 1% de la population. Dans le monde, 15 millions de juifs sont dénombrés, dont plus des deux tiers sont répartis entre Israël et les Etats-Unis.
Au début du 8ème siècle avant Jésus-Christ, les hébreux, un peuple du Proche Orient, vivent dans deux royaumes : le royaume d’Israël et le royaume de Juda. Seulement, en 722 avant Jésus-Christ, les Assyriens envahissent le royaume d’Israël, puis, en 587 avant Jésus-Christ, les Babyloniens succèdent […]
UncategorizedAu début du 8ème siècle avant Jésus-Christ, les hébreux, un peuple du Proche Orient, vivent dans deux royaumes : le royaume d’Israël et le royaume de Juda. Seulement, en 722 avant Jésus-Christ, les Assyriens envahissent le royaume d’Israël, puis, en 587 avant Jésus-Christ, les Babyloniens succèdent aux Assyriens, et envahissent à leur tour le royaume de Juda cette fois. Appelés Juifs après les premières invasions, les Hébreux se dispersent autour de la mer Méditerranée : c’est la diaspora. Pour conserver leurs identités, qu’il sent menacée par les envahisseurs, le roi du royaume de Juda, Josias, impose définitivement le monothéisme, qui désigne la croyance en un Dieu unique, nommé Yahvé. Envahis par les peuples voisins, les Hébreux, pour ne pas oublier leurs traditions, commencent à fixer leur histoire et leur croyance dans la Bible. La Bible hébraïque est alors rédigée entre le VIIIème et le IIième siècle avant Jésus-Christ. Elle constitue le livre sacré des Hébreux. Elle raconte leur alliance avec ce Dieu unique, Yahvé. Elle se compose de 24 livres.
Les grands fondements du judaïsme, les croyances, les symboles, les pratiques religieuses ainsi que les règles de vie à respecter par les croyants, se retrouvent dans les différents livres de la Bible hébraïque. Le judaïsme, c’est avant tout des croyances. Comme nous l’avons dit, le peuple Hébreux doit croire en son seul Dieu, Yahvé, et doivent aussi respecter les 10 commandements donnés par Yahvé à Moïse sur le Mont Sinaï. Tous gravés sur les tables de la loi, les 10 commandements font les lois fondamentales du judaïsme.
Les juifs ont également adopté des symboles, comme par exemple l’étoile de David, la Ménorah, symbolisant la lumière divine, ou encore l’arche d’alliance, qui serait coffre qui conserve les tables de la loi, où sont inscrits les 10 commandements. Les juifs doivent participer à différentes fêtes, chacune rappelant les grands moments de l’histoire du peuple Hébreux. Parmi ces fêtes, Roch Hashana, Pessah, Hanoukkah, Yom Kippour, Soukkot et Shabouot. Yom Kippourest, avec Roch Hashana, l’une des principales fêtes du judaïsme. Elles sont toutes deux centrées sur le pardon et el repentir. Célébré en septembre ou octobre, selon le calendrier juif, Yom Kippour, appelé aussi le Grand pardon, commémore le jour où Dieu a accordé son pardon aux juifs pour s’être détourné de lui pour adorer la statue d’un veau fondu en or. Durant près de 25 heures, les juifs observent alors un jeûne et une inactivité complète et demandent pardon à toute personne qu’ils auraient pu blesser. À cette occasion, chaque année, l’Israël vit au ralenti. Le trafic aérien, les transports en commun et les émissions de visuels sont totalement interrompues. Cette fête représente pour eux l’occasion d’absoudre leurs pêchers et de faire preuve d’humilité. Hormis ces fêtes, les juifs prient et lisent la Bible dans des synagogues, sous la direction du chef de la communauté : le rabbin. Aussi, le samedi constitue pour la communauté juive le shabbat, le jour de repos hebdomadaire consacré à Dieu. Durant cette journée de shabbat, tout travail est interdit.
Les juifs doivent également respecter certaines règles de vie. Ils ne mangent pas de porc ni aucune sorte de sang animal. Également, à leur naissance, les jeunes garçons se font circoncire. L’opération de circoncision consiste à couper un morceau de la peau du sexe du nouveau né.