Meta, l’entreprise autrefois connue sous le nom de Facebook, a publié mercredi ses résultats financiers pour le premier trimestre de 2023. Et ils sont plutôt encourageants : pour la première fois depuis près d’un an, le géant des réseaux sociaux a enregistré une croissance de […]
FinanceNostradamus est un nom qui évoque à la fois mystère et fascination. Ce médecin, astrologue et écrivain français du XVIe siècle est connu pour ses prédictions sur l’avenir de l’humanité, qu’il a consignées dans un recueil intitulé Les Prophéties. Mais qui était vraiment cet homme […]
ActualitéLe groupe LVMH, leader mondial du luxe, a franchi un nouveau cap historique en intégrant le top 10 des plus grandes capitalisations boursières au monde, selon un classement établi par Bloomberg jeudi 13 avril. Avec une valeur de marché de 486 milliards de dollars, LVMH […]
Actualité FinanceLa cybersécurité est l’ensemble des mesures visant à protéger les systèmes informatiques et les données personnelles contre les attaques malveillantes. Elle concerne aussi bien les adultes que les enfants, qui sont de plus en plus exposés aux risques du numérique. En effet, les enfants utilisent […]
UncategorizedLa cybersécurité est l’ensemble des mesures visant à protéger les systèmes informatiques et les données personnelles contre les attaques malveillantes. Elle concerne aussi bien les adultes que les enfants, qui sont de plus en plus exposés aux risques du numérique. En effet, les enfants utilisent de nombreux appareils connectés à Internet, comme les smartphones, les tablettes, les ordinateurs ou les consoles de jeux, explique Imad Lahoud. Ils accèdent ainsi à une multitude de contenus en ligne, qui ne sont pas toujours adaptés à leur âge ou à leur bien-être.
La cybersécurité pour les enfants a donc un impact sur leur santé mentale, car elle peut les aider à se protéger des dangers du web, tels que le cyberharcèlement, l’hameçonnage, le surpartage d’informations personnelles ou la consultation de contenus choquants ou inappropriés. Ces situations peuvent en effet entraîner du stress, de l’anxiété, de la dépression ou des troubles du comportement chez les enfants. Il est donc important d’éduquer les enfants à la cybersécurité dès le plus jeune âge, en leur apprenant à utiliser Internet de manière responsable et sécurisée.
Voici une vidéo relatant ces faits :
L’hameçonnage est une technique utilisée par les cybercriminels pour tromper les internautes et leur soutirer des informations personnelles ou financières, ou leur faire télécharger des logiciels malveillants. Selon Imad Lahoud, l’hameçonnage peut se manifester sous différentes formes sur les différents supports en ligne, comme les courriels, les messages texte, les jeux vidéo, les médias sociaux, etc. Voici quelques conseils pour aider les enfants à se protéger de cette menace.
Premièrement, il faut apprendre aux enfants à reconnaître les signes d’un message d’hameçonnage. Par exemple, un message qui demande de confirmer des données sensibles, qui contient des fautes d’orthographe ou de grammaire, qui utilise un ton urgent ou menaçant, ou qui provient d’une adresse suspecte. Il faut aussi leur expliquer qu’ils ne doivent jamais cliquer sur un lien ou une pièce jointe sans vérifier la source et la destination.
Deuxièmement, il faut sensibiliser les enfants aux risques associés à l’hameçonnage. Si les cybercriminels réussissent à obtenir des informations personnelles ou financières, ils peuvent les utiliser pour usurper l’identité de l’enfant ou de ses parents, pour accéder à leurs comptes bancaires ou à leurs réseaux sociaux, ou pour commettre des fraudes. Si les cybercriminels réussissent à faire télécharger des logiciels malveillants, ils peuvent endommager l’appareil de l’enfant, voler ses données, espionner ses activités ou prendre le contrôle de son système, note Imad Lahoud.
Troisièmement, il faut équiper les enfants de moyens de défense contre l’hameçonnage. Il faut leur conseiller de créer un compte de messagerie sécurisé et de le surveiller régulièrement. Il faut aussi leur recommander d’utiliser un navigateur adapté aux enfants, qui filtre les sites web malveillants et qui bloque les publicités indésirables. Il faut enfin leur rappeler de ne jamais partager leurs mots de passe, leurs coordonnées ou leurs informations bancaires avec des inconnus en ligne, indique Imad Lahoud.
Les enfants sont de plus en plus connectés sur internet, que ce soit pour jouer, apprendre, s’informer ou communiquer. Mais ils sont aussi exposés à des risques liés à la collecte et au traitement de leurs données personnelles, qui peuvent porter atteinte à leur vie privée et à leur sécurité. Il est donc essentiel de les sensibiliser à la notion de vie privée et de données personnelles, de leur apprendre à distinguer ce qui peut être partagé sans danger et ce qui ne le peut pas (date de naissance, nom de famille, adresse, etc.) et de leur donner des conseils pour créer des mots de passe forts et sécurisés, affirme Imad Lahoud.
La protection des données personnelles des enfants est un enjeu d’envergure, qui concerne aussi bien les parents, les éducateurs, les autorités publiques que les acteurs du numérique. En mai 2018, le Règlement européen de protection des données (RGPD) est entré en vigueur, avec pour objectif d’harmoniser les pratiques de protection des données personnelles au sein de l’Union européenne et de responsabiliser tous les acteurs impliqués dans le traitement des données. Selon Imad Lahoud, le RGPD prévoit notamment que les enfants de moins de seize ans doivent obtenir le consentement de leurs parents pour toute collecte de données les concernant, et qu’ils ont le droit de demander l’effacement des données qui portent atteinte à leur vie privée.
Plusieurs ressources et initiatives existent pour sensibiliser les enfants et les adolescents à la protection et à la sécurité des données sur internet. Par exemple, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) propose le site Educnum, qui offre des outils pédagogiques adaptés aux différents âges et niveaux scolaires. Le site « Je décide » du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada propose également des jeux, des vidéos et des fiches pratiques pour apprendre aux jeunes à gérer leur identité numérique. Enfin, le MOOC « SecNumAcademie » de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) permet aux internautes de tous âges de se former aux bonnes pratiques en matière de cybersécurité, indique Imad Lahoud.
Internet est un outil formidable pour apprendre, communiquer et se divertir, mais il comporte aussi des risques pour les enfants qui ne sont pas toujours conscients des dangers qu’ils peuvent rencontrer en ligne. Voici quelques recommandations pour les aider à se protéger des cyberattaques et à utiliser Internet de manière responsable.
– Tenez à jour votre navigateur et votre système d’exploitation, ainsi que les logiciels que vous utilisez. Les mises à jour corrigent souvent des failles de sécurité qui peuvent être exploitées par des personnes malveillantes pour infecter votre ordinateur ou accéder à vos données personnelles.
– Naviguez en mode “privé” ou “incognito” lorsque vous le pouvez. Ce mode empêche l’enregistrement de votre historique de navigation et limite l’envoi d’informations aux sites que vous visitez. Cela vous évite aussi d’être suivi par des publicités ciblées en fonction de vos recherches ou de vos centres d’intérêt.
– Refusez d’être pisté par les sites que vous visitez. Certains sites utilisent des fichiers appelés “cookies” pour collecter des informations sur votre comportement en ligne, comme les pages que vous consultez, le temps que vous y passez, ou les produits que vous achetez. Ces informations peuvent être utilisées pour vous proposer des offres personnalisées, mais aussi pour vous envoyer des messages frauduleux ou vous inciter à cliquer sur des liens malveillants. Vous pouvez paramétrer votre navigateur pour refuser les cookies ou les supprimer régulièrement.
– Bloquez les publicités indésirables ou intrusives. Certaines publicités peuvent être agaçantes, mais aussi dangereuses si elles contiennent des codes malveillants ou si elles vous redirigent vers des sites frauduleux. Vous pouvez installer des extensions sur votre navigateur pour bloquer les publicités ou les filtrer en fonction de leur contenu.
– Faites attention aux extensions que vous installez sur votre navigateur. Les extensions sont des programmes qui ajoutent des fonctionnalités à votre navigateur, comme la traduction automatique, le contrôle parental, ou la gestion des mots de passe. Mais certaines extensions peuvent être malveillantes et accéder à vos données personnelles, modifier le contenu des pages que vous visitez, ou afficher des publicités indésirables. Avant d’installer une extension, vérifiez sa source, sa réputation, et les permissions qu’elle demande.
– Faites preuve de vigilance lorsque vous naviguez sur Internet. Ne cliquez pas sur des liens ou des offres suspectes, qui peuvent être des tentatives d’hameçonnage (phishing) pour voler vos identifiants, vos mots de passe, ou vos coordonnées bancaires. Vérifiez l’adresse du site que vous visitez, et assurez-vous qu’il est sécurisé (il doit commencer par https et afficher un cadenas fermé). Ne téléchargez pas de fichiers provenant de sources inconnues ou non fiables, qui peuvent contenir des virus ou des logiciels espions (spyware).
– Ne parlez pas à des inconnus en ligne. Internet peut être un lieu d’échange et de partage, mais aussi de manipulation et de harcèlement. Ne communiquez pas vos informations personnelles (nom, âge, adresse, numéro de téléphone, photos…) à des personnes que vous ne connaissez pas ou qui vous semblent suspectes. Ne répondez pas aux messages insultants, menaçants, ou provocateurs, qui peuvent être le signe d’un cyberharcèlement. Bloquez ou signalez les personnes qui vous importunent ou qui vous demandent des choses inappropriées.
– Demandez l’avis d’un adulte en cas de doute. Si vous avez un problème ou une question sur Internet, n’hésitez pas à en parler à un parent, un professeur, ou une personne de confiance. Ils pourront vous conseiller, vous rassurer, ou vous aider à résoudre la situation. Vous pouvez aussi consulter des sites spécialisés qui vous donnent des informations et des conseils sur la sécurité et la citoyenneté numériques.
Le digital a bouleversé le monde de la finance, en offrant de nouvelles opportunités mais aussi de nouveaux défis aux acteurs du secteur, affirme Stéphane Soh Fonhoué, expert en digital. Face à la concurrence des Fintechs, à l’évolution des réglementations et aux exigences des clients, […]
FinanceLe digital a bouleversé le monde de la finance, en offrant de nouvelles opportunités mais aussi de nouveaux défis aux acteurs du secteur, affirme Stéphane Soh Fonhoué, expert en digital. Face à la concurrence des Fintechs, à l’évolution des réglementations et aux exigences des clients, les institutions financières doivent se transformer pour rester compétitives et pertinentes.
La transformation digitale est un enjeu majeur pour le secteur financier, qui doit s’adapter aux nouvelles attentes des clients, aux évolutions réglementaires et aux innovations technologiques. Dans ce contexte, quels sont les leviers de la transformation digitale dans la finance ? Voici quelques éléments de réponse.
La digitalisation permet de simplifier, d’accélérer et de sécuriser les processus financiers, tels que la comptabilité, le contrôle de gestion, le reporting ou encore le paiement, note Stéphane Soh Fonhoué. En dématérialisant les documents, en automatisant les tâches répétitives et en utilisant des outils d’analyse et de visualisation des données, les acteurs financiers gagnent en efficacité, en fiabilité et en productivité.
Voici une vidéo relatant ces faits :
La digitalisation permet de proposer des services financiers plus personnalisés, plus accessibles et plus interactifs aux clients. Selon Stéphane Soh Fonhoué, en utilisant des canaux digitaux, tels que les applications mobiles, les chatbots ou les réseaux sociaux, les acteurs financiers peuvent offrir une relation client plus fluide, plus transparente et plus proche. En exploitant les données clients, ils peuvent également proposer des offres adaptées à leurs besoins et à leurs préférences.
La digitalisation permet de créer de nouveaux produits et services financiers, qui répondent aux nouveaux usages et aux nouvelles opportunités du marché. En s’appuyant sur des technologies innovantes, telles que l’intelligence artificielle, la blockchain ou le cloud computing, les acteurs financiers peuvent développer des solutions plus performantes, plus sécurisées et plus compétitives, indique Stéphane Soh Fonhoué. Ils peuvent également se diversifier vers de nouveaux segments ou de nouveaux partenaires.
La digitalisation permet de renforcer la conformité aux normes et aux réglementations du secteur financier, qui sont de plus en plus complexes et évolutives. En utilisant des outils de surveillance, de contrôle et d’audit, les acteurs financiers peuvent assurer le respect des obligations légales et déontologiques, ainsi que la protection des données personnelles. Ils peuvent également mieux anticiper et gérer les risques financiers, opérationnels ou cybernétiques.
La digitalisation implique une transformation profonde de la culture et de la compétence des acteurs financiers, qui doivent acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles pratiques, note Stéphane Soh Fonhoué. En formant leurs collaborateurs aux outils et aux méthodes digitaux, en favorisant le partage d’expériences et la collaboration transversale, en stimulant la créativité et l’agilité, les acteurs financiers peuvent développer une culture digitale forte et une compétence digitale différenciante.
La transformation digitale est un processus qui vise à intégrer les technologies numériques dans les activités d’une entreprise afin d’améliorer sa performance, sa compétitivité et sa relation avec ses clients. Dans le secteur de la finance, la transformation digitale représente un enjeu majeur, mais aussi un défi de taille, tant les opportunités et les risques sont importants.
La finance est au cœur de la stratégie de développement des entreprises. Elle doit fournir des informations fiables, pertinentes et rapides pour aider à la prise de décision, piloter la performance et optimiser les processus, indique Stéphane Soh Fonhoué. Pour cela, elle doit s’appuyer sur des outils digitaux qui lui permettent de collecter, traiter, analyser et diffuser les données financières. Les solutions de dématérialisation, d’automatisation, d’intelligence artificielle ou de blockchain sont autant de leviers pour accroître l’efficacité et la valeur ajoutée de la fonction finance.
La transformation digitale implique également une évolution des compétences et des métiers de la finance. Les professionnels du secteur doivent se former aux nouvelles technologies, mais aussi aux nouvelles réglementations, aux nouveaux modèles économiques et aux nouvelles attentes des clients. Ils doivent également développer des capacités d’adaptation, d’innovation et de collaboration pour accompagner le changement et créer de la confiance. Le rôle du directeur financier est particulièrement stratégique, car il doit être le moteur et le garant de la transformation digitale au sein de son organisation.
La transformation digitale offre des perspectives prometteuses pour la finance, mais elle comporte aussi des défis à relever, explique Stéphane Soh Fonhoué. Elle nécessite un investissement financier, humain et organisationnel conséquent, ainsi qu’une vision claire et partagée des objectifs à atteindre. Elle suppose également une gestion rigoureuse des risques liés à la sécurité, à la conformité, à la qualité ou à l’éthique des données. Elle implique enfin une ouverture et une coopération avec les autres acteurs du secteur, qu’il s’agisse des partenaires internes ou externes, des concurrents ou des régulateurs.
La transformation digitale est donc un enjeu essentiel pour la finance, qui doit se saisir des opportunités offertes par le numérique pour se réinventer et se renforcer. Elle représente une source de croissance, de compétitivité et de satisfaction pour les entreprises et leurs clients. D’après Stéphane Soh Fonhoué, elle constitue également un facteur de différenciation et d’attractivité pour les professionnels du secteur, qui peuvent valoriser leurs compétences et leur expertise dans un environnement dynamique et stimulant.
La réforme du système judiciaire en Israël, portée par le Premier ministre Benyamin Netanyahou et ses alliés d’extrême-droite et ultra-orthodoxe, suscite une vive opposition dans le pays depuis trois mois. Ce projet, qui vise à affaiblir le pouvoir de la Cour suprême et à renforcer […]
Actualité IsraëlLa réforme du système judiciaire en Israël, portée par le Premier ministre Benyamin Netanyahou et ses alliés d’extrême-droite et ultra-orthodoxe, suscite une vive opposition dans le pays depuis trois mois. Ce projet, qui vise à affaiblir le pouvoir de la Cour suprême et à renforcer celui du Parlement, a provoqué des manifestations massives, un appel à la grève générale et une crise politique.
Face à la pression populaire, Netanyahou a annoncé, le 27 mars 2023, une pause dans le processus d’adoption de la réforme, reportant son examen à la prochaine session parlementaire. Voici quelques questions pour mieux comprendre ce dossier complexe et sensible.
Voici une vidéo relatant cette nouvelle :
La réforme du système judiciaire comprend quatre propositions de loi qui visent à limiter le rôle de la Cour suprême, qui est l’instance judiciaire la plus haute du pays et qui a le pouvoir d’invalider les lois votées par le Parlement (la Knesset) si elles sont contraires aux principes démocratiques ou aux droits fondamentaux.
– La première mesure est une clause dérogatoire, qui permettrait au Parlement, par un vote à la majorité simple, de protéger une loi contre toute annulation par la Cour suprême. Il s’agit d’une sorte de droit de veto pour empêcher le contrôle de constitutionnalité des lois.
– La deuxième mesure est une modification du mode de nomination des juges de la Cour suprême, qui donnerait plus de poids aux représentants politiques au sein du comité chargé de les désigner. Aujourd’hui, ce comité est composé de neuf membres : trois juges de la Cour suprême, deux ministres, deux députés et deux représentants du barreau. La réforme prévoit que les juges ne soient plus que deux et que les ministres et les députés soient quatre.
– La troisième mesure est une réduction de l’influence des conseillers juridiques au sein des ministères. Aujourd’hui, leurs recommandations sont citées par les juges de la Cour suprême lorsqu’ils statuent sur la bonne conduite du gouvernement. La réforme prévoit que ces recommandations soient clairement considérées comme des avis non contraignants.
– La quatrième mesure est une limitation du pouvoir de la Cour suprême en matière de droits des minorités. La réforme prévoit que la Cour ne puisse pas invalider une loi fondamentale (qui fait office de constitution) votée par le Parlement, même si elle porte atteinte aux droits des minorités. Par ailleurs, les conditions requises pour permettre à la Cour d’invalider une loi ordinaire ont été sévèrement durcies.
Les partisans de la réforme affirment qu’elle vise à corriger un déséquilibre entre le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire, en renforçant le rôle des élus du peuple face à celui des magistrats. Ils accusent la Cour suprême d’être trop interventionniste, trop libérale et trop favorable aux minorités (arabes, LGBT, migrants…).
Ils estiment que la Cour outrepasse ses prérogatives en annulant des lois votées démocratiquement par le Parlement et en imposant ses vues sur des questions politiques ou sociétales. Ils considèrent que la réforme est nécessaire pour garantir la souveraineté du peuple et la sécurité nationale.
Les opposants à la réforme dénoncent une tentative de coup d’État visant à affaiblir l’État de droit et à instaurer un régime autoritaire.
Isaac Herzog, président israélien, a lancé un appel au gouvernement pour arrêter le travail des députés sur la réforme de justice. Ce projet est en effet en train de diviser le pays. Dans un communiqué publié par ses services, le président a exprimé son inquiétude […]
Actualité IsraëlIsaac Herzog, président israélien, a lancé un appel au gouvernement pour arrêter le travail des députés sur la réforme de justice. Ce projet est en effet en train de diviser le pays. Dans un communiqué publié par ses services, le président a exprimé son inquiétude quant à la situation actuelle qui menace la sécurité, l’économie et la société israéliennes. Il a également appelé le Premier ministre, les membres du gouvernement et de la majorité à trouver une solution de compromis pour arrêter le processus législatif.
Le projet de réforme judiciaire proposé par le gouvernement de Benyamin Netanyahou vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des juges, suscitant la contestation dans la rue depuis bientôt trois mois. Une grande mobilisation se produit actuellement dans le pays en raison de ce projet.
Voici une vidéo relatant cette nouvelle :
Des milliers de manifestants sont descendus dans la rue de la capitale après le départ du Premier ministre israélien et du ministre de la Défense. Ces manifestations ont été marquées par des scènes de violence, de heurts avec la police et d’arrestations.
La crise politique et sociale qui secoue Israël depuis des mois s’intensifie à mesure que la date des élections approche. Benyamin Netanyahou, Premier ministre sortant, fait face à une concurrence féroce pour obtenir un nouveau mandat. Les critiques de la réforme judiciaire, les défenseurs des droits humains et les militants de la société civile craignent que la réforme judiciaire ne permette au Premier ministre de rester au pouvoir malgré les poursuites pour corruption auxquelles il est confronté.
La réforme judiciaire proposée vise à modifier la composition du comité de nomination des juges de la Cour suprême, qui est responsable de la nomination des juges des tribunaux de première instance et des cours d’appel. Le projet de loi proposé par le gouvernement prévoit que le comité de nomination soit composé de neuf membres au lieu des onze actuels. Les partisans de la réforme affirment que cette modification permettra d’assurer une plus grande représentativité politique dans la nomination des juges.
Cependant, les détracteurs de la réforme estiment que cette modification permettra aux partis politiques de nommer des juges qui leur sont favorables, mettant ainsi en péril l’indépendance du pouvoir judiciaire. Ils soulignent également que la réforme judiciaire est une attaque contre la démocratie et une tentative de restreindre la liberté de la presse.
L’appel du président Isaac Herzog intervient alors que le pays est confronté à une crise politique et sociale sans précédent. Les manifestations contre la réforme judiciaire se sont intensifiées ces dernières semaines, avec des manifestations massives dans plusieurs villes d’Israël. Les protestataires ont exprimé leur opposition au projet de réforme, affirmant qu’il menaçait l’indépendance du système judiciaire et les droits de l’homme.
La réforme proposée par le gouvernement de Benyamin Netanyahou prévoit notamment de permettre au Parlement de nommer les juges de la Cour suprême, actuellement nommés par une commission indépendante. Cette mesure, selon les opposants, affaiblirait l’indépendance de la justice et risquerait de favoriser l’influence politique sur le système judiciaire.
Le projet de réforme est également accusé de porter atteinte à l’État de droit et à la démocratie. Les manifestants estiment que la réforme est une tentative de mettre fin à l’équilibre des pouvoirs en faveur de l’exécutif, ce qui pourrait entraîner des conséquences désastreuses pour la société israélienne.
En effet, l’indépendance du système judiciaire est un élément clé de toute démocratie. Les juges doivent être libres de prendre des décisions en fonction de leur interprétation de la loi, sans être soumis à des pressions politiques ou économiques. Si cette indépendance est menacée, cela pourrait avoir des conséquences graves pour la stabilité du pays.
Les inquiétudes sur l’avenir de la démocratie israélienne ont également été renforcées par la crise politique qui dure depuis plus de deux ans. Les gouvernements successifs ont été incapables de former une coalition stable, ce qui a entraîné la tenue de quatre élections en deux ans. Cette instabilité politique a conduit à une paralysie du gouvernement et a rendu difficile la prise de décisions importantes pour le pays.
La crise politique a également mis en lumière les divisions de la société israélienne, notamment en ce qui concerne les relations avec les Palestiniens. Les négociations pour la paix sont dans l’impasse depuis des années, ce qui a entraîné une aggravation des tensions entre les communautés juive et arabe d’Israël.
Dans un timing parfait, digne des célèbres montres suisses, les autorités suisses ont réussi à orchestrer une acquisition de dernière minute d’urgence de la banque en difficulté Credit Suisse par le géant bancaire UBS. Lors d’une conférence de presse dimanche, le président suisse Alain Berset […]
FinanceDans un timing parfait, digne des célèbres montres suisses, les autorités suisses ont réussi à orchestrer une acquisition de dernière minute d’urgence de la banque en difficulté Credit Suisse par le géant bancaire UBS.
Lors d’une conférence de presse dimanche, le président suisse Alain Berset a déclaré que les récentes turbulences dans le secteur bancaire avaient déstabilisé Credit Suisse et que cette transaction était vitale pour stabiliser la banque et le secteur bancaire mondial.
Selon les termes de l’accord, UBS Group AG achètera Credit Suisse pour plus de 3 milliards de dollars en actions. UBS recevra également 100 milliards de dollars supplémentaires de la Banque centrale suisse dans le cadre de la transaction.
La fusion entre UBS et sa rivale en difficulté Credit Suisse est la dernière secousse en date des troubles bancaires suscités par l’effondrement de Silicon Valley Bank.
Voici une vidéo en anglais relatant cette nouvelle :
Des investisseurs paniqués et des déposants nerveux ont retiré des milliards de dollars de Credit Suisse ces derniers jours, suscitant des inquiétudes quant à une éventuelle insolvabilité de la banque si des mesures d’urgence n’étaient pas prises. La Banque centrale suisse a injecté 54 milliards de dollars pour sauver Credit Suisse, mais cela n’a pas suffi à stabiliser l’institution.
Cet événement spectaculaire s’inscrit dans une semaine de turbulences et d’alarme dans le secteur bancaire, particulièrement préoccupant car Credit Suisse est considérée comme une banque systémiquement importante à l’échelle mondiale. Cela signifie essentiellement que si Credit Suisse fait faillite, cela pourrait avoir des répercussions dans l’économie mondiale.
La crise du Credit Suisse a éclaté la semaine dernière lorsque la banque a révélé des faiblesses importantes dans ses rapports financiers.
Mais les problèmes de la banque ont commencé bien avant cela, avec une série de scandales financiers et politiques qui ont brisé la réputation et les résultats de la banque. Au cours des deux dernières années seulement, les actions de la banque ont chuté de plus de 80 %.
Le Credit Suisse a été fondé il y a 166 ans pour contribuer au financement du réseau ferroviaire suisse. Elle a acquis une renommée internationale dans le secteur bancaire et est devenue l’une des plus grandes banques du monde.
Cependant, la réputation de la banque a pris plusieurs coups importants ces dernières années, notamment son implication dans une opération de blanchiment d’argent impliquant un réseau de trafic de cocaïne bulgare et son recrutement de détectives pour espionner les cadres qui se sont présentés à la banque.
La Silicon Valley Bank, principalement connue pour ses relations avec les startups technologiques et les firmes de capital-risque, a fait face à l’un des plus anciens problèmes bancaires, une ruée vers les guichets, qui a conduit à sa faillite vendredi dernier. Sa chute est la […]
FinanceLa Silicon Valley Bank, principalement connue pour ses relations avec les startups technologiques et les firmes de capital-risque, a fait face à l’un des plus anciens problèmes bancaires, une ruée vers les guichets, qui a conduit à sa faillite vendredi dernier.
Sa chute est la plus grande faillite d’une institution financière aux États-Unis depuis l’effondrement de Washington Mutual lors de la crise financière il y a plus d’une décennie. Et elle a eu des effets immédiats.
Certaines startups ayant des liens avec la banque ont dû se précipiter pour payer leurs travailleurs et craignaient de devoir suspendre des projets ou licencier des employés jusqu’à ce qu’elles puissent accéder à leurs fonds.
Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a déclaré samedi qu’il était en pourparlers avec la Maison Blanche pour aider à stabiliser la situation le plus rapidement possible, pour protéger les emplois, les moyens de subsistance des gens, et l’ensemble de l’écosystème d’innovation qui a servi de pilier à notre économie
Comment cela s’est-il produit ? Voici ce qu’il faut savoir sur les raisons de la faillite de la banque, qui a été le plus touché, et ce qu’il faut savoir sur la manière dont cela peut, ou non, affecter le système bancaire dans son ensemble aux États-Unis.
Voici une vidéo relatant l’annonce de cette nouvelle :
Silicon Valley Bank a été durement touchée par la baisse des actions technologiques au cours de la dernière année ainsi que par le plan agressif de la Réserve fédérale américaine visant à augmenter les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation. Au cours des deux dernières années, la banque a acheté des milliards de dollars d’obligations en utilisant les dépôts des clients, comme une banque typique le ferait normalement.
Ces investissements sont généralement sûrs, mais la valeur de ces investissements a chuté car ils ont payé des taux d’intérêt inférieurs à ce qu’une obligation comparable paierait si elle était émise dans l’environnement de taux d’intérêt plus élevés d’aujourd’hui. En règle générale, ce n’est pas un problème, parce que les banques conservent ces investissements pendant longtemps, sauf si elles doivent les vendre en cas d’urgence. Mais les clients de Silicon Valley étaient en grande partie des startups et d’autres entreprises centrées sur la technologie qui ont commencé à avoir besoin de liquidités au cours de la dernière année. Le financement du capital-risque se tarissait, les entreprises ne pouvaient pas obtenir de nouveaux tours de financement pour des activités non rentables et devaient donc puiser dans leurs fonds existants – souvent déposés auprès de la Silicon Valley Bank, qui était au centre de l’univers des startups technologiques.
Les clients de la banque ont alors retiré leurs dépôts. Au départ, ce n’était pas un problème majeur, mais les retraits ont commencé à nécessiter que la banque commence à vendre ses propres actifs pour répondre aux demandes de retrait des clients.
Silicon Valley Bank rencontre deux problèmes importants qui pourraient causer des problèmes supplémentaires s’ils ne sont pas résolus rapidement. Le problème immédiat concerne les dépôts importants de la banque. Le gouvernement américain assure les dépôts jusqu’à 250 000 dollars, mais tout montant supérieur est considéré comme non assuré. La Federal Deposit Insurance Corporation a déclaré que les dépôts assurés seraient disponibles lundi matin. Cependant, la grande majorité des dépôts de la Silicon Valley Bank étaient non assurés, en raison de la clientèle composée principalement de start-ups et de travailleurs riches du secteur de la technologie.
Pour le moment, tout cet argent ne peut pas être accessible et devra probablement être libéré de manière ordonnée. Cependant, de nombreuses entreprises ne peuvent pas attendre des semaines pour accéder à des fonds pour payer les salaires et les dépenses de bureau. Le deuxième problème clé est l’absence d’acheteur pour la Silicon Valley Bank. En règle générale, les régulateurs bancaires cherchent une banque plus solide pour reprendre les actifs d’une banque défaillante, mais dans ce cas, une autre banque ne s’est pas manifestée.
Le prix du Bitcoin est actuellement en train de grimper en flèche, augmentant de plus de 20 % depuis vendredi dernier. Cette hausse pourrait être due à une toute nouvelle narration haussière qui est en train de se développer : utiliser le BTC pour battre […]
FinanceLe prix du Bitcoin est actuellement en train de grimper en flèche, augmentant de plus de 20 % depuis vendredi dernier. Cette hausse pourrait être due à une toute nouvelle narration haussière qui est en train de se développer : utiliser le BTC pour battre les retraits bancaires, une situation qui se déroule actuellement aux États-Unis. Voici ce que cela pourrait signifier pour la première cryptomonnaie en termes de capitalisation boursière.
En fin de semaine dernière, il a été révélé que la Silicon Valley Bank avait effectivement échoué et que les déposants pourraient être incapables de retirer leur argent. C’est le deuxième plus grand échec bancaire aux États-Unis de l’histoire. Pire encore, cela a presque causé une panique généralisée et des retraits bancaires. Une ruée bancaire se produit lorsque les déposants craignent l’insolvabilité et se précipitent pour retirer de l’argent. Comme les banques ne conservent qu’une fraction des dépôts des clients pour les retraits, lorsque de nombreux clients essaient de retirer leur argent en même temps, la banque peut faire faillite.
Voici une vidéo relatant la hausse du prix du Bitcoin :
De manière troublante, la série de retraits bancaires survient quelques jours seulement après le 90e anniversaire de la proclamation 2039, lorsque FDR a annoncé une fermeture des banques d’une semaine pour mettre un terme abrupt aux retraits bancaires à travers le pays. Du jour au lendemain, le gouvernement américain a annoncé un plan pour indemniser tous les déposants et restaurer la confiance dans le système bancaire américain. Sinon, les retraits bancaires pourraient se propager. Cependant, la ruée bancaire a commencé à se propager d’une autre manière : en créant une nouvelle narration haussière pour Bitcoin.
En 2019, Bitcoin a augmenté de pair avec les métaux précieux et a été considéré comme l’or numérique. Plus tard en 2020 et 2021, il était le “cheval le plus rapide” dans la course contre l’inflation et a conduit le marché des cryptomonnaies à de nouveaux sommets historiques. Mais ensuite, le récit est devenu sombre et baissier. La hausse des taux et une Réserve fédérale hawkish, associées à l’échec en tant que couverture contre l’inflation pendant les plus forts chiffres d’inflation depuis plusieurs décennies, ont fait chuter le prix de Bitcoin de 78%.
Maintenant, après Operation Chokepoint et l’attaque contre l’industrie des cryptomonnaies, le gouvernement américain démarre un nouveau marché haussier dans les cryptomonnaies en renflouant à nouveau les banques. Bitcoin a été créé en 2009 au milieu des renflouements bancaires historiques de l’époque. Une référence à ces événements est cachée dans le Bloc Genesis. Quatorze ans plus tard, la cryptomonnaie subit son premier test bêta majeur. Bitcoin a été conçu pour permettre aux individus d’être leurs propres banques et de se libérer des dommages collatéraux des exemples répétés de cupidité humaine. Il semble que le marché pourrait réaliser ce fait très bientôt, provoquant une frénésie d’achat à travers les cryptomonnaies.
La pandémie de Covid-19 a eu un impact significatif sur la santé mentale des employés et des cadres en raison des longues périodes d’isolement, de l’anxiété liée à la possibilité de contracter le virus et des préoccupations économiques. Cette situation a entraîné une augmentation du […]
Actualité SantéLa pandémie de Covid-19 a eu un impact significatif sur la santé mentale des employés et des cadres en raison des longues périodes d’isolement, de l’anxiété liée à la possibilité de contracter le virus et des préoccupations économiques. Cette situation a entraîné une augmentation du stress, de la dépression, de l’inquiétude et des troubles du sommeil chez de nombreuses personnes, explique le Dr Vinh Ngo.
Selon les estimations de l’OMS, environ une personne sur trois dans le monde a signalé des problèmes de santé mentale depuis le début de la pandémie. Les effets de cette pandémie ne se limitent pas à la santé physique des individus, car elle affecte également leur bien-être psychologique. Il est donc nécessaire de comprendre les conséquences de la Covid-19 sur la santé mentale afin de pouvoir faire face aux problèmes qui pourraient découler de cette crise mondiale.
Voici une vidéo relatant ces faits :
L’ère actuelle du travail à distance a eu un effet psychologique profond sur les employés et les managers. Les jeunes employés et les femmes sont les plus touchés, souffrant d’instabilité, d’insécurité financière et d’un stress mental croissant. Il n’est pas surprenant que ce même sentiment affecte également les cadres ; une enquête récente a montré que 56 % d’entre eux étaient en situation de détresse psychologique. Selon le directeur du Centre de santé au travail à Paris et en Île de France ou Ciamt, le Dr Vinh Ngo, de nombreux salariés ont l’impression que leur travail est négligé ou exploité lorsqu’ils télétravaillent, 43 % d’entre eux se sentant invisibles au cours du processus.
Le télétravail divise de plus en plus les jeunes générations qui ont tendance à le rejeter en raison du manque de structure et d’interaction qu’il apporte. Des rapports suggèrent que plus de la moitié des employés ont l’impression que les gens abusent du système en recourant de manière excessive au travail à distance. Ce sentiment peut être considéré comme préjudiciable à la productivité d’une organisation, car les travailleurs ont besoin d’un bon équilibre entre la collaboration en personne et les contacts à distance, explique le Dr Vinh Ngo. Les entreprises doivent prendre des mesures pour s’assurer qu’elles créent un environnement propice au bien-être physique et mental si elles veulent rester compétitives en cette période difficile.
Ces dernières années, les termes bore-out et burn-out sont devenus de plus en plus courants sur les lieux de travail dans le monde entier. Le bore-out décrit une situation dans laquelle un employé s’ennuie et se démotive en raison d’un manque de stimulation dans le cadre de son travail, tandis que le burn-out se caractérise par des niveaux extrêmes de stress, de fatigue et d’épuisement émotionnel. D’après le Dr Vinh Ngo, ces deux phénomènes liés au travail peuvent avoir un impact significatif sur le bien-être physique et mental des employés. Avec l’apparition du Covid 19, de nombreux employés sont confrontés à des pressions supplémentaires telles que le travail à domicile ou la nécessité de s’occuper de leurs enfants tout en essayant de conserver leur rôle professionnel. Par conséquent, les niveaux d’épuisement professionnel et de lassitude ont considérablement augmenté au cours de l’année écoulée.
Les entreprises devraient prendre des mesures proactives pour réduire les niveaux de bore-out et d’épuisement professionnel parmi leur personnel. Il peut s’agir d’offrir aux employés des pauses régulières tout au long de la journée, de veiller à ce que les tâches aient un sens tant pour les employés que pour les employeurs, d’offrir des horaires de travail flexibles ou des possibilités de travail à domicile, ainsi que de promouvoir des choix de vie plus sains tels que la pratique de la pleine conscience ou un sommeil adéquat. Les entreprises devraient s’assurer qu’elles offrent des ressources où les employés peuvent demander de l’aide s’ils commencent à ressentir des symptômes associés au bore out ou à l’épuisement professionnel. Ces ressources pourraient inclure l’accès à un conseiller de l’entreprise ou à un programme de santé qui offre un soutien en matière de santé mentale, indique le Dr Vinh Ngo. En prenant des mesures proactives pour réduire les niveaux d’épuisement professionnel sur le lieu de travail, les employeurs peuvent s’assurer que leur personnel reste en bonne santé, heureux et productif pendant cette période de pandémie et au-delà.
L’une des stratégies les plus importantes pour lutter contre le syndrome d’épuisement professionnel sur le lieu de travail consiste à fournir une définition claire et précise des objectifs. En fixant des objectifs réalisables, les employés seront en mesure de rester motivés et engagés dans leur travail. Il est important d’accorder aux travailleurs de l’autonomie sur la manière dont ils abordent leurs tâches, afin de favoriser la créativité et l’innovation, explique le Dr Vinh Ngo. Des évaluations régulières doivent également être mises en place entre le travailleur et son supérieur, afin de permettre un retour d’information constructif susceptible d’aider les employés à améliorer leurs performances.
En plus de fournir aux employés des objectifs significatifs et de l’autonomie, des outils de contrôle peuvent également être mis en place pour identifier les comportements à risque susceptibles de conduire à l’épuisement professionnel. Cependant, il est important de noter que ces outils ne doivent pas être utilisés comme des punitions, mais plutôt comme un moyen d’entamer un dialogue entre les managers et leurs employés afin qu’ils puissent travailler ensemble à la recherche de solutions. Les managers devraient prévoir des pauses régulières tout au long de la journée afin que les employés aient le temps de se détendre et de se ressourcer avant de poursuivre leurs tâches. Les congés ou les vacances sont également essentiels pour que les travailleurs puissent se déconnecter complètement de leur travail et revenir plus frais et plus motivés.
Lorsque l’Arabie saoudite et l’Iran ont enterré la hache de guerre à Pékin vendredi, ce fut un moment décisif à la fois pour un Moyen-Orient façonné par leur rivalité de longue date et pour l’influence croissante de la Chine dans cette région riche en pétrole. […]
ActualitéLorsque l’Arabie saoudite et l’Iran ont enterré la hache de guerre à Pékin vendredi, ce fut un moment décisif à la fois pour un Moyen-Orient façonné par leur rivalité de longue date et pour l’influence croissante de la Chine dans cette région riche en pétrole.
L’annonce était surprenante, mais attendue. Les deux puissances régionales sont en pourparlers pour rétablir leurs relations diplomatiques depuis près de deux ans. À certains moments, les négociateurs semblaient traîner les pieds, la profonde méfiance entre les deux pays semblant insurmontable.
Les pourparlers de l’Iran avec l’Arabie saoudite se déroulaient en même temps que les négociations entre l’Iran et les États-Unis pour relancer l’accord nucléaire de 2016 qui étaient en difficulté. Les résultats des deux ensembles de pourparlers semblaient être liés, Riyad et Washington ont depuis longtemps suivi la même politique étrangère.
Voici une vidéo en anglais relatant cette nouvelle :
Mais un changement d’alliances régionales est en cours. La relation de l’Arabie Saoudite avec les États-Unis s’est tendue ces dernières années, tandis que la position de la Chine s’est renforcée. Contrairement à Washington, Pékin a montré une capacité à transcender les nombreuses rivalités qui traversent le Moyen-Orient. La Chine a forgé de bonnes relations diplomatiques avec les pays de la région, stimulée par le renforcement des liens économiques, sans les leçons occidentales sur les droits de l’homme.
Avec le recul, Pékin était prête depuis des années à faciliter la dernière percée diplomatique de la région conflictuelle du Moyen-Orient, soulignant simultanément la diminution de l’influence régionale des États-Unis.
« Tandis que beaucoup à Washington considèrent le rôle émergent de la Chine en tant que médiateur au Moyen-Orient comme une menace, la réalité est qu’un Moyen-Orient plus stable où les Iraniens et les Saoudiens ne se disputent pas mutuellement est également bénéfique pour les États-Unis », a tweeté Trita Parsi, le vice-président exécutif de l’Institut Quincy basé à Washington, vendredi.
Parsi soutient que cette évolution devrait déclencher un moment d’introspection sur la politique du Moyen-Orient de Washington. « Ce qui devrait inquiéter les décideurs américains, c’est si cela devient la nouvelle norme : les États-Unis s’impliquent si profondément dans les conflits de nos partenaires régionaux que notre manœuvrabilité s’évapore et notre rôle passé de pacificateur est complètement cédé à la Chine », a-t-il ajouté.
Riyad et Téhéran ont été en conflit idéologique et militaire depuis la Révolution islamique de l’Iran qui a installé une théocratie chiite anti-occidentale en 1979.
Ces tensions ont commencé à s’aggraver en une guerre par procuration dans toute la région après l’invasion de l’Irak par les États-Unis en 2003 qui a dégénéré en conflit civil, les deux pays cherchant à influencer le pays arabe riche en pétrole.
Un conflit armé qui a opposé des militants soutenus par l’Arabie Saoudite à des groupes armés soutenus par l’Iran a déferlé sur une grande partie de la région au cours des dix dernières années et demi.
Au Yémen, une campagne militaire de la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite pour écraser les rebelles soutenus par l’Iran a déclenché l’une des pires crises humanitaires au monde. En Syrie, l’Iran a soutenu le président Bachar al-Assad alors qu’il brutalisait son propre peuple, pour se retrouver face à des rebelles soutenus par l’Arabie Saoudite et d’autres pays du Golfe. Au Liban également, l’Iran et l’Arabie Saoudite ont soutenu des factions différentes, contribuant à une crise politique qui dure depuis deux décennies et qui a eu un énorme impact économique et sécuritaire sur le petit pays du Moyen-Orient.
Les relations diplomatiques ont été officiellement rompues en 2016 lorsque l’Arabie Saoudite a exécuté le célèbre religieux chiite saoudien Nimr al-Nimr, ce qui a conduit des émeutiers à Téhéran à incendier l’ambassade saoudienne.Haut du formulaire
Mais une série de problèmes économiques déclenchés par la pandémie et des guerres coûteuses ont peut-être érodé l’appétit pour le conflit, et les responsables saoudiens et iraniens déclarent qu’ils sont impatients de tourner la page de ce chapitre sombre.
La détente semble aller bien au-delà de la reprise des relations diplomatiques. Les responsables saoudiens et iraniens déclarent qu’ils travailleront également à la réimplémentation d’un pacte de coopération sécuritaire vieux de plusieurs décennies et à la relance d’un accord encore plus ancien sur la technologie et le commerce.
C’est une rare bonne nouvelle pour une région encore sous le choc de leur rivalité. Comment cela va se dérouler – et si cela peut annuler les ravages causés par la rivalité – reste à voir.
Mais les analystes disent que la croissance de l’influence de la Chine dans la région a aidé à couvrir les paris des deux pays, modifiant un calcul politique désormais dépassé qui faisait des capitales occidentales le lieu le plus probable pour des accords régionaux décisifs.
« La Chine est maintenant le parrain de cet accord et compte tenu de l’importance stratégique de la Chine pour l’Iran, cela a un poids énorme », a déclaré Ali Shihabi, un analyste saoudien familier de la pensée des dirigeants saoudiens, à CNN.
« Si l’Iran devait rompre cet accord, il nuirait à ses liens avec la Chine qui a mis tout son prestige dans l’accord « tripartite ».
La pandémie a été une période incroyablement difficile pour de nombreuses entreprises à travers le monde, en particulier dans les pays en développement tels que ceux d’Afrique. Malgré ces difficultés, certaines entreprises ont pu innover et même tirer profit de la situation. Une étude récente […]
InnovationLa pandémie a été une période incroyablement difficile pour de nombreuses entreprises à travers le monde, en particulier dans les pays en développement tels que ceux d’Afrique. Malgré ces difficultés, certaines entreprises ont pu innover et même tirer profit de la situation.
Une étude récente de la DEG révèle que les quelque 700 entreprises africaines emploient 600 000 personnes et génèrent plus de 146 milliards d’euros de recettes locales. Cela témoigne de la résilience des entreprises africaines et de leur capacité à utiliser les circonstances difficiles de la pandémie comme catalyseur de l’innovation, explique Mbagnick Diop, entrepreneur sénégalis et président du Meds. Outre la création d’emplois et l’augmentation des revenus, ces entreprises ont également un impact positif sur la croissance économique et le développement social.
Voici une vidéo relatant la place de l’Afrique dans l’innovation :
Au cours de la pandémie de Covid-19, la gestion de crise est devenue essentielle pour permettre aux entreprises de rester à flot. Les entreprises qui disposent des ressources financières, technologiques et numériques nécessaires pour s’adapter rapidement à l’évolution des conditions du marché sont en bien meilleure position que celles qui en sont dépourvues. Nombre d’entre elles ont mis en œuvre des stratégies innovantes, telles qu’un accès rapide au financement et des solutions technologiques comme le télétravail et les achats en ligne, qui leur ont permis de prospérer pendant cette période difficile.
Selon Mbagnick Diop, les organisations dotées de solides structures de gouvernance d’entreprise ont récolté des bénéfices allant au-delà de la simple survie. Elles ont eu la capacité non seulement de relever les défis posés par le Covid-19, mais aussi de capitaliser sur les nouvelles opportunités découlant de l’évolution rapide du comportement des consommateurs. Par exemple, certains secteurs comme le commerce électronique ou les services de streaming ont vu leur demande augmenter en raison des restrictions liées à la distanciation sociale, créant ainsi des opportunités commerciales lucratives qui pourraient être exploitées si elles étaient gérées correctement. En définitive, de bonnes compétences en matière de gestion de crise sont essentielles pour les entreprises qui souhaitent réussir à long terme pendant cette pandémie et au-delà, indique Mbagnick Diop.
La crise post-Covid-19 a eu un effet dévastateur sur de nombreux pays et entreprises africains, en particulier ceux qui dépendent fortement du tourisme. Pour atténuer les retombées économiques, la DEG (Société allemande d’investissement et de développement) a apporté le soutien financier nécessaire pour que les entreprises africaines disposent des ressources nécessaires pour rester à flot. DTRT Apparel, une entreprise de mode ghanéenne primée fondée en 2013, a pu obtenir les fonds nécessaires pour payer son loyer et ses frais d’entretien grâce au programme AfricaConnect.
Dans le cadre de son engagement à promouvoir le développement économique et la prospérité en Afrique, la DEG a conçu plusieurs programmes spécialement adaptés aux entreprises africaines qui luttent contre la crise. Selon Mbagnick Diop, ces programmes fournissent un financement à court terme pour permettre aux entreprises de continuer à fonctionner pendant qu’elles restructurent leurs opérations et renforcent leur résilience. Grâce à ces mesures, la DEG vise à aider les entreprises à accéder à de nouveaux marchés et à explorer des produits ou des services innovants qui peuvent être maintenus dans le temps. Grâce à son expertise en matière d’investissements étrangers, la DEG est particulièrement bien placée pour fournir aux investisseurs des conseils fiables sur la meilleure façon de soutenir les entreprises africaines en ces temps difficiles.
Mbagnick Diop indique que la pandémie a créé des opportunités sans précédent pour les entreprises de moderniser et d’innover leurs produits et services. Les technologies numériques telles que le commerce électronique ont connu une croissance rapide, en particulier dans les secteurs liés à la santé et au bien-être.
Pour Mbagnick Diop, les entreprises ont profité de la demande croissante des consommateurs de la classe moyenne pour créer des itinéraires de livraison plus courts et étendre les chaînes d’approvisionnement locales, ce qui a permis de créer plus de valeur localement et d’augmenter les revenus locaux. La DEG a joué un rôle important dans le financement et le soutien des entreprises engagées dans le développement de nouvelles technologies, y compris la connectivité numérique, contribuant ainsi de manière significative aux efforts de modernisation.
En plus d’encourager les avancées technologiques, la DEG a mis en œuvre diverses initiatives qui contribuent à stimuler les économies locales. Par exemple, elle a investi dans des programmes de microcrédit qui permettent aux propriétaires de petites entreprises d’accéder à des capitaux et de les aider à gérer les complexités de la gestion financière. La DEG aide les entrepreneurs à élaborer des stratégies de marketing qui leur permettent d’atteindre un public plus large et de trouver de nouveaux marchés pour leurs produits ou services. Toutes ces mesures visent à fournir aux entreprises les outils nécessaires pour faire face aux effets économiques de la pandémie et augmenter leurs chances de réussite en cette période d’incertitude.
Au cours de la dernière décennie, les technologies financières numériques ont révolutionné les marchés émergents dans le monde entier, affirme Mbagnick Diop. Les services bancaires traditionnels sont souvent inaccessibles dans ces régions, mais des sociétés fintech innovantes ont fourni des services financiers alternatifs en ligne à la population. Ces services comprennent les transferts d’argent par téléphone portable, les prêts et les investissements en ligne, ainsi que d’autres paiements numériques qui permettent aux utilisateurs d’effectuer des transactions sans compte bancaire. Pour Mbagnick Diop, les fintechs proposent également des outils d’éducation financière plus larges pour aider les individus à mieux gérer leurs finances.
Outre les fintechs, Internet a permis l’essor de nombreux services de santé et de commerce électronique qui transforment les économies émergentes. Les prestataires de soins de santé tirent parti des innovations numériques pour créer des plateformes de consultation médicale et de diagnostic à distance pour les zones rurales qui n’ont pas accès à des installations de soins de santé de qualité. Parallèlement, les détaillants en ligne vendent des produits à des prix inférieurs à ceux des magasins traditionnels, ce qui rend les biens plus abordables pour les ménages à faible revenu. De plus, avec des taux de pénétration de l’internet plus élevés dans de nombreux pays en développement, ces technologies ont leur plus grand potentiel dans les marchés émergents où elles peuvent améliorer radicalement la vie des gens.